Une agence propose d’acheter un hameau pour 430.000 euros

Ah, la Galice. Ses cathédrales, son littoral atlantique, son chemin de croix (1), ses villages à vendre... L’agence Galician Country Home vient de mettre en vente Xerdiz, un hameau d’une surface de cinq hectares comprennant six bâtiments dont deux entièrement restaurés pour 1.500 m2 de terrain construit. Le tout pour la modique somme -comparé au prix d’un appartemment dans une grande agglomération -de 430.000 euros.« Situé dans une merveilleuse et paisible vallée, à seulement 15 kilomètres de Viveiro sur la côté de Lugo, peut-on lire sur le site de l’agence. La propriété s'étendau milieu des prairies et des arbres, avec, à l’arrière, traversant la route de montagne, une belle forêt. »
L’auteur de l’annonce a semblé inspiré par l’endroit, terminant l’annonce avec emphase:« Les chevaux paissent dans les prairies, entre le houx et le chêne. Le terrain est traversé par un petit ruisseau qui prend sa source ici.» L’initiative s’inscrit dans un contexte de sinistralité de ces petitesbourgades espagnoles, désertées par les ruraux partis tenter leur chance à la ville. L’Italie, qui connaît le même problème, propose pour repeupler ces villages fantômes des lots vendus un euro pièce.
(1) Saint-Jacques-de-Compostelleest la capitale de la Galice
Plus d'articles du même thème
ETF à la Une
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions