Hiscox muscle son assurance Responsabilité des dirigeants
Débats parlementaires concernant les «class actions» en Europe et assouplissement de leurs conditions de déclenchement aux Etats-Unis, renforcement constant du droit des actionnaires, moralisation du droit des affaires et apparition du concept de «responsabilité sociale des entreprises»… Les dirigeants français doivent faire face à un cadre législatif ou règlementaire de plus en plus contraignant pour leur responsabilité personnelle.
Ce contrat accorde une protection dans le monde entier, y compris aux Etats-Unis, précise la compagnie.
L’assureur rappelle que le recours à une assurance «Responsabilité Civile» traditionnelle ne permet pas de protéger le patrimoine personnel des dirigeants notamment en cas deviolation des lois, des règlements ou des dispositions statutaires y compris en cas de contentieux devant une juridiction pénale, de réclamation relative au droit social (harcèlement moral ou sexuel, discrimination, etc.) et de faute de gestion dans l’exercice d’un mandat social ou d’une fonction de dirigeant ou administrateur, y compris en cas de liquidation judiciaire.
Hiscox avance que son offre permet désormais de garantir:
- les frais d’avocat mis à la charge du dirigeant dans le cadre d’une enquête officielle,
- les frais de communication en cas de crise liée à l’engagement de sa responsabilité, les frais de réhabilitation de son image suite à une procédure abusive ou n’ayant pas confirmé sa responsabilité,
- les frais d’expert supportés par l’entreprise dans le cadre d’une procédure d’alerte, la rémunération d‘un mandataire ad hoc ainsi que les frais dans le cadre d’une procédure de conciliation (disposition législative pour prévenir la sauvegarde, le redressement ou la liquidation judiciaire).
- les frais de défense dans le cadre d’une procédure de reconnaissance préalable de culpabilité dans le monde entier.
Hiscox rappelle que son assurance permet également aux dirigeants d’engager certains frais pour agir en urgence sans autorisation préalable de l’assureur (par exemple, lorsqu’un dirigeant fait l’objet d‘une garde à vue) et reconstitue une partie du montant de garantie en cas de sinistre ayant totalement épuisé le montant de garantie principal disponible.
Il inclut, conclut Hiscox, des garanties complémentaires couvrant: les dommages dits «punitifs ou exemplaires» y compris pour les réclamations relatives au droit social et les conséquences pécuniaires d’une condamnation garantie en cas de «class action».
Plus d'articles du même thème
ETF à la Une
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions