L’actualité et la veille en matière de fonds d’investissement, ainsi que les analyses sur les grandes tendances dans l’univers de la gestion d’actifs, son activité au travers des chiffres de collectes et d’évolution des encours des différentes classes d’actifs.
Le gérant américain a pris une participation de 20% du gérant français. Apollo contribuera aussi pour un milliard d’euros aux prochaines levées de fonds.
L’association à but non lucrative Time for the planet a ouvert une collecte de 3 millions d’euros sur la plateforme Enerfip. Les souscripteurs ne recevront aucun dividende mais seront prioritaires pour monter au capital des sociétés financées en "pré-seed".
Les critères extra-financiers ont donc toute leur place dans l’analyse fondamentale des entreprises mais les règles d’application de l’ESG doivent être adaptables pour éviter les écueils.,
Longtemps chasses gardées d’hommes d’affaires fortunés hauts en couleur, les clubs de football français séduisent de plus en plus les fonds de private equity. Dernier en date, le Red Star FC, qui a été acquis ce 12 mai par le fonds d’investissement américain 777 Partners. Ce célèbre nom du football hexagonal, situé à Saint-Ouen, joue pourtant en troisième division. Son prix? 10 millions d’euros, selon L’Equipe. Bien loin des 4,7 milliards déboursés la semaine dernière par l’Américain Todd Boehly pour s’offrir le club anglais de Chelsea, jusqu’ici aux mains de l’oligarque russe Roman Abramovitch. L’entrée récente des fonds d’investissements au capital des clubs de football français interroge les acteurs hexagonaux de l’industrie du sport. Sporsora, think tank dédié au sport business, organisait ce 12 mai chez Natixis une table ronde portant ce sujet. Et le débat s’est rapidement focalisé sur la rentabilité réelle ou fantasmée du football professionnel. Pour Laurent Damiani, fondateur et managing partner d’Inspiring Sport Capital, ce secteur, en France, ne peut être rentable, et ce pour des raisons avant tout réglementaires. «Les clubs de football sont totalement dépendants des fédérations et ligues pro. Et celles-ci imposent de nombreuses règles, comme l’obligation de dépenser 75% de la masse salariale dans les salaires des joueurs, avec des droits TV qui baissent», relate-t-il. Olivier Jaubert, directeur général du Toulouse FC promu en Ligue 1, a pour sa part soutenu la thèse inverse. « Nous sommes une société de spectacle sportif. Et comme toute société, il faut des financements et gagner de l’argent. Pourquoi le football serait une industrie où on pourrait en perdre ? », interroge-t-il. Pour lui, un club ne doit tout simplement pas dépenser plus qu’il ne gagne. «La feuille de route de l’actionnaire est simple: P&L et cash flow positifs », insiste-t-il. Son actionnaire Redbird Capital est entré au capital du club en 2020 après avoir étudié 70 clubs, relate le dirigeant. «Ils avaient des critères très précis comme la puissance économique de la ville, les infrastructures du club, l’existence d’un centre de formation, et la structure de la dette», raconte-t-il. Et la montée en Ligue 1 n'était pas la priorité. La capacité d’un club à gagner de l’argent se passe avant tout hors du terrain (billetterie, merchandising...). « Le rôle des fonds est aussi d’apporter de la rigueur dans la gouvernance», complète Mark Wyatt, associé chez KPMG.
Dans la perspective de la réforme prochaine du label français, plusieurs voix s’élèvent pour accroître le niveau d’exigences dans les fonds labellisés.
Taux d'inflation, prix de l'énergie, prévisions d'activité, etc. : sans le soutien des banques centrales, les statistiques économiques reviennent au centre du jeu.
Pour la prochaine réunion de juin, une autre hausse de 50 points de base est sur la table, qui dépend fortement des perspectives de croissance et d'inflation.
Le marché français arrive en seconde position avec une taille de 1,6 milliard d’euros d’encours en étant surtout capté par les investisseurs professionnels. ,
Les associations professionnelles de crowdfunding des deux pays veulent plus de temps pour obtenir le nouvel agréement, obligatoire dès le 10 novembre prochain.
Credit Suisse a révélé jeudi dans son rapport financier trimestriel avoir gelé 10,4 milliards de francs suisses (9,98 milliards d’euros) d’actifs de clients fortunés au premier trimestre en raison des sanctions imposées dans le cadre de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Le groupe bancaire helvétique a également déclaré que les clients russes détenaient désormais moins de 4% des actifs sous gestion au sein de sa division de banque privée. La semaine dernière, il avait annoncé une perte nette de 273 millions de francs suisses au premier trimestre, en raison de provisions pour litiges de 703 millions de francs ainsi qu’un impact de 206 millions de francs lié au conflit en Ukraine. Les encours de créances douteuses ont augmenté de 230 millions de francs par rapport à la fin de 2021 dans son activité de banque privée. Il s’attend en outre à ce que son litige aux Bermudes, qui concerne une ancienne filiale d’assurance-décès locale, lui coûte environ 600 millions de dollars (571 millions d’euros).
Une étude publiée ce mercredi par le consultant britannique The Business Research Company (TRBC) suggère que la taille du marché des robo-advisors dans l’industrie de la finance pourrait atteindre 135,1 milliards de dollars d’ici 2026. Elle était en 2021 de 18,7 milliards de dollars et devrait s'élever à 28,1 milliards de dollars en 2022 d’après le rapport de TRBC. Cette croissance provient principalement du fait que les sociétés s’adaptent à une nouvelle normalité amenée par le Covid-19 (télétravail, distanciation sociale, etc). Aussi les avancées technologiques, entre autres dans les domaines de l’intelligence artificielle, du traitement du langage et des données analytiques, devraient-elles permettre de rendre les robo-advisors plus efficaces et donc de renforcer la proposition de valeur des institutions financières. Selon l'étude, l’Amérique du Nord demeurait le plus gros marché pour le robo-advisory en 2021. Cependant, la croissance la plus rapide devrait intervenir dans la région Asie-Pacifique d’ici à 2026.
Le président de l’Eurogroupe Paschal Donohoe a présenté mardi son plan aux ministres des finances de l’UE pour donner un nouveau souffle au projet. Les désaccords restent profonds.
Un changement de paradigme doit nous conduire à nous débarrasser des énergies fossiles, mais aussi de faire un meilleur usage des terres et des forêts par exemple. Et la finance, accusée injustement de tous les maux, sera nécessaire pour accompagner et financer cette transition.
Le fournisseur de données financières Six a dévoilé en exclusivité à NewsManagers ce mardi 3 mai son classement annuel Alpha League Table 2022 (ex-classement Europerformance) des fonds commercialisés en France ayant produit de la surperformance dans la catégorie actions. Absent de l’édition précédente, Meeschaert Amilton Asset Management en est le grand vainqueur, avec un alpha moyen de 3,61% et une fréquence de 47,22%. La fréquence de l’alpha est importante car le classement récompense les meilleures sociétés de gestion pour la capacité de leur gestion Actions à générer de l’alpha en tenant compte des risques extrêmes et de la persistance de la surperformance. Trois maisons de gestion se distinguent en intégrant pour la première fois le Top 10 : Mandarine Gestion (9ème), Groupe La Française (6ème) et Tocqueville Finance qui de surcroit se place directement sur la 2ème place du podium. Lazard Frères Gestion (7ème) et Oddo BHF Asset Management (10ème) font également leur retour dans le palmarès en tant qu’habitués du classement. Après avoir été couronnée trois années consécutives à la tête du classement de l’Alpha League Table, cette année, la Financière de l’Echiquier se place en 4ème position. Au sein de la base EuroPerformance, 311 gestionnaires ont une gamme de fonds actions (sur 708 sociétés de gestion en France), soit une augmentation de 12 sociétés supplémentaires par rapport à l’an dernier. Et 28 sociétés de gestion d’actifs remplissaient tous les critères pour obtenir une note, comme en 2021. Elles ressortent avec 252 fonds gagnants, contre 209 supports d’investissement l’an passé. Rencontre avec Meeschaert Amilton AM et son directeur de la gestion actions, Guillaume Chaloin : Parmi les véhicules d’investissement gagnants chez Meeschaert Amilton AM, le fonds MAM France Relance (le nouveau nom de MAM France PME comme appelé dans l’entretien vidéo), labellisé Relance, se distingue tout particulièrement avec un alpha moyen de 6,86%, le plus élevé parmi les fonds du Top 10, et une fréquence moyenne récurrente tout au long de l’année. Lors de cette édition du prix, Meeschaert Amilton AM atteint un score de 1,73%. Guillaume Chaloin profite de notre rencontre pour évoquer la fusion entre Meeschaert AM et Amilton AM au sein du groupe LFPI et sa vision des marchés. Rencontre avec Tocqueville Finance et Michel Saugné, directeur de la gestion : La société de gestion détenue par La Banque Postale Asset Management est entrée pour la première fois dans le classement l’an dernier à la 17ème place et a gravi les marches de manière spectaculaire cette année. Cette progression est à mettre au crédit de la 2ème meilleure fréquence moyenne combinée au 3ème meilleur alpha moyen du classement. Michel Saugné revient pour NewsManagers sur la nouvelle mission de Tocqueville Finance au sein de La Banque Postale AM et sur les performances du fonds Tocqueville Technology ISR qui enregistre un alpha moyen de 6,19%. Rencontre avec SMA Gestion et Philippe Ezeghian, responsable de la gestion actions et matières premières : Discrète société de gestion, SMA Gestion, filiale de l’assureur SMA BTP est pourtantdans le Top 10 de l’Alpha League Table pour la 9ème année et depuis son entrée dans le classement en 2014. Si elle concède une place par rapport à l’année précédente en se plaçant à la 5ème position du classement, elle fait pourtant preuve d’une très belle régularité. Son responsable de la gestion, Philippe Ezeghian, revient pour NewsManagers sur la philosophie de gestion de ses fonds.
Quelque 163 fonds européens ont obtenu l’autorisation de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) pour être commercialisés en France, selon le décompte réalisé par NewsManagers et basé sur les données disponibles de l’AMF. Dans le détail, 45 fonds européens ont été autorisés en janvier 2022, 36 en février et 82 en mars. Sur ces 163 fonds, 59 comportaient dans leur intitulé une référence à l’investissement durable (ESG, ISR, sustainable, green, impact, Paris-Aligned Climate, biodiversité, better world, SDG), soit près d’un fonds européen sur trois (36,2%) autorisé au cours du premier trimestre 2022. Par ailleurs, 35 des 163 fonds européens autorisés durant le T1 22 par l’AMF étaient des fonds indiciels cotés (ETF), soit un produit sur cinq (21,4%).
Le courtier spécialiste en assurances immobilières prend une participation de 65% dans Cautioneo qui propose notamment une solution de garantie loyers impayés inversée.