L’actualité et la veille en matière de fonds d’investissement, ainsi que les analyses sur les grandes tendances dans l’univers de la gestion d’actifs, son activité au travers des chiffres de collectes et d’évolution des encours des différentes classes d’actifs.
Le produit intérieur brut en France a stagné au premier trimestre alors que dans le même temps l’inflation continue d’augmenter. Le cocktail est explosif.
L’UE pourrait décider de mesures ciblant les importations de pétrole russe dans les prochains jours. De telles sanctions seraient très douloureuses pour le Kremlin et son effort de guerre.
Controverses, interrogations existentielles, capharnaüm des labels et avalanches de nouvelles réglementations : l’investissement socialement responsable cherche sa voie. Au risque de perdre l’épargnant en cours de route
Axa Investment Managers (Axa IM) annonce, ce jeudi, le lancement du fonds Axa WF ACT Biodiversity. Ce fonds actions à impact, catégorisé article 9 au sens du règlement européen Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR), vise à soutenir la prévention de la perte de biodiversité et la restauration des écosystèmes. Géré par Amanda O’Toole et comparé à l’indice MSCI AC World Total Return Net, le fonds investit majoritairement dans des entreprises fournissant des solutions pour résoudre diverses problématiques. Celles-ci incluent notamment la pollution des sols et de l’eau, la dégradation des sols, la protection de la faune et de la flore, la désertification et la surconsommation. Quatre thèmes d’investissement ont été identifiés par Axa IM comme contribuant à la préservation ou à la restauration de la biodiversité. Il s’agit des matériaux durables, de la terre et du bien-être animal, des écosystèmes aquatiques ainsi que du recyclage et de la réduction des emballages. Les entreprises investies par le fonds soutiennent sur le long terme quatre des objectifs du développement durable (ODD) des Nations Unies. A savoir, eau propre et assainissement (ODD 6), consommation responsable (ODD 12), vie aquatique (ODD 14) et vie terrestre (ODD 15). L’équipe de gestion se base sur une analyse fondamentale et bottom-up pour la sélection des titres. Le fonds applique des exclusions ESG dont les producteurs d’armes au phosphore blanc, le tabac, la violation des normes et standards internationaux en matière d’ESG, les graves controverses et pays en grave violation des droits de l’homme. Certaines exclusions sont aussi sectorielles. Pour mesurer l’impact du portefeuille du fonds sur la biodiversité, Axa IM pourra compter sur son partenariat avec Iceberg Data Lab qui co-développe un outil de mesure d’impact sur la biodiversité avec des sociétés de gestion françaises. La société de gestion précise que les données ESG utilisées dans le processus d’investissement reposent sur des méthodologies basées en partie sur des données fournies par des tiers, et dans certains cas développées en interne. Axa IM indique par ailleurs que 5% des frais de gestion perçus au titre de la gestion du fonds seront reversés à plusieurs organisations caritatives visant à développer des solutions ayant un impact sociétal tangible. C’est aussi le cas pour les autres fonds de la gamme ACT d’Axa IM, dont les encours sous gestion atteignaient 29 milliards d’euros à fin décembre 2021.
Le sujet a été abordé au G20 à Washington. Pour François Villeroy de Galhau, il faut à la fois encadrer les cryptoactifs, les plateformes et les transactions.
L’injonction de décarboner brutalement l’économie fait muter les modèles économiques à une vitesse inédite. Reste aux investisseurs à déceler les entreprises à même de créer de la valeur dans cet environnement en pleine mutation.
La victoire du président sortant écarte le risque immédiat d'un coup de tabac sur les marchés. Les défis du second quinquennat n'en sont pas moins immenses.
A l'échelle mondiale, la population ayant plus de 60 ans aura quasiment doublé d'ici 20 ans. Une perspective démographique qui fait apparaître de nouveaux enjeux, tant économiques que sociétaux.
Plus de 300 réclamations sur des Plans d'épargne en actions (PEA) ont été traitées en 2021 par le médiateur de l’AMF, Marielle Cohen-Branche, soit deux fois plus qu’en 2020.Reconduite en novembre dernier dans ses fonctions de médiateur de l’Autorité des marchés financiers (AMF) pour un nouveau mandat de trois ans, Marielle Cohen-Branche a reçu près de 2.000 demandes de la part d'épargnants. Soit 500 de plus qu’en 2020. Ces demandes ont concerné 362 établissements contre 294 en 2020. Les litiges liés à l’exécution des ordres de Bourse augmentent aussi fortement car ces ordres sont émis par de nouveaux investisseurs.Premier motif de saisine du médiateur de l’AMF, les litiges concernant les Plans d'épargne en actions (PEA). Ces derniers ont doublé: 329 en 2021 contre 154 en 2020. C’est la première fois qu’ils dépassent le nombre de dossiers portant sur l’épargne salariale, qui a été pendant plusieurs années le motif numéro un de saisine comme l’expliquait récemment à NewsManagers, Marielle Cohen-Branche dans un entretien vidéo exclusif. L’AMF relève que les demandes à propos des PEA portent dans près de deux tiers des cas sur les délais de transfert entre deux établissements. Plus de 100 dossiers concernent les difficultés rencontrées après l’acquisition d’un intermédiaire par un autre, du fait de l’absence d’articulation des systèmes informatiques de ces deux acteurs, qui a significativement allongé la durée de ces transferts. Quant à la baisse des demandes concernant l’épargne salariale (- 34%), elle s’explique selon l’AMF par une meilleure information des épargnants salariés par les teneurs de compte, du fait, entre autres, de nouvelles obligations réglementaires (relevé annuel de situation), et de l’amélioration du traitement des réclamations en amont, par leur service clients. Par ailleurs, les réclamations liées aux ordres de bourse, qui avaient été multipliées par cinq en 2020, ont encore doublé, «reflétant une méconnaissance ou une mauvaise compréhension des différents ordres et services choisis par les investisseurs, en particulier les plus novices», juge le médiateur de l’AMF. Autre fait marquant de l’année 2021 : le nombre important d’opérations sur titres (OPA, retrait, augmentation de capital, etc.), parfois complexes à appréhender pour les porteurs, a généré un accroissement des litiges. Dans ces domaines, la mission du médiateur relève surtout de la pédagogie, note cette dernière. Les propositions émises par le médiateur ont été dans leur grande majorité favorables aux demandeurs (54 %). Elles recueillent un niveau d’adhésion que l’AMF juge «toujours élevé». Ainsi, 98 % des recommandations favorables aux épargnants ont été suivies par les deux parties et seuls 7 % des avis défavorables ont été contestés par les demandeurs. Sur les 451 recommandations favorables, 161 ont donné lieu à une proposition financière, pour un montant allant de 33 euros à 49.000 euros.
Le nombre de boursicoteurs privés repart à la hausse en ce premier trimestre 2022. Le solde acheteurs-vendeurs est positif malgré un contexte compliqué.
Credit Suisse a émis ce 20 avril un avertissement sur ses résultats du premier trimestre 2022. La banque suisse a décidé de renforcer ses provisions constituées dans le cadre de litiges en cours qui atteindront un montant total de 700 millions de francs suisses. La hausse de ces provisions sur le trimestre est de 600 millions.
Le conflit en Ukraine est la principale raison de l'ajustement des prévisions de croissance, mais le ralentissement chinois est un autre sujet d’inquiétude.
Trop élevés, opaques, non justifiés... les frais de l’épargne suscitent souvent l’incompréhension des particuliers. Plein feux sur un sujet complexe aux approches multiples...
Certains estiment que la banque centrale risque de prendre du retard dans le resserrement de sa politique monétaire, ce qui la contraindrait à agir plus énergiquement plus tard.
La dimension psychologique de l’investissement ne doit pas être prise à la légère. Identifier ses biais cognitifs et les maîtriser est fondamental pour ne pas se tromper