Les assises de l’entrepreneuriat ont fait recette dans les lois de Finances
Dans un communiqué de presse, Fleur Pellerin, ministre déléguée auprès du ministre du redressement productif, se félicite de l’adoption définitive par le Parlement au travers de la Loi de Finances pour 2014 et de la loi de Finances rectificative qui ont mis en œuvre un certain nombre des mesures proposées dans le cadre des assises de l’entrepreneuriat, à savoir notamment:
- l’allègement et la simplification du régime des plus-values de cessions de valeurs mobilières, afin d’inciter à la prise de risque et à l’investissement sur le long terme dans les PME ;
- la création d’un PEA-PME, qui permettra de drainer, grâce à un régime fiscal incitatif et dans le plafond de 75 000€, une partie de l’épargne des Français vers le financement des PME ;
- la création d’un amortissement fiscal sur cinq ans pour les prises de participations minoritaires d’entreprises au capital des entreprises innovantes («corporate-venture»), afin d’inciter les grands groupes à travailler avec leur écosystème, selon une logique d’innovation «ouverte» (cf. le plan «une nouvelle donne pour l’innovation» annoncé par le Premier ministre Jean-Marc AYRAULT le 4 novembre dernier) ;
- l’extension de l’exonération de charges sociales dont bénéficient les Jeunes Entreprises
Innovantes (JEI) aux emplois dédiés à l’innovation (ex : prototypage, design) et non plus seulement à la recherche, afin d’inciter à la mise sur le marché de nouveaux produits et services ;
- la suppression de la dégressivité, qui avait été brutalement décidée par le Gouvernement précédent, dans l’exonération des cotisations sociales dont bénéficient les JEI.
- la suppression de l’indicateur «040» par la Banque de France, indicateur qui stigmatisait inutilement les entrepreneurs ayant connu un premier échec ;
- le lancement d’EnterNext, bourse dédiée aux PME et ETI ;
- et la mise en œuvre d’un cadre juridique favorable à la finance participative, qui fera de la France un pays pionnier en ce domaine et permettra de diversifier les sources de financement des entreprises (consultations en cours pour l’adoption d’une ordonnance début 2014).
Communiqué 2 janvier 2014
Plus d'articles du même thème
-
L'ACPR se réjouit des résultats «significatifs» en matière de frais sur les unités de compte
Selon l'autorité, 11% de ces supports ont fait l’objet d’un déréférencement, générant une baisse « substantielle » des frais facturés aux clients. -
Viridium serait en passe d’être repris par Allianz, BlackRock, T&D et Generali
Le groupe allemand spécialisé dans le rachat de portefeuilles d’assurance-vie pourrait être cédé par Cinven pour 3,5 milliards d’euros. -
L’ACPR s’attaque aux frais sur les fonds en euro
Un benchmark national sur ces coûts est attendu d’ici l’été 2025 par le régulateur.
ETF à la Une
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions