Les loyers meublés baissent à Paris
Selon l’agence immobilière Lodgis, les loyers des meublés parisiens du deuxième trimestre 2014 reculent de 2,68 % par rapport à la même période l’an passé. Il faut ainsi compter 34,96 euros/m2 hors charges pour se loger. Cette baisse est encore plus significative dans l’Ouest parisien à -4,44 % (25,31 €/m2) et dans le centre de Paris à -4,13 % (40,14 €/m2). Cette tendance s’explique notamment par des rotations de locataire moins fréquentes, étant donné l’augmentation de la durée moyenne de séjour (+6.3%), des propriétaires plus attentistes et des négociations de loyers plus fréquentes. Sans oublier le contexte économique tendu, la promulgation de la loi ALUR.
Les motifs de séjours restent les mêmes , à savoir les raisons professionnelles pour la majorité des locations meublées temporaires. L’autre motif est le suivi des études. Pour autant la colocation semble connaître de plus en plus de succès y compris auprès des propriétaires détenteurs de grande surface à louer.
La provenance géographique des locataires reste globalement stable. La France représente un tiers des locataires (38%) et l’Europe le quart des effectifs. Une forte hausse des locataires russes (+32%) et des locataires japonais (+16%) est à remarquer.
Lodgis propose 6 000 appartements meublés à Paris et réalise en moyenne 700 contrats de location par mois.
Plus d'articles du même thème
ETF à la Une
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions