Clauses à options : le risque d’une requalification en donation indirecte écarté

Les clauses bénéficiaires à options, dans un contrat d’assurance vie, visent à permettre au bénéficiaire de premier rang de ne recevoir qu’une partie des capitaux – 50 % ou 75 % par exemple –, la fraction du contrat qu’il n’aurait pas reçue revenant à des bénéficiaires de substitutions choisis pas le stipulant lui-même. Certains assureurs, indiquait Jean Aulagnier, vice-président de l’Aurep, dans un entretien publié le 11 septembre 2015 (1), sont réticents à voir prospérer de telles clauses. Ils verraient dans une acceptation partielle du bénéficie d’une assurance vie «la base la base d’une libéralité indirecte entre le bénéficiaire de premier rang et le ou les bénéficiaires de substitution». Jean Aulagnier rappelait qu’il existait pourtant une réponse ministérielle rassurante concernant les hypothèses de refus total d’acception du bénéficie d’une assurance vie (2). Il manquait une réponse s’agissant des acceptations partielles. C’est chose faite avec la réponse ministérielle Malhuret publiée du 22 septembre dernier.
(1) Lire L’Agefi Actifs n°659, p. 8.
(2) Rep.Min. Roque, JO AN 27 septembre 1993, n°6119.
Plus d'articles du même thème
ETF à la Une
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions