François Fillon promet la suppression de l’ISF et de ne pas modifier le régime de l’assurance vie
Dans la présentation de son programme économique, François Fillon a réitéré son intention de supprimer l’ISF s’il était élu lors des prochaines présidentielles. Il affirme qu’il supprimerait cet impôt dès 2018 «pour garder en France des capitaux qui seront investis dans des entreprises françaises et qui créeront des emplois en France». Pour rappel, Emmanuel Macron propose de concentrer cet impôt sur la rente immobilière.
François Fillon propose également de «remplacer les mécanismes de déduction existants sur l’ISF (qui financent les entreprises innovantes ou les fondations) par des mécanismes de même nature s’appliquant à l’impôt sur le revenu. La déduction de l’investissement dans les PME sera de 30% dans la limite d’un million d’euros pour un couple», est-il écrit dans le cadrage de son programme publié lundi 13 mars.
Le candidat LR évoque aussi un prélèvement fiscal libératoire de 30% sur les revenus du capital,«sachant que les régimes de l’assurance vie et du Livret A ne changeront pas».
Plus d'articles du même thème
ETF à la Une
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions