Crédit : un particulier peut emprunter 32.200 € de plus qu’en 2011

Selon le courtier Credixia, la baisse très forte des taux d’intérêts immobiliers, sous l’impulsion du Quantitative Easing (QE) de la BCE et de la baisse de l’OAT, a entraîné une capacité d’emprunt plus élevée pour les ménages français de 32.200 euros.
«Pour une mensualité de 1 000 euros, grâce aux taux actuels extrêmement bas, on peut aujourd’hui emprunter 198.600 euros sur vingt ans, contre 166 000 en septembre 2011", écrit le courtier. En Ile-de-France, cela équivaut à un gain de 6 mètres carrés supplémentaires de surface pour un prix médian qui représente 5220 € le mètre carré en octobre.
Credixia note que depuis 2011, les taux n’ont pas cessé de baisser. «Par exemple, pour un prêt sur 20 ans on constate une chute de - 1,99 points en 4 ans (sept. 2011 par rapport à sept. 2014).»
Alors qu’ils ont entamé une remontée au début de l'été, les taux d’intérêts sont finalement restés contenus sous l’effet de la rechute de l’OAT. Ce qui a permis aux principaux instituts bancaires de baisser le niveau des taux pratiqués.
Plus d'articles du même thème
ETF à la Une
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions