L’actualité et la veille en matière de fonds d’investissement, ainsi que les analyses sur les grandes tendances dans l’univers de la gestion d’actifs, son activité au travers des chiffres de collectes et d’évolution des encours des différentes classes d’actifs.
Le projet de loi Pacte introduit la possibilité pour l’épargnant particulier de rendre éligibles au plan d’épargne en actions PME (PEA-PME) les titres émis dans le cadre du financement participatif. Mais pourquoi ne pas aller plus loin ?
La transition s’organise chez Carmignac. Hier, la société de gestion a en effet annoncé la nomination de David Older en tant que gérant officiel du fonds Carmignac Investissement (3,9 milliards d’euros d’actifs sous gestion), un fonds qu’Edouard Carmignac, 71 ans, supervisait seul depuis 1989. Il va également prendre en charge le portefeuille actions du fonds phare Carmignac Patrimoine, étant nommé co-gérant du fonds aux côtés d’Edouard Carmignac et Rose Ouahba, responsable de l’équipe obligataire.Arrivé chez Carmignac en 2015 en tant que gérant actions senior spécialisé sur les secteurs des technologies, des télécoms et des médias, David Older a été promu responsable de l’équipe actions début 2017. Il fait également partie de l’équipe de direction des investissements créée par Edouard Carmignac rassemblant les gérants les plus expérimentés parmi lesquels Rose Ouahba, Frédéric Leroux et Didier Saint-Georges. « Sa longue expérience en matière de génération d’alpha a déjà grandement contribué à la performance de nos portefeuilles actions globales, explique la société de gestion dans un communiqué. Dans un environnement de marché qui va rester complexe, les compétences reconnues de David Older pour tirer parti du meilleur de son équipe d’experts, analystes et gérants, constitueront une source déterminante et durable de génération d’alpha pour Carmignac Investissement. »Edouard Carmignac ne lâche toutefois pas les rênes de la gestion. Il demeure toujours directeur des investissements et co-gérant de Carmignac Patrimoine. Cette montée en puissance de David Older doit lui permettre «de se concentrer sur l’allocation globale stratégique du fonds». « Je dispose désormais de la richesse de talents nécessaire pour que je puisse concentrer mon attention sur le façonnement de fortes convictions de marché, essentielles à la performance de long terme, explique Edouard Carmignac, cité dans un communiqué. Cela est rendu possible par la confiance totale que j’accorde à David Older en étendant la délégation de gestion des portefeuilles actions globales, déjà importantes, et qui a été accrue au fil des ans. »Par ailleurs, à compter du 14 septembre, la gestion financière du fonds Carmignac Investissement sera déléguée en totalité à Carmignac Gestion Luxembourg, filiale de Carmignac Gestion S.A., a indiqué la société de gestion dans un communiqué.
Parmi les grands départs, on notera que Nolan Hoffmeyer n'est plus cogérant du fonds Pictet Digital, Simon Gottelier et Arnaud Bisschop ne sont plus les gérants du fonds Pictet Water et Frédéric Dupraz n'est plus gérant du fonds Pictet Security.
Sur ses marchés principaux que sont la Suisse, la France, la Belgique, l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie et le Luxembourg, EdRAM veut accroître sa part de marché. ,
Après avoir invité à participer à sa commission Techno, les acteurs de la Fintech, de la Regtech et plus largement les offreurs de solutions numériques à destination de ses membres, l'Anacofi vient de publier un document de synthèse des offres.
L’AMF alerte sur le risque d’influence sur les cours de bourse, constatant une « augmentation du nombre d’informations diffusées, sur internet et les réseaux sociaux », sur des émetteurs faisant l’objet de spéculation à la baisse, notamment par un volume de ventes à découvert important.
Après deux années fastes, la gestion d’actifs pour compte de tiers de Swiss Life Asset Managers marque le pas sur le marché français. Le premier semestre s’est terminé sur des flux nets négatifs de 1 milliard d’euros, après deux années de forte croissance et des entrées nettes de 3 milliards d’euros en 2017 et de 4,1 milliards d’euros l’année précédente, a indiqué ce 30 août à Paris la société de gestion de l’assureur suisse. Les actifs gérés ressortent ainsi à 22,9 milliards d’euros, en recul de 3% par rapport à la fin décembre 2017. Cela dit, Frédéric Bôl, le nouveau CEO de Swiss Life Asset Managers France, par ailleurs président de l’Aspim relève que si les produits de taux marquent une baisse de 16%, les fonds multi-actifs affichent une hausse de 11%, les fonds actions de 7% et l’immobilier de 2%.A part ce passage à vide de l’activité pour compte de tiers, toutes les autres activités affichent d’excellents résultats. C’est ainsi que l’activité de gestion pour compte propre a apporté une bonne contribution aux revenus financiers de Swiss Life France grâce à la réévaluation positive de certains actifs immobiliers, la distribution de dividendes du fonds actions dédié et à la poursuite de la politique de diversification des investissements. Les actifs gérés s’inscrivaient fin juin à 23,9 milliards d’euros, en progression de 2% par rapport à fin décembre 2017.Du côté de la banque privée, le semestre s’est bouclé sur une collecte nette positive de 305 millions d’euros portée par les réseaux d’assurance et les banquiers privés, aussi bien sur les fonds Swiss Life Gestion Privée (+44 millions d’euros) que sur les produits structurés (+244 millions d’euros). Les actifs sous gestion s'élevaient fin juin à 5,13 milliards d’euros, en hausse de 2% par rapport à la fin 2017 grâce à la collecte et malgré un effet marché négatif de 216 millions d’euros sur la période.Du côté de l’assurance vie, le chiffre d’affaires a augmenté de 24% à 1,71 milliard d’euros, porté par une forte croissance en épargne (+31%), mais également en retraite (+12%), le tout avec une bonne proportion de primes uniques (+30%). La collecte nette a poursuivi sa progression à 0,9 milliard d’euros. Swiss Life souligne la très bonne qualité de la production avec une part d’UC (notamment produits structurés, fonds patrimoniaux et immobilier) dans le chiffre d’affaires de 54%, en hausse de 3 points par rapport au premier semestre 2017 et près de deux fois supérieure à celle du marché (30%). Le chiffre d’affaires total (avec santé/prévoyance et dommages) s'établit à 2,55 milliards d’euros, en progression de 15% dans un marché de l’assurance en croissance de 5%. Le résultat opérationnel se maintien à un bon niveau, à 130 millions d’euros à fin juin 2018. Un résultat légèrement en retrait de 3% lié au timing de réalisation des plus-values.Dans ce contexte, le groupe Swiss Life est en train de boucler son plan stratégique triennal et de préparer le prochain plan 2019-2021 qui sera présenté courant novembre. Côté français, les bons résultats du premier semestre et la perspective d’une nouvelle très bonne année 2018 traduisent la poursuite du développement de Swiss Life France auprès de ses marchés cibles, la clientèle patrimoniale, professionnelle et les entreprises. On peut imaginer que le prochain plan ne s'écartera pas fondamentalement de cette voie. En attendant, Swiss Life concentre ses efforts sur la digitalisation. Alors que le groupe vient de nommer un responsable groupe pour la transformation digitale, Swiss Life France, sous la houlette de Tanguy Polet, directeur de la division clients et transformation digitale, intègre progressivement la dimension digitale dans toutes les activités, notamment pour améliorer l’expérience client (origination, portails dématérialisés...) et pourquoi pas, capter au passage de nouveaux clients. Au niveau du groupe, les travaux en cours sur la création d’un robo-adviser devraient déboucher sur une première version d’ici à la fin de l’année.
La période estivale a été marquée par un retour du stress sur les marchés financiers, notamment émergents. Les disparités géographiques se sont accrues au cours des derniers mois. C’est sans doute le point le plus significatif aujourd’hui. D’un côté, la situation dans les pays développés est positive : aux États-Unis, la croissance devrait se maintenir à un niveau élevé autour des 2.5%. Au 2ème trimestre 2018, elle a même atteint un pic à 4.1%, dû au bonus fiscal de D. Trump. Ce cycle de reprise, débuté en juin 2009, est le 2ème plus long de l’histoire de l’économie américaine (le plus long ayant duré 120 mois, de mars 1991 à mars 2001). Il explique, entre autres, les niveaux records atteints par le S&P500. A court terme, il faudra néanmoins rester attentif aux élections de mi-mandat en novembre prochain, ainsi qu’à la poursuite du resserrement monétaire mené par la FED.
À défaut d’être sanglant, l’été n’a pas fait redescendre les tensions internationales qui se sont fait jour au début de l’année. La guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis est même montée d’un cran puisque chacun à Washington et à Pékin, dispose non seulement de sa liste de produits taxés pour « protéger » ou « riposter » mais également d’un second inventaire prêt à s’y ajouter. Et peu importe aux États-Unis si les décisions prises par la Maison blanche peuvent pénaliser l’industrie en portant sur des biens intermédiaires dont cette dernière a besoin. Pour Donald Trump, la stratégie de la taxation se présente d’ailleurs comme une arme bien huilée à laquelle il est permis aussi de recourir pour mettre au pas des pays peu enclins à courber l’échine. La Turquie – et surtout son économie - en fait actuellement les frais, qui pour refuser la libération d’un pasteur américain accusé d’espionnage,a provoqué l’ire du fantasque président américain.
La croissance de l’économie américaine au deuxième trimestre a été relevée à 4,2% en rythme annualisé, au plus haut depuis près de quatre ans, contre 4,1% en première estimation, selon une deuxième estimation publiée hier par le département du Commerce. Cette révision, supérieure aux attentes des économistes, s’explique principalement par une hausse des investissements des entreprises en logiciels plus importante qu’initialement annoncé et par un recul des importations, notamment de pétrole. Par rapport au deuxième trimestre 2017, le produit intérieur brut américain affiche une progression de 2,9%, contre 2,8% en première estimation.
Le dernier indépendant français de la gestion ISR serait en discussions avec l’assureur italien Generali, qui souhaite constituer une plate-forme de gestion multiboutique.
Haas Gestion vient d'annoncer le renforcement de son équipe de gestion avec la nomination de Didier Roman en qualité de responsable de la gamme Actions...
Le groupe entend « tirer profit du fort potentiel de croissance caractérisant les sociétés qui trouvent des solutions intelligentes aux défis liés à l’accélération de l’urbanisation ».
Les dividendes ont augmenté de 12,9% à l'échelle internationale au cours du deuxième trimestre par rapport à la même période l’an dernier, à 497,4 milliards de dollars US, atteignant aisément un nouveau record, selon l’indice Janus Henderson des dividendes mondiaux. Les dividendes totaux ont augmenté dans quasiment toutes les régions du monde. Des records ont été enregistrés dans 12 pays, dont la France, le Japon et les États-Unis, qui font partie des plus importants contributeurs à l’indice. L’indice Janus Henderson des dividendes mondiaux a atteint le nouveau sommet de 182 à la fin du trimestre, ce qui signifie que les dividendes mondiaux ont augmenté de plus de quatre-cinquièmes depuis 2009. Les effets de change ont exagéré la performance des dividendes totaux. Les paiements mondiaux ont toutefois, en termes sous-jacents, la mesure des tendances de base de Janus Henderson, augmenté de 9,5%, la hausse la plus rapide en trois ans. Le deuxième trimestre est dominé par l’Europe hors Royaume-Uni, les deux-tiers des dividendes de la région étant payés au cours de la période. La croissance de la région a été la plus solide depuis le deuxième trimestre 2015, en termes de dividendes sous-jacents. Les sociétés européennes ont versé le montant record de 176,5 milliards de dollars US, une augmentation de 18,7% par rapport au deuxième trimestre 2017, la hausse des bénéfices réalisés par les sociétés en 2017 alimentant les dividendes. Les dividendes sous-jacents ont augmenté de 7,5%, après ajustement de la solidité des devises européennes par rapport au deuxième trimestre 2017, et de facteurs moins importants. La France, l’Allemagne, la Suisse, les Pays-Bas, la Belgique, le Danemark et l’Irlande ont tous atteint de nouveaux records. Seule une poignée de sociétés ont réduit leurs dividendes, dont Deutsche Bank, EDF et Crédit Suisse. Les distributions ont augmenté de 4,5% aux États-Unis pour atteindre le montant record de 117,1 milliards de dollars US. Les dividendes sous-jacents ont augmenté de 7,8% après ajustement de la baisse des dividendes extraordinaires et des changements effectués au sein de l’indice, ce qui correspond à la progression la plus rapide en deux ans. Même si leur progression a été légèrement inférieure à la moyenne au cours du deuxième trimestre, les dividendes des Etats-Unis ont augmenté plus régulièrement que ceux des autres pays, ne diminuant que sur quatre trimestres au cours des dix dernières années. Seule une société américaine sur 50 a réduit son dividende. La plus importante d’entre elles a été GE, dont la baisse a entrainé une diminution d’un dixième du taux de croissance des dividendes des Etats-Unis, la société ayant entrepris un programme de restructuration et essayant de réduire ses dettes. Les dividendes canadiens ont une fois de plus surpassé ceux des Etats-Unis. Le deuxième trimestre marque un point culminant saisonnier pour le Japon et la croissance rapide de 14,2% des dividendes totaux (12,3% pour les dividendes sous-jacents) a donc eu une incidence importante sur le total mondial. Les 35,9 milliards de dollars US de dividendes versés marquent un record pour les dividendes japonais, avec de grandes sociétés telles que NTT DoCoMo et Mitsubishi Corp les augmentant de quasiment 25%. Dans le reste de l’Asie, la croissance spectaculaire des dividendes totaux a été gonflée par d’importants dividendes extraordinaires, mais la croissance sous-jacente est également impressionnante : elle a été de 13,5% à Hong Kong et de 46,9% à Singapour. Le groupe bancaire DBS à Singapour a profité de l’augmentation des bénéfices et des excédents de capital pour fortement accroître son dividende et la société a représenté la moitié de la croissance des dividendes du pays. A Hong Kong, China Mobile est la société qui a le plus contribué à la croissance. Et dans les pays émergents, la société chinoise Sinopec, le plus grand raffineur pétrolier au monde, a quasiment triplé son dividende grâce à l’amélioration de ses marges de raffinage et à une meilleure composition du chiffre d’affaires. La solide croissance enregistrée à travers le monde signifie que Janus Henderson a revu ses prévisions de croissance des dividendes sous-jacents à la hausse pour 2018, de 6% à 7,4%. Le retour du dollar US devrait toutefois affecter cette amélioration. Les dividendes seront convertis à des taux de change moins favorables au cours du deuxième semestre et Janus Henderson continue donc de prévoir que les dividendes atteindront 1358 milliards de dollars US, ce qui représente une croissance de 8,6% des dividendes totaux par rapport à l’année précédente. “Le deuxième trimestre a dépassé nos attentes dans toutes les régions du monde, avec des paiements records et une solide croissance, et il est fort possible que cette tendance se poursuive. Même dans les régions moins favorisées, telles que l’Europe, les dividendes continuent d’augmenter, stimulés par la poursuite de la croissance économique et des bénéfices. A plus long-terme, l’impact sur le commerce international de l’intensification de la guerre commerciale avec les États-Unis pourrait avoir une incidence négative sur la rentabilité des sociétés, bien que son ampleur soit largement incertaine à l’heure actuelle. Nous restons néanmoins optimistes quant à la poursuite de la croissance globale des bénéfices des sociétés l’an prochain. Les taux de distribution dans certaines régions clés du monde, comme le Japon, pourraient également continuer d’augmenter. Les dividendes sont, dans tous les cas, moins volatiles que les bénéfices, et nous sommes confiants quant à la poursuite de l’augmentation des dividendes sous-jacents à l'échelle internationale en 2019. La trajectoire du dollar pourrait affecter le taux de croissance des dividendes totaux l’an prochain, mais les effets de change sont minimes sur les dividendes à long-terme», a commenté Ben Lofthouse, directeur de la gestion actions internationales à haut dividende chez Janus Henderson.
WeSave, fintech positionnée sur l’épargne digitale, a communiqué les performances réalisées sur son contrat d’assurance-vie WeSave Patrimoine placé sous mandat d’arbitrage.
D’une semaine sur l’autre, de grands intervenants de la Place révèlent leur politique d’investissement par classes d’actifs et zones géographiques , Une rendez-vous pendant six mois avec trois partenaires choisis par la rédaction de L'agefi Actifs afin de décrypter leurs allocations
Des banques ont à nouveau ajusté leurs barèmes à la baisse, avec des taux inférieurs à 1,50 % pour les meilleurs dossiers, Le marché reste très favorable à l’emprunt immobilier, une tendance qui devrait durer jusqu’à la fin de l’année,