Le sénateur et rapporteur général de la commission des finances bien connu de la Place pour son rapport «Payer moins et gagner plus», enfonce le clou avec une proposition de loi qui en reprend lesprincipales conclusions. Avec un leitmotiv : les frais de l’épargne.
La Première ministre a réaffirmé le principe de la réforme qu'elle déclare vouloir mener en lien étroit avec les corps intermédiaires, sans s'engager sur un âge de départ.
Frédéric Oudéa, directeur général de la Société Générale, devient le vice-président de la FBF et Philippe Heim, président du directoire de la Banque Postale, trésorier.
Un partenariat avec la société de gestion Triodos Investment Management en France doit permettre à ses clients de renforcer leur contribution au développement de l'inclusion financière via le fonds Triodos Microfinance.
La société de gestion Mirova, dédiée à l’investissement durable et affiliée de Natixis Investment Managers, a fait inscrire un point à l’ordre du jour de l’assemblée d’Orpea, qui se tiendra le 28 juillet. Le gestionnaire demande que soient présentés aux actionnaires par la nouvelle direction générale: les priorités identifiées pour la direction et le conseil d’administration dans les prochains mois, les premières démarches mises en œuvre pour entamer la transition du groupe vers des pratiques durablement restaurées, sa vision de la gouvernance dans le contexte d’une entreprise intrinsèquement liée aux enjeux sociétaux et les actions qu’il reste à mener pour mettre en place une gouvernance partenariale, et l’horizon de temps auquel les investisseurs peuvent s’attendre pour obtenir des engagements précis dans le cadre d’un plan stratégique et RSE détaillé. Mirova, actionnaire représentant 4,36% du capital à fin mars 2022, est investisseur depuis huit ans du groupe Orpea et a été lourdement affectée par la chute du titre. «Au-delà des réponses qui nous seront présentées à l’assemblée générale, nos attentes restent nombreuses pour ces prochains mois et, si les engagements sont pris rapidement, ces prochaines années», a déclaré Mirova dans un communiqué.
Le procès se rapproche pour H2O AM dans l’affaire Windhorst. Le Tribunal de commerce de Paris a donné gain de cause à de nombreux plaignants souhaitant obtenir des pièces de la part de la société de gestion, ancienne affiliée de Natixis IM, afin de calculer leurs préjudices pécuniaires, a appris Newsmanagers. Une ordonnance prononcée le 8 juin, et qui n’a pas été pour le moment rendue publique, contraint H2O AM à transmettre plusieurs dizaines de documents concernant ses investissements dans les obligations du groupe Tennor (propriété de LarsWindhorst), et certains de ses choix de gestion, selon plusieurs sources proches du dossier. La certification de ces documents a été confiée à une figure centrale de la gestion d’actifs en France: Eric Pinon. Le président sortant de l’Association française de la gestion (AFG) a ainsi été nommé «technicien constatant», et a pour mission de vérifier l’adéquation, l’exhaustivité et la sincérité des pièces transmises par H2O AM au regard de l’ordonnance prononcée par le juge. Il ne s’agit pas d’un rôle d’expert judiciaire, puisqu’il n’émettra pas d’avis. Son rapport devra être rendu d’ici quatre mois. Interrogés par la rédaction, les deux avocats représentant les différents demandeurs ont confirmé ces informations. «Il est très rare d’obtenir à la fois l’expert sollicité et toutes les pièces demandées avec un niveau de granularité aussi fin. Cela laisse penser que le tribunal a pris conscience de la gravité de cette affaire et de l’urgence pour les investisseurs», commente Maître Guillaume-Denis Faure, du cabinet Simmons & Simmons, avocat de la société de gestion allemande Sauren, qui s’est jointe aux demandeurs en cours de procédure. De son côté, H2O AM n’a pas souhaité communiquer sur ce sujet. Cette décision du tribunal fait suite à une assignation de H2O AM en référé-probatoire fin septembre 2021 par le Collectif Porteurs H2O, qui réunit des investisseurs ayant des avoirs dans les side pockets, des fonds de cantonnement constitués des obligations illiquides du groupe Tennor. Le collectif, représenté par Maître Dominique Stucki, souhaitait alors « clarifier les responsabilités encourues dans la gestion de différents OPCVM grand public (H2O Allegro, H2O MultiStrategies et H2O MultiBonds, H2O Adagio, H2O Moderato, H2O MultiEquities, H2O Vivace) ayant subi des pertes considérables au titre d’investissements réalisés entre 2015 et 2019 dans des actifs notoirement illiquides ». H2O AM n’officialise aucun calendrier de remboursement des fonds La dernière valeur liquidative agrégée des dix side pockets, en date de fin mai, s'élève à 1,06 milliard d’euros d’encours, soit une perte de plus de 35% par rapport à la valorisation initiale d’environ 1,6 milliard d’euros. Et les porteurs de parts pourraient peut-être rapidement savoir à quoi s’en tenir. La société Tennor doit rembourser ce mois-ci ses obligations arrivant à maturité. Tennor, qui a été mis en faillite une première fois par un tribunal néerlandais en novembre 2021 avant de faire annuler la décision en appel, a déjà obtenu un délai gracieux de six mois de la part de H2O AM, selon une lettre aux porteurs de parts de janvier dernier dont le Financial Times s'était fait l'écho. Interrogé par Newsmanagers, la société de gestion n’a pas souhaité fournir d'échéancier de remboursement. « H2O AM continue de travailler, avec ses conseillers juridiques et financiers, sur les expositions des fonds SP [« side pockets », NDLR] aux titres du groupe Tennor dans le but de les céder aux meilleures conditions possibles. Nous communiquerons dès que nous aurons de nouvelles informations à ce sujet », a déclaré un représentant de H2O AM. Les griefs des plaignants ne se limitent toutefois pas au blocage de leurs investissements. « Nous souhaitons obtenir le remboursement de la totalité des sommes perdues au titre des investissements dans les obligations du groupe Tennor, mais aussi les frais payés par les fonds de H2O AM pour tenter de restructurer ces dettes de manière accélérée, par exemple les honoraires de courtiers réglés au cours de l’année 2019 dans le cadre des buy-and-sell backs, ainsi que des pertes de chance et des préjudices moraux, et les dommages économiques spécifiques subis par les investisseurs professionnels et intermédiaires (CGP etc.) au titre des tromperies véhiculées par H2O avec l’appui de ses ‘tiers de confiance’ », déclare Maître Stucki, qui représente aussi, dans cette affaire, des sociétés de gestion, des conseillers en gestion de patrimoine et des investisseurs institutionnels en-dehors du collectif. Prouver l’existence d’une tromperie quant aux informations transmises aux clients à l'époque des faits sera un enjeu clé pour les parties civiles professionnelles, qui chercheront à restaurer leur crédibilité auprès de leurs clients finaux. Par exemple, la société de gestion allemande Sauren, dont trois fonds maisons sont concernés, déclare par la voix de son avocat avoir « pris la décision documentée de sortir des fonds H2O AM un an avant la survenue de l’affaire, mais [avoir ensuite] reçu des informations trompeuses [la] persuadant de rester investie». Le maintien de la confiance du public dans l’industrie financière se jouera, un peu, dans ce dossier.
Une étude estime, de manière contre-intuitive, que les banques traditionnelles pourraient gagner en efficience énergétique en utilisant le bitcoin, pourtant réputé énergivore.
Le think-tank dresse une liste de 10 propositions pour améliorer la mise en place et le maintien des accords de participation et d'intéressement, dans les petites comme les grandes entreprises.
Le propriétaire d'un logement ancien peut légitimement ne pas respecter les normes qui ne s'appliquaient pas à l'époque de la construction de l'immeuble.
Aurélia Lovadina, ancienne directrice de la distribution externe pour la France de Natixis Investment Managers (head of French retail & smid wholesale fund distribution), a rejoint il y a quelques semaines la plateforme de private equity Altaroc, en tant que directrice de la distribution. Elle avait annoncé son départ de Natixis IM sur Linked-In fin avril. Altaroc est une plateforme digitale qui appartient à Amboise Partners, la société de gestion de Maurice Tchenio, le fondateur d’Apax Partners. Elle a été créée fin 2021 à destination des particuliers fortunés et de la clientèle de distribution (CGP, banque privées, etc).
La Banque Neuflize OBC a nommé Laëtitia Revéreau directrice régionale Grand Sud Ouest, couvrant les régions de Bordeaux et de Toulouse. Par ailleurs, Adrien Peccate et Adrien Julié rejoignent Neuflize OBC, en qualité de banquiers privés à Toulouse et couvrent le Grand Sud Ouest. Laëtitia Revéreau était directrice régionale Occitanie et responsable de l’agence située à Toulouse. L’agence située à Bordeaux reste dirigée par Stéphanie Loizeau Directrice régionale Nouvelle Aquitaine. Laëtitia Revéreau, 48 ans, débute sa carrière en 1996 au sein des activités Banque d’investissement d’ABN Amro et de Neuflize OBC à Toulouse, avant de rejoindre HSBC. En 2007, elle s’oriente vers la gestion privée afin d’accompagner les chefs d’entreprise, et rejoint la Banque de gestion privée Indosuez, avant d'être nommée directeur de la gestion de fortune de la Banque Transatlantique en 2011. Elle rejoint la Banque Neuflize OBC en septembre 2011 en qualité de directrice régionale Occitanie et responsable de l’agence de Toulouse. Adrien Peccade intègre le pôle banque privée de BNP Paribas Bordeaux en 2004 en tant que conseiller en gestion de patrimoine ou il accompagne les entrepreneurs et les actionnaires dirigeants. En 2018, il intègre ensuite le Centre Affaire Sud Ouest Entreprise de BNP Paribas en qualité de Chargé d’affaire PME. Adrien Julié,rejoint la banque d’affaires du Groupe Crédit Agricole à Paris en 2015, puis à Toulouse en 2018, où il accompagne une clientèle de chefs d’entreprises sur des problématiques de haut de bilan. Il a travaillé sur de nombreuses opérations de cession, d’acquisition ou de financement dans divers secteurs tels que l’industrie, le luxe, l’agro-alimentaire et la santé.
France Assureurs, dont Florence Lustman assure la présidence, a désigné, mardi, ses trois vice-présidents pour un mandat de trois ans. Patrick Cohen, président de la Fédération française des sociétés anonymes d’assurance (FFSAA), directeur général d’Axa France et membre du Group Management Committee d’Axa, succède à Jean-Laurent Granier, président-directeur général de Generali France. Thierry Martel, président de l’Association des assureurs mutualistes (AAM), directeur général de Groupama assurances mutuelles, et Philippe Perret, président du Groupement français des bancassureurs, directeur général de Société Générale Assurances, ont vu leur mandat renouvelé.
Les jetons non fongibles et la finance décentralisée sont passés entre les gouttes des deux textes qui posent les bases de l’utilisation des crypto-actifs dans l’Union européenne.
La dynamique de recrutement engagée depuis cinq ans accompagne une politique de maillage territorial. La compagnie annonce en 2022 ouvrir 20 points de vente et intégrer 130 agents.
Le Haut comité de la Place financière de Paris a publié son rapport sur les conséquences de la défaillance de l'entrepreneur individuel en tenant compte de la séparation des patrimoines personnels et professionnels apportée par la réforme.
C’est encore le rêve de beaucoup de Français : acheter à Paris. Mais malgré une accalmie due à la crise sanitaire, les prix restent toujours élevés et tutoient les 10.400 euros du m². Pourtant, des alternatives existent et tentent de rendre le marché un peu plus accessible. Où acheter ? Comment se financer ? Quelles alternatives ? Peut-on envisager une passoire thermique ?
Les prêts accordés par la Banque centrale européenne ont permis aux banques de maintenir leur profitabilité pendant la crise. Avec la hausse des taux, elle pourrait revoir leurs conditions.
La plupart des grandes villes ont vu leurs prix se stabiliser au mois de juin. Depuis le début de l’année, ils ont augmenté de 1,7%, en-dessous de ses niveaux d’avant Covid. Seule Marseille semble se distinguer en enregistrant une hausse de plus de 6% en un an.