La hausse des taux immobiliers à venir pourrait n'être que passagère
Après une année ininterrompue de baisse des taux immobiliers, la hausse semble à portée de main, ont récemment estimé plusieurs courtiers en immobilier, préparant le terrain à l’annonce d’une hausse des barèmes mensuels de taux de banques pour la fin décembre-début janvier.
Mais cette hausse à venir pourrait n'être que passagère, juge le courtier Vousfinancer.com. «Les banques ont des objectifs de production de crédit pour 2017 très ambitieux car équivalents à ceux de 2016»,rappelle Jérôme Robin, le président du courtier en immobilier dans un communiqué. Des objectifs qu’il va falloir tenir, les chiffres de l’immobilier en 2016 ayant été largement soutenus par les taux au plancher.
Le courtier ajoute que la politique accommodante de la Banque centrale européenne (BCE) qui se poursuivra selon toute vraisemblance au-delà de mars 2017 devrait inciter les banques à prêter. Elles «pourraient même peut-être faire le choix de les baisser à nouveau au printemps, période clé pour l’immobilier»,ajoute le président de Vousfinancer.
Plus d'articles du même thème
ETF à la Une
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions