Patrimoine

Le niveau des loyers en berne dans les grandes villes

Les loyers sont en baisse de 1,4% depuis janvier, révèle l’observatoire Clameur dans un rapport. Les grandes villes sont particulièrement touchées.
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Dans le secteur locatif, l’hiver est rude mais le printemps et surtout l'été viennent redonner des couleurs au marché. Mais l’année 2015 a dérogé à la règle. Selon l’observatoire Clameur, les loyers de marché ont connu une chute de 1,4% depuis janvier dernier (en glissement annuel), baisse accélérée durant l'été. De janvier à fin-février la chute a été de 0,9%, elle s’est portée à -1,5% en mai et s’est encore creusée à -1,4% en août.

La répartition géographique de la baisse des prix des loyers est assez uniforme. Dans 55,4% des villes de plus de 10.000 habitants, le repli est observé. «C’est une situation que Clameur n’a jamais observé depuis 1998", est-il écrit dans les conclusions de l’enquête. A une échelle plus large, les loyers sont même orientés à la baisse dans 85% des villes de plus de 148.000 habitants. Seules les villes du Mans (+0,7%), de Reims (+0,3%) et de Bordeaux (+0,3%) ont vu leurs loyers augmenter durant cette période.

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Quelles sont les surfaces qui ont été les plus touchées par la baisse ? L’observatoire explique que la chute des prix s’est surtout concentrée sur les petites surfaces. Sur les studios elle représentait un repli de 2,7% à la fin-août alors que sur les deux-pièces la chute était de -1,3%. Pour les appartements quatre pièces, la stabilité des prix est de mise (+0,1%).

Alors que les loyers reculent, les conditions de logement ne s’améliorent pas davantage. Selon Clameur, seulement15.8 % des logements sontreloués depuis janvier après travaux d’amélioration et d’entretien. Le chiffre était de 32% en 2011 et la moyenne sur les dix-sept dernières années est de 23,3%.

Conséquence du manque d’appétit pour le marché locatif, la vacance des logements a atteint des niveaux très élevés. Selon l’observatoire, les délais de relocation ont augmenté de 24% depuis 2009."Le niveau actuel de la vacance, près de 6.1 semaines en moyenne, équivautchaque année à une perte de 3.5 % des loyers perçus», précise l’enquête.

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