Assurance vie : la collecte reste dans le vert en mars

La collecte nette d’assurance vie s’établit à 1,5 milliard d’euros en mars, soit 5,5 milliards depuis le début de l’année, selon la fédération française de l’assurance (FFA).
Le montant des cotisations collectées par les sociétés d’assurances au cours des trois premiers mois de 2018 est de 36,3 milliards d’euros (34,1 milliards d’euros sur la même période en 2017). Les versements sur les supports unités de compte représentent 10,8 milliards d’euros, représentant 30 % des cotisations selon la fédération. Les prestations versées par les sociétés d’assurances sur la même période s'élèvent à 30,8 milliards d’euros.
L’encours des contrats d’assurance-vie (provisions mathématiques + provisions pour participation aux bénéfices) s’élève à 1.681 milliards d’euros à fin mars 2018, en progression de 2 % sur un an, selon la FFA. «En règle générale, le mois de mars réussit, assez bien à l’assurance vie. Sur ces vingt dernières années, seuls deux mois de mars ont connu une décollecte, en 2012 et en 2017 (respectivement 1,4 milliard d’euros et 100 millions d’euros)», analyse Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’épargne. Maisle moisécoulé resteratoutefois «mi-figue, mi-raisin, avec certes une collecte positive mais en pente douce par rapport au début de l’année ».
Les mesures à venir sur le front de l’assurance vie ne devraient pas peser trop sur le placement préféré des Français : « si dans un premier temps, les épargnants ont pu craindre que le projet de loi Pacte modifie le régime de l’assurance vie, les dernières déclarations de Bruno Le Maire (...)peuvent rassurer les épargnants. Les modifications devraient concerner les fonds «eurocroissance» qui depuis leurs débuts n’ont pas trouvé leur clientèle ainsi que l’épargne retraite », conclut le Cercle de l'épargne.
,
,
Plus d'articles du même thème
-
Le risque de surenchère tarifaire tétanise les marchés
La riposte de la Chine aux tarifs douaniers réciproques de Donald Trump a exacerbé le risque d'escalade et de récession, plongeant les marchés financiers encore davantage dans la tourmente. Wall Street accuse sa pire chute depuis la crise Covid. L'Europe efface ses gains de 2025. Les investisseurs fuient vers les emprunts d'Etat. -
Les gestions ont amorcé leur désengagement des actions
Pour la première fois depuis septembre 2024, les actions pèsent moins de la moitié des portefeuilles du Panel Allocation. Les gérants se rapatrient sur le cash et les actifs alternatifs. -
Les obligations d’entreprises n’intègrent pas le risque de récession
La probabilité de récession a nettement progressé depuis l'annonce de tarifs douaniers «réciproques» par Donald Trump et la riposte de la Chine, sauf sur le marché du crédit qui semble vulnérable.
ETF à la Une
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions