Les organisations professionnelles font front commun

Dans un communiqué commun, la FNAIM, Plurience et l’Unis, ont exprimé leur solidarité avec les professionnels du secteur tout en assurant de leur vigilance sur les mesures prises par le gouvernement pour la continuité de l’activité.
Les trois associations professionnelles ont indiqué mener des discussions avec les pouvoirs publics sur le sujet. Elles réclament notamment que les visites soient considérées comme un «motif de déplacement dérogatoire», dans le butde «permettre aux clients d’aller au bout de leurs projets d’acquisition et de changement de logements».
Elles demandent aussi à prolonger la capacité des syndics à convoquer simplement les assemblées générales de copropriété en visio-conférence. «Les syndics sont actuellement en train de rattraper les retards liés au premier confinement et il est nécessaire d’anticiper les nouvelles difficultés auxquelles ils vont être confrontés», écrivent-elles. Or, la loi prévoit un délai d’information de 15 jours pour modifier le modede tenue des réunions. Une quinzaine bien difficile à respecter avec le reconfinement...
Tout en saluant les mesures gouvernementales déjà prises pour soutenir le secteur, la FNAIM, Plurience et l’Unis assurent qu’elles restent vigilantes sur leur mise en œuvre effective, notamment, sur le «dispositif de soutien aux bailleurs pour faire face à leur perte de revenu».
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