Le prix des logements anciens en hausse au quatrième trimestre 2018

Selon l’Indices Notaires-Insee des prix des logements anciens, au quatrième trimestre 2018, les prix des logements anciens en France (hors Mayotte) continuent d’augmenter : +0,7 % par rapport au troisième trimestre 2018 (données provisoires corrigées des variations saisonnières), après +1,0 %.
Sur un an, la hausse des prix s’accentue légèrement : +3,2 %, après 2,9 %. Comme observé depuis fin 2016 et même si l’écart se resserre, la hausse reste plus importante pour les appartements (+3,4 % en un an) que pour les maisons (+3,1 %).
En Île-de-France, Au quatrième trimestre 2018, les prix des logements anciens augmentent de nouveau : +1,3 % par rapport au trimestre précédent, après +1,0 %. Sur un an, les prix continuent de s’accroître à un rythme soutenu : +4,2 %, après +3,5 % et +4,1 %. Les prix des appartements augmentent de 4,5 % sur l’année tandis que ceux des maisons augmentent de 3,5 %. Paris continue de tirer vers le haut les prix des appartements, même si la hausse dans la capitale est un peu moins marquée ce trimestre : +5,7 % sur un an au quatrième trimestre 2018, après +6,2 % au troisième trimestre et +7,2 % au deuxième. Hors Paris, la hausse annuelle des prix en Île-de-France est la même pour les appartements et les maisons (+3,5 %).
En province, Au quatrième trimestre 2018, les prix des logements anciens en province augmentent de 0,4 % par rapport au trimestre précédent, après +1,0 %. Sur un an, la hausse des prix est quasi inchangée, et reste moins importante qu’en Île-de-France : +2,8 % entre le quatrième trimestre 2017 et le quatrième trimestre 2018, après +2,7 % et +2,3 %. Contrairement à ce qui était observé fin 2017, la hausse annuelle est fin 2018 plus importante pour les maisons (+3,0 %) que pour les appartements (+2,4 %).
Par ailleurs, l’Insee souligne également que, toujours au quatrième trimestre 2018, le volume annuel de transactions reste à un niveau élevé : en décembre, le nombre de transactions réalisées au cours des douze derniers mois est de 970 000. Il est supérieur au volume cumulé sur un an observé le trimestre précédent (963 000 en septembre), ainsi qu’à celui observé un an plus tôt (968 000). Si l’on rapporte les transactions au stock de logements disponibles, qui augmente d’environ 1 % par an, la proportion de ventes est équivalente en 2018 à celle du début des années 2000.
Plus d'articles du même thème
ETF à la Une
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions