La belle dynamique de l’immobilier neuf au premier semestre

Tous les voyants sont au vert. Les ventes de logements neufs ont affiché une progression très nette au premier semestre selon les statistiques publiées par la Fédération des promoteurs immobiliers. De janvier à fin juin, les ventes ont progressé de 22,7%à 71.064 unités. Les ventes au détail progressent presque autant que les ventes en bloc (+22,2 et 24,1%).
Parmi les ventes au détail, les investisseurs et les propriétaires occupants progressent également conjointement (+20,6 et +23,8% au premier semestre par rapport à l’an dernier). Les investisseurs, au nombre de 29.905, profitent toujours du dispositif Pinel, récemment prolongé par François Hollande jusqu'à la fin 2017. Quant aux ventes à propriétaires occupants, elles bénéficient du double effet PTZ et taux bas, juge la FPI.
Enfin, les mises en vente ont progressé de +17,3% 59 426 logements, «mais sensiblement inférieur à celui des ventes, en nombre de logements comme en rythme», précise la FPI. Conséquence, le raccourcissement de l’offre commerciale avec 11 mois pour un délai d'écoulement moyen. C'était 13,9 mois au 1er trimestre 2015. D’où une légère tension sur les prix (+1,2%).
Plus d'articles du même thème
ETF à la Une
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions