Les chambres de bonnes dans la mire de la mairie de Paris

La mairie de Paris a indiqué qu’elle allait présenter un plan pour utiliser davantage le gisement que représentent les 114.000 chambres de bonnes dans la capitale, souvent inoccupées car en dessous de la surface légale autorisée à la location (9 mètres carrés) ou insalubres.
Souvent situées dans l’Ouest parisien (30% du parc parisien se trouve dans le 16e arrondissement) elles représentent pourtant un potentiel de logement social très élevé, juge la mairie.
Cette remise en l'état passera par un aménagement du dispositif Multiloc’ qui permet notamment de subventionner une part des travaux pour qu’un propriétaire remette son logement vacant en location à un prix raisonnable. Le plafond du dispositif est de 14.000 euros mais la mairie envisage d’aller plus loin. La Ville de Paris veut ainsi encourager les propriétaires à regrouper des chambres. L’acquisition de chambres sera par ailleurs réalisée par la mairie soit à l’amiable soit via des expropriations.
Le premier objectif est de transformer 1.000 chambres d’ici à 2020. Les modalités de ce plan seront soumises au Conseil de Paris début novembre.
Plus d'articles du même thème
ETF à la Une
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions