Un tiers des loueurs en meublé jugent la loi Alur sans impact sur leur activité
Spécialisée dans la location meublée temporaire, l’agence Lodgis dévoile dans une récente étude que plus d’un tiers des propriétaires de meublés locatifs à Paris (37%) jugent la loi Alur sans impact sur leur activité. La loi Alur a notamment imposé dans la capitale un encadrement des loyers pour éviter l’inflation dans le coût du logement dans la capitale. Un encadrement qui va s'étendre à Lille dès le 1er février 2017.
L’enquête explique que plus de la moitié des sondés ont toutefois adapté leur manière de louer leur logement à Paris. Désormais, 82% des personnes interrogées affirment qu’elles sont devenues plus rigoureuses dans le choix des locataires et 62% appliquent un complément de loyer.
Par ailleurs, seul 17% des propriétaires ayant adapté leur activité à la réglementation ont diminué le montant du loyer, affirme Lodgis. «Devant ce constat, on peut alors se questionner sur la réelle efficacité du dispositif, visant initialement à favoriser les rapports locatifs et à limiter l’augmentation des prix», explique l’agence.
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