Pour Jean Aulagnier, la réponse Ciot montre bien que l’assuré est titulature d’une créance contre l’assureur
Dans une tribune, le vice-président de l’Aurep, Jean Aulagnier, revient sur la réponse ministérielle du député Ciot du 23 février 2016 dans laquelle le ministre de l’Economie confirme l’abandon de la réponse Bacquet (lire l’article «Une réponse ministérielle confirme l’abrogation de la réponse Bacquet»), pour les successions ouvertes à compter du 1er janvier 2016. Jean Aulagnier se félicite de cette réponse qui confirme la pertinence de ce mode de détention patrimonial.
Il indique que «les notaires seront satisfaits de cette écriture limpide ‘limpide’ qui distingue parfaitement liquidation civile et liquidation fiscale. Ils seront confortés dans leur légitime exigence d’obtenir des assureurs l’indication de la valeur de rachat du contrat pour la liquidation civile (suivie ou non du partage), de la communauté et de la succession».
S’adressant également aux assureurs,le doyen Aulagnier explique que «tout en se félicitant d’une décision ‘fiscalement’ espérée, [les assureurs] regretteront que le ministre ait cru devoir réaffirmer en introduction que le droit de rachat est ‘civilement’ un bien de communauté», rappelant ainsi que l’assuré est bien titulaire d’une créance contre l’assureur,«ce que rappellent de plus en plus fréquemment les juges de la Cour suprême».
Plus d'articles du même thème
ETF à la Une
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions