La Bourse méfiante après l’annonce d’augmentation de capital d’Amundi
L’action Amundi chutait de 1,5% mardi à la mi-journée après l’annonce des détails de l’augmentation de capital du premier gestionnaire d’actifs européen en vue du rachat de Pioneer, financé en partie par cet appel au marché. La filiale de gestion d’actifs du Crédit Agricole compte lever 1,4 milliard d’euros.
L’opération, avec maintien du droit préférentiel de souscription, prévoit comme parité une action nouvelle pour cinq actions existantes et un prix unitaire de souscription de 42,50 euros.«Le produit de l’augmentation de capital permettra à Amundi de financer une partie du prix de cette acquisition, qui s'élève à 3,54 milliards d’euros, sous réserve de certains ajustements», a indiqué Amundi dans un communiqué.
Le solde de l’acquisition sera financé à hauteur d’environ 1,5 milliard d’euros par les ressources disponibles d’Amundi en utilisant du capital excédentaire et à hauteur d’environ 600 millions d’euros par de la dette senior et subordonnée, a-t-il ajouté.
Le 12 décembre, Amundi a annoncéle rachat de la filiale du groupe italien Unicreditet la signature d’un partenariat stratégique de long terme avec Unicredit pour la distribution des produits de gestion d’actifs.
Plus d'articles du même thème
ETF à la Une
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions