Immobilier d’entreprise : la province résiste mieux que l’Ile-de-France
Selon DTZ, qui a publié jeudi 27 mars une analyse du marché des bureaux en France, la demande placée a reculée de 17% au second semestre 2013, à 2,9 millions de mètres carrés commercialisés. Ce net repli, inédit depuis 2009, est essentiellement imputable à la contre-performance de la région Ile-de-France, tandis que les marchés régionaux, dans leur ensemble, parviennent à égaler la performance de 2012, avec 1,1 million de mètres carrés placés. Lyon, Montpellier, Nîmes, Toulon, Nancy enregistrent les taux de croissance les plus élevés s’agissant des volumes de commercialisations alors que Marseille, Toulouse ou encore Rennes affichent des reculs importants. L’offre immédiate de bureaux en France a pour sa part enregistré une hausse de 6% sur un an, à 5,6 millions de mètres carrés à la fin 2013. Cette hausse correspond à l’arrivée sur le marché francilien de plus de 300.000 mètres carrés de surfaces disponibles au moment de leur livraison. Sur les marchés régionaux, le stock vacant (1,7 million de mètres carrés) est demeuré relativement stable pour la cinquième année consécutive. Toulon, Saint-Etienne, Nîmes et Nice apparaissent comme les marchés les plus tendus en termes d’offres alors que Strasbourg, Besançon, Sophia-Antipolis ou encore Reims sont marqués par un marché nettement sur-offreur.
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