Accélération de la croissance du capital-investissement en 2016
En 2016, les professionnels du capital-investissement français ont levé 14,7 milliards d’euros d’épargne mondiale, une hausse de 51 % par rapport à 2015. Ces capitaux seront majoritairement investis au cours de cinq prochaines années dans les entreprises françaises, précise l’Association française des investisseurs pour la croissance (Afic).
La part des investisseurs étrangers progresse par rapport à la moyenne de ces dix dernières années. Ils totalisent 45 % du total de la levée en 2016 (vs 37% de 2006 à 2015). En 2016, les caisses de retraite, fonds de fonds et fonds souverains étrangers représentent une part significative et en forte croissance. Les banques et compagnies d’assurance françaises font un retour remarqué, avec une forte progression.
Toujours selon l’association, en 2016, les acteurs du capital-investissement français ont investi 12,4 milliards d’euros dans l’accompagnement et l’accélération d’entreprises engagées dans des projets de croissance. Il s’agit de la 4ème année de croissance consécutive, en progression de 15 % par rapport à 2015.
Plus d'articles du même thème
ETF à la Une
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions