Une collecte brute des SCPI en 2013 proche des records et des performances stables
L’Association française des sociétés de placements immobiliers (Aspim) vient de publier les derniers chiffres de collecte et de capitalisation des sociétés civiles de placement immobilier (SCPI). En décembre 2013, les 157 SCPI gérées par 26 groupes totalisaient 29,96 milliards d’euros de capitalisation, pour une collecte annuelle nette de 2,499 milliards d’euros. Toujours en 2013, la collecte brute a atteint 3,026 milliards d’euros, soit 10,10 % de la capitalisation. Les transactions sur le marché secondaire ont dépassé les 500 millions d’euros (à 522,63 millions d’euros) et les augmentations de capital ont totalisé 2,503 milliard d’euros par 58 SCPI de 23 groupes de gestion.
«La collecte brute des SCPI est proche de son record historique», constate l’Aspim. La collecte nette, est restée stable (- 0,2 % par rapport à 2012) aussi bien pour les SCPI «Immobilier d’entreprise » que pour celles consacrées au secteur résidentiel.
Du côté des performances, en 2013, les SCPI ont maintenu leur niveau de distribution par part par rapport à l’exercice précédent, à 5,13 % contre 5,20 % en 2012. «Ce constat est remarquable dans un contexte économique qui pèse sur la situation des entreprises utilisatrices de locaux gérés par les SCPI», commente l’Aspim. Sur la même période, le prix moyen des parts a légèrement progressé (+ 0,66%).
« 2013 restera une année marquante dans l’histoire des SCPI, déclare dans un communiqué Patrick de Lataillade, Président de l’ASPIM Dans un contexte économique pourtant perturbé, les chiffres confirment une nouvelle fois leur attractivité auprès des épargnants. Par ailleurs, cette même année 2013 a vu, à l’occasion de la transposition de la directive AIFM, le succès du projet porté par l’ASPIM de modernisation du cadre juridique de ces fonds d’investissement immobilier. Les gestionnaires disposent désormais des outils nécessaires pour évoluer aisément dans l’environnement de plus en plus sophistiqué et compétitif de l’investissement immobilier. Ces gestionnaires se sont déjà engagés dans cette démarche : on voit apparaître de nouveaux projets d’investissement, dans des secteurs géographiques (Espagne, Allemagne…) et thématiques (santé, tourisme, logement social et intermédiaire…) inédits, qui vont conforter le rôle des SCPI en tant que financeurs, parmi d’autres, des besoins économiques des ménages et des entreprises de France ».
Plus d'articles du même thème
ETF à la Une
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions