L’actualité et la veille en matière de fonds d’investissement, ainsi que les analyses sur les grandes tendances dans l’univers de la gestion d’actifs, son activité au travers des chiffres de collectes et d’évolution des encours des différentes classes d’actifs.
Credit Suisse a plaidé coupable d’aide à l'évasion fiscale aux Etats-Unis et accepté de payer une amende record de 2,815 milliards de dollars. Il s’agit de la première banque à reconnaître sa culpabilité en deux décennies devant la justice américaine. «Compte tenu des provisions existantes à cet effet, ce règlement entraînera une charge après impôts de 1598 millions de francs suisses, qui devra être comptabilisée au deuxième trimestre 2014", précise Credit Suisse dans un communiqué.A l’issue d’une audience devant une cour fédérale de l’Etat de Virginie, le ministre américain de la Justice Eric Holder a indiqué dans la nuit de lundi à mardi que Credit Suisse a activement aidé ses clients à mentir au fisc américain en cachant des avoirs et des revenus dans des comptes en banque illégaux et non déclarés. Il aussi reproché à la banque son manque de coopération.Eric Holder a notamment fait part de fausses déclarations et de destructions de documents. Le vice-ministre américain de la justice Jim Cole a expliqué que la différence de traitement entre Credit Suisse et UBS - le numéro un bancaire helvétique a lui déboursé 780 millions de dollars pour des faits similaires en 2009, sans toutefois plaider coupable - par le manque de coopération de Credit Suisse ainsi que l’aplomb affiché durant les trois ans d’enquête.Dans un communiqué publié le 20 mai dans le sillage de la décision américaine, l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) estime que le Credit Suisse a manqué aux obligations de déterminer, limiter et contrôler les risques liés à son activité aux Etats-Unis. «La procédure de la Finma est aujourd’hui achevée et aucune mesure supplémentaire à l’encontre de Credit Suisse n’est prévue», selon le communiqué. Le gendarme des marchés financiers avait ouvert en février 2011 une enquête auprès de Credit Suisse sur les risques liés aux affaires avec des clients américains privés depuis 2000. L’organisme avait alors révélé «des violations importantes des obligations prudentielles». L'établissement s’est exposé «aux Etats-Unis à des risques juridiques et de réputation excessivement élevés», souligne la Finma, concluant que les risques s'étaient finalement «matérialisés». La note atteint 2,815 millions de dollars en tenant compte de l’amende de 196 millions de dollars infligée en février dernier par la Security and Exchange Commission. Dans le détail, le montant comprend 1,8 milliard est destiné à l’administration fiscale américaine (IRS), dont 670 millions au titre de restitution. S’y ajoutent 715 millions pour le département des services financiers de l’Etat de New York et 100 millions pour le Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale américaine.
Réalisée à partir d’un sondage mené auprès de plus de 3.000 entreprises dans 45 pays, la nouvelle étude International Business Report (IBR) de Grant Thornton révèle un fort rebond de l’optimisme des entreprises. Les données montrent que la reprise est en train de s’accélérer et, les incertitudes économiques se dissipant, il est envisageable de penser qu’elles recommencent désormais à investir au cours des mois à venir pour assurer leur croissance à moyen et long termes.
Spécialiste des institutions financières, Axiom Alternative Investments lance Axiom Equity, un FCP de droit français investi sur les actions émises par les grandes institutions financières européennes.
Les obligations d’entreprises à haut rendement entament leur troisième année de hausse consécutive et demeurent très demandées par les investisseursS’il n’y a pas encore de bulle sur la classe d’actifs, certains professionnels estiment toutefois qu’elle est aujourd’hui très bien valorisée
La volatilité a continué de dominer les marchés d’actions au mois d’avril. Malgré une saison des résultats honorables, les marchés américains ont pâti de l’extinction progressive de l’assouplissement quantitatif de la Fed et de l’approche de ses premières hausses de taux. Le discours plus menaçant de la Fed en mars a purgé les excès de valorisation de certains segments du marché d’actions, notamment les services liés à internet et la biotechnologie. Cette correction a déclenché une rotation des segments de croissance vers les actions value.
La société Varenne Capital Partners vient de lancer son fonds Varenne Global consacré aux actions internationales, Ce produit reprend les fondamentaux de Varenne Valeur, un fonds éligible au PEA investi sur les valeurs européennes
La plupart des mesures de réforme prévues par le programme de réglementation financière de l’UE étant désormais adoptées, la Commission européenne a publié le 15 mai un premier bilan complet de ce programme dans son ensemble. Cette analyse économique expose comment les réformes mises en œuvre vont donner naissance à un système financier plus sûr et plus responsable, en renforçant la stabilité financière, en approfondissant le marché unique des services financiers et en le rendant plus efficient, tout en améliorant son intégrité et la confiance dont il jouit. «Ce premier bilan atteste de nombreuses synergies positives entre des règles qui se complètent et se renforcent mutuellement. Les avantages l’emportent également sur les coûts lorsque l’on examine chaque mesure individuellement. Globalement, ce bilan montre que nous avons atteint nos objectifs: notre programme de réglementation financière est en train de donner naissance à un système financier plus stable et plus responsable, qui fonctionne au bénéfice de l’économie et des citoyens de toute l’UE», selon le commissaire chargé du marché intérieur et des services, Michel Barnier.Le paquet publié par la Commission se compose d’une communication intitulée «Un secteur financier réformé pour l’Europe» et d’une analyse économique détaillée, expliquant comment les réformes remodèlent le secteur financier et les avantages qui en découlent. La communication rappelle les objectifs qui ont guidé la Commission, passe en revue les réformes qu’elle a proposées et fait le point de leurs principaux effets tels qu’ils peuvent d’ores et déjà être observés.
L’ AMF a annoncé hier, sur son site, avoir prononcé à l’encontre de la société Turgot Asset Management une sanction pécuniaire d’un montant de 80 000 euros. Cette décision fait suite à un contrôle à la fin 2011 du respect par la société de ses obligations professionnelles en application des articles L. 621-9-2 2° et R. 621-31 du code monétaire et financier.
La directive Aifm (Alternative investment fund manager) entrée en vigueur le 22 juillet 2013 sera pleinement effective à partir du 22 juillet 2014. En effet c’est à cette date qu’une société de gestion française dont au moins l’un des fonds d’investissement est considéré comme alternatif (FIA), « et dont l’encours dépasse un certain seuil », devra avoir obtenu l’agrément AIFMD de l’AMF.
Selon les derniers chiffres de l’Insee, En avril 2014, l’indice des prix à la consommation (IPC) est stable après une hausse de 0,4 % en mars 2014. Sur un an, il augmente de 0,7 % (après +0,6 % en mars 2014). Hors tabac, il est également inchangé en avril 2014 et croît de 0,6 % sur un an. Corrigé des variations saisonnières, l’IPC se replie de 0,2 % en avril 2014.
Le fonds DNCA Invest Italian Opportunities élargit son univers d’investissement à l’Espagne, au Portugal et à la Grèce et prend le nom de DNCA Invest South European Opportunities.
Dans sa dernière étude annuelle menée auprès d’investisseurs particuliers au niveau mondial ayant un patrimoine net investissable égal ou supérieur à 143.000 euros, Natixis Global Asset Management constate que Les investisseurs internationaux sont plus optimistes cette année, 37 % déclarant que leur situation financière est meilleure qu’il y a 12 mois. Cette tendance se retrouve également en France, la proportion des investisseurs estimant leur situation financière en amélioration au cours des 12 derniers mois étant passée de 15 % en 2013 à 25 % cette année. Le regain d’optimisme général se reflète également dans le recul des incertitudes sur le plan économique et politique au niveau mondial. Seuls 30 % des investisseurs français se disent préoccupés à ce sujet, contre 57 % il y a un an. La proportion des investisseurs se déclarant très préoccupés par la question de la dette européenne a chuté de 63 % à 35 %. De même, les craintes des investisseurs relatives à la situation financière de leur pays ont reculé, passant de 60 % à 26 %.
Henderson Global Investors lance le Henderson Horizon Global Equity Income Fund, compartiment de sa SICAV de droit luxembourgeois Henderson Horizon. Le fonds répliquera le Henderson Global Equity Income Fund (OEIC), véhicule de droit anglais géré par Andrew Jones et Ben Lofthouse et dont les encours dépassent les 680 millions de livres sterling soit 817 millions d’Euros. Alex Crooke, Directeur de la gestion actions internationales à fort rendement, cogèrera le fonds avec Andrew Jones et Ben Lofthouse. Il bénéficie de plus de 23 ans d’expérience dans l’investissement et gère également le Global Equity Income, dans sa version de droit US. Son équipe de gestion, composée de 11 collaborateurs, couvre le monde entier et gère plus de 8 milliards de Livres sterling d’encours soit 9,6 milliards d’Euros.
Tikehau Investment Management (Tikehau IM) ajoute une nouvelle corde à son arc. Reconnue sur le marché pour sa gestion obligataire, la société de gestion entend désormais gagner ses lettres de noblesse sur le terrain de la gestion actions. Tikehau IM vient ainsi d’annoncer son intention d’élargir sa gamme dédiée à cette classe d’actifs en s’appuyant, dans un premier temps, sur son fonds Tikehau InCA («Income Cross Assets»), une sicav diversifiée de droit français composée d’actions et d’obligations qui, depuis son lancement, était géré pour un seul client de la compagnie. «Dans un premier temps, nous avons ouvert notre fonds Tikehau InCA à la souscription auprès d’investisseurs particuliers et institutionnels, explique Thomas Friedberger, responsable de la gestion actions chez Tikehau IM. Par la suite, nous allons lancer de nouveaux fonds actions.»Ces nouveaux produits, véritable fer de lance de sa stratégie de développement de son activité de gestion actions, devraient être lancés sur le marché «le plus tôt possible», avance Thomas Friedberger. «Nous sommes en cours de rédaction des prospectus, ajoute-t-il. L’idée est d’abord d’apporter du capital d’amorçage, de les ‘seeder’, puis d’avoir un peu de track record. Mais l’objectif est clairement d’avoir une gamme actions plus étoffée dans un avenir proche.»Ces nouveaux véhicules seront ouverts à la souscription auprès d’une clientèle élargie. Tikehau IM souhaite en effet cibler «les clients privés, les family offices et les institutionnels pour leur poche de gestion diversifiée pour le fonds diversifié, indique Thomas Friedberger. Pour la gestion actions, Tikehau IM cible une clientèle large à la fois institutionnelle et clients privés.»Pour se différencier de la concurrence sur ce terrain de la gestion actions, Tikehau IM entend bien rester fidèle à la philosophie qui a fait son succès sur la dette. «Nous nous distinguons par notre expertise de l’analyse crédit, que nous appliquons bien sûr au crédit mais aussi à l’univers des actions, par un actionnariat et des partenaires qui sont des entrepreneurs et nous permettent ainsi de bien comprendre les sociétés dans lesquelles nous prenons des expositions et, enfin, par notre stratégie visant à marier une gestion de conviction avec l’utilisation de dérivés simples pour piloter la volatilité et l’exposition des fonds, énumère Thomas Friedberger. Cette philosophie se retrouvera aussi dans nos fonds actions.»Pour l’heure, la gestion actions reste très modeste, son fonds Tikehau InCA pesant 40 millions d’euros d’encours alors que la société de gestion gère un total de 2,3 milliards d’euros d’actifs. Toutefois, Tikehau IM ne cache pas ses ambitions, tout en restant volontairement discrets sur ses objectifs chiffrés. «Les ambitions du groupe sont grandes, avance Thomas Friedberger. Le groupe gérait 200 millions d’euros sur la dette en 2008 et il est aujourd’hui à 2,3 milliards d’euros. Nous souhaitons faire de Tikehau IM est un acteur important dans l’univers des actions.»
Début d’année en fanfare pour Amundi. La société de gestion d’actifs, filiale commune du Crédit Agricole et de Société Générale, a engrangé 6,3 milliards d’euros de collecte nette au cours du premier trimestre 2014. Cette collecte a été tout particulièrement tirée par les institutionnels (4,9 milliards d’euros), les corporates (1,2 milliard d’euros) et les distributeurs tiers (1,3 milliards d’euros). A contrario, la situation est plus contrastée dans les réseaux. Si les réseaux internationaux affichent une collecte nette de quelque 500 millions d’euros, les réseaux France subissent une décollecte de 1,6 milliard d’euros sur les trois premiers mois de l’année 2014.Grâce à cette bonne dynamique sur le front de la collecte, les encours d’Amundi se rapprochent du seuil des 800 milliards d’euros, ressortant à 796,5 milliards d’euros à fin mars, en progression de 2,5 % par rapport à fin 2013 (contre 777,1 milliards d’euros) et une croissance de 5% par rapport à fin mars 2013 (758,5 milliards d’euros).A l’issue du premier trimestre, le produit net bancaire d’Amundi enregistre une croissance modeste de 0,2%, à 351 millions d’euros, tandis que son résultat brut d’exploitation accuse un repli de 3%, à 154 millions d’euros. A fin mars 2014, le résultat net part du groupe d’Amundi s’établit à 75 millions d’euros, en baisse de 5,2% par rapport au premier trimestre 2013.
Eligible au nouveau dispositif fiscal PEA-PME et disponible en assurance-vie et en compte-titres ordinaires, Federal multi PME est un fonds de fonds de classification « Actions des pays de l’Union Européenne ». Sur la période de placement recommandée, son objectif est d’obtenir une performance supérieure à celle d’un indice de référence composé à 50 % de l’indice Stoxx Europe Small 200 (net return) et à 50 % de l’indice CAC PME (net return). Le fonds sera exposé entre 60 % minimum et 100 % maximum en actions.
Malgré la crise en Ukraine, le paysage de l’investissement se caractérisait fin avril par un degré surprenant de stabilité avec des politiques monétaires toujours très stables, une volatilité à des niveaux très bas et du rendement toujours très difficile à trouver.Dans ce contexte, les fonds d’actions ont attiré durant la semaine au 30 avril 4,12 milliards de dollars malgré des souscriptions dans les fonds d’actions émergentes tombées à leur plus bas niveau depuis fin mars, selon les données communiquées par EPFR Global.Les fonds obligataires ont encore drainé 3,83 milliards de dollars, ce qui porte la collecte depuis le début de l’année à plus de 50 milliards de dollars. Les fonds obligataires suédois ont notamment collecté 410 millions de dollars durant la semaine sous revue alors que les fonds obligataires espagnols, très recherchés l’an dernier, ont subi une décollecte de 300 millions de dollars. Les fonds monétaires ont de leur côté enregistré une décollecte nette de plus de 25 milliards de dollars.Du côté sectoriel, les entreprises de services aux collectivités ont été les plus recherchées, affichant un gain moyen de 0,79% sur la semaine. En deuxième position tant en termes de collecte que de performance, les fonds d’infrastructures ont attiré 390 millions de dollars durant la semaine sous revue pour un gain moyen de 0,62%.
L’UFF et Legal & General ont tous les deux choisis Extend AM sur les actifs tangiblesLa société de gestion décline son processus sur les hôtels mais aussi un univers élargi de PME
En moyenne, les marchés d’actions affichent une hausse modérée sur les dernières semaines mais cela masque des évolutions contrastées: on constate un rebond marqué des actions émergentes, une bonne performance des actions européennes, une relative stabilité des marchés américains et une baisse du marché japonais. La performance des produits obligataires a encore été soutenue par la baisse des taux sur les obligations souveraines et, pour les émetteurs plus risqués, par une nouvelle réduction des marges de crédit. Ce sont notamment les pays périphériques de la zone euro qui ont le plus bénéficié de ce mouvement. Le meilleur exemple en est la Grèce, qui a pu émettre 3 milliards d’euros à cinq ans, sa première émission depuis 2010.
Novethic constate en 2013 un ralentissement de la croissance des encours des fonds ISRPlus qu’un désintérêt des investisseurs, ces chiffres reflètent les difficultés à harmoniser le concept
L’Agefi Actifs . - Vous avez procédé dans votre bilan 2013 à une refonte de la présentation des statistiques de l’une des formes que prend l’investissement responsable, l’intégration ESG. Pourquoi ?
Au risque d’implosion de la zone euro par la crise des dettes souveraines s’est substitué avec force le risque « émergent », L’inversion de ces trajectoires et la redistribution des risques qui en résulte appellent logiquement une lecture nouvelle des marchés
Depuis un peu plus d’un an en Europe et deux ans aux Etats-Unis, les introductions en bourse ont fortement redémarré. , Si certaines d’entre elles recèlent un fort potentiel de performance, Cédric Chaboud, gérant et président directeur général de la SPGP, explique qu’il faut savoir saisir les opportunités au niveau mondial – et pas seulement en France – et demeurer sélectif dans le choix de ses investissements.
State Street Global Exchange a publié aujourd’hui les résultats de l’indice de confiance des investisseurs « State Street Investor Confidence Index » (ICI) pour le mois d’avril 2014.