Le prix du terrain à bâtir se renchérit de 7,8%

Selon les statistiques du ministère du développement durable, le prix moyen du mètre carré de terrain à bâtir a atteint 79 euros en 2014, «soit 7,8 % de plus qu’en 2013". Les chiffres sont toutefois à manier avec précaution puisqu’il y a plusieurs données à prendre en compte. Le ministère précise que l'évolution à la hausse du prix du terrain à bâtir «prend en compte l'évolution de la localisation des terrains et en particulier la baisse des ventes dans les zones rurales au profit des aires urbaines».
Par ailleurs, ce chiffre inclut également la diminution de la superficie moyenne des terrains achetés, qui sont passés de 1 010 mètres carrés en 2013 à 969 mètres carrés en 2014.
«Au final, le prix moyen des terrains progresse de 3,4 % pour atteindre 76 600 euros, contre 74 000 euros en 2013", détaille le ministère. L'étude précise également que le coût de la maison dans les projets de construction a augmenté. En moyenne, le chiffre est en hausse de 4%, à 159.400 euros pour une superficie moyenne de 122 mètres carrés.
«Lorsque l’achat du terrain a eu lieu en 2014, l’investissement total est en moyenne de 228 400 euros, soit une augmentation de 3,4 % par rapport à 2013. Le terrain représente un tiers du coût global de la construction», ajoute le ministère.
Plus d'articles du même thème
ETF à la Une
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions