L’AMF souhaite améliorer la protection financière des majeurs protégés
Afin de mieux accompagner les populations vulnérables en matière financière, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a signé le 11 mai dernier des conventions de partenariat avec trois acteurs du monde associatif : la CNAPE (Fédération des associations de protection de l’enfant), la FNAT (Fédération nationale des associations tutélaires) et l’Unapei (première fédération d’associations française de représentation et de défense des intérêts des personnes handicapées mentales et de leurs familles). Pour mémoire, l’AMF avait d’ores et déjà signé un partenariat avec l’UNAF (Union nationale des associations familiales) en 2014.
Etablies pour une durée de trois ans, ces conventions prévoient notamment le développement des formations pour des personnels en charge de la gestion de comptes pour tiers (mandataires judiciaires à la protection des majeurs). Dans cette optique, 3 à 6 sessions de formation gratuites seront organisées chaque année.
Ces nouvelles conventions permettent aux signataires de proposer une formation sur l’épargne aux 4.000 mandataires judiciaires associatifs, qui gèrent plus de 300.000 des 800.000 mesures de protection judiciaires actuellement en place en France.
Plus d'articles du même thème
ETF à la Une
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions