Avant de rappeler la volonté de Société Générale Private Banking d'attirer les jeunes talents en gestion d'actifs, Grégory Krespine, son responsable des conseils en investissements a pointé une période complexe et passionnante qui joue un véritable rôle de catalyseur auprès des étudiants...
La Commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers (AMF) a infligé le 11 juillet des sanctions pécuniaires de, respectivement, 600.000 euros à l’encontre de Christian Burrus, 200.000 euros à l’encontre de chacune des compagnies d’assurance AFI ESCA, AFI ESCA Holding, AFI ESCA IARD, AFI ESCA Luxembourg et de 400.000 euros à l’encontre la société de gestion Dôm Finance. Cela représente un total de 1,8 million d’euros, soit le montant qui avait été demandé en juin. Il leur est reproché, alors qu’ils agissaient de concert, «d’avoir omis de déclarer les acquisitions réalisées sur les titres de la société April dans le cadre d’une offre publique d’acquisition dont cet émetteur était la cible, omis de déclarer leur intention quant à l’apport de leurs titres à l’offre en cours, et omis de déclarer le franchissement du seuil de 5% du capital de cet émetteur». S’agissant de la société de gestion, qui gère 2,2 milliards d’euros à fin avril, il lui est, en plus, reproché d’avoir manqué à son obligation d’agir de façon indépendante. Pour mémoire, en2019, Dôm Finance et les sociétés du groupe Afi Esca ont acquis des actions April après l’annonce fin2018 par CVC de l’OPA sur le courtier en assurances. En juillet2019, les parts cumulées des sociétés de Christian Burrus et de Dôm Finance représentaient environ 9% et CVC n’avait pu mettre en œuvre le retrait de cote d’April, faute d’avoir atteint le seuil des 90% de capital détenu. L’AMF a retenu qu’il existait une action de concert entre les six personnes mises en cause, en application des présomptions légales, dès lors que AFI ESCA Holding, AFI ESCA, AFI ESCA Luxembourg, AFI ESCA IARD et Dôm Finance étaient toutes contrôlées, directement ou indirectement, par Christian Burrus, 105ème fortune française selon le magazine Challenges. Ce dernier était par ailleurs le dirigeant de AFI ESCA Holding, AFI ESCA et AFI ESCA Luxembourg. Elle a considéré que la présomption était renversée pour les sociétés du groupe AFI ESCA jusqu’au 3 juillet 2019, mais qu’elle ne l’était plus après cette date, les six personnes mises en cause cherchant à acquérir ensemble une participation suffisante au capital d’April pour faire obstacle au retrait obligatoire envisagé par l’initiateur de l’offre publique d’acquisition (OPA). Elle en a conclu que, «pour le calcul des seuils déclenchant les obligations déclaratives applicables en l’espèce, les participations détenues individuellement par chacun des concertistes devaient être agrégées, et qu’ils étaient solidairement tenus à ces obligations». La Commission des sanctions a ensuite considéré que l’ensemble des mis en cause avaient manqué à leur obligation de déclarer les acquisitions réalisées quotidiennement sur le titre de l’émetteur cible de l’OPA, alors qu’ils avaient franchi, de concert, le seuil de 1% du capital de cet émetteur. Elle a également retenu un manquement tiré de l’absence de communication à l’AMF d’une déclaration d’intention quant à l’apport de leurs titres April à l’offre en cours, alors que la participation détenue de concert par ces mis en cause s’était accrue de plus de 2% depuis le début de la période de préoffre. Elle a par ailleurs considéré que ces mis en cause avaient manqué à leur obligation de déclarer le franchissement de concert du seuil de 5% de l’émetteur. Enfin, la Commission a considéré que Dôm Finance avait manqué à son obligation d’agir de façon indépendante «en laissant Christian Burrus s’immiscer dans sa gestion, ce qui s’est matérialisé notamment par des instructions données sur les investissements à réaliser et la décision de ne pas apporter les titres April à l’OPA en cours». Cette décision peut faire l’objet d’un recours.
Les effets systémiques de la chute du stablecoin de Terra-Luna, début mai, ont mis en lumière les pratiques risquées, voire douteuses, de nombreux acteurs centralisés.
La politique budgétaire des pays de la zone euro en 2023, le plan d’investissement de l’UE pour se passer des hydrocarbures russes et l’aide financière à l’Ukraine étaient aussi à l’agenda de la réunion des ministres des Finances mardi.
Craignant des perturbations sur plusieurs grands marchés nationaux, elle a suivi la recommandation de l’Esma d’accorder plus de temps aux plateformes pour obtenir l’agrément européen. Le doute persiste pour les acteurs français pour qui la disparition des statuts de CIP et IFP est actée dans la loi.
Membre du jury dédié à l'ingénierie patrimoniale du Grand prix des jeunes diplômés, Julie Boussin, directrice de l'ingénierie patrimoniale de Société Générale Private Banking revient sur la promotion 2022 et sur les qualités dont il faut être doté pour réussir. Au coeur du métier, avant même l'expertise, c'est l'écoute du client qui prime...
D'après le rapport d'activité de la DGCCRF pour 2021, 52% d'entre ont des pratiques commerciales illicites. L'administration annonce maintenir la pression en 2022.
Le tribunal administratif a annulé l’arrêté préfectoral du 23 mai 2019 fixant les plafonds sur la période de juillet 2019 à juin 2020. Seuls les biens loués entre ces deux dates sont concernés, le dispositif global n’est pas remis en cause.
Axa IM compte faire goûter les investisseurs individuels fortunés au non coté. Sa filiale de gestion alternative, Axa IM Alts vient de nouer un partenariat stratégique avec la plateforme de distribution de fonds iCapital, spécialisée sur le segment de la gestion de fortune. Cet accord comprend également un référencement de ces fonds sur la plateforme Allfunds, qui est elle-même un partenaire stratégique d’iCapital. Au travers de cette nouvelle offre, Axa IM va désormais distribuer auprès de banquiers privés des solutions d’investissement jusqu’ici commercialisées auprès d’investisseurs institutionnels. L’une des mesures les plus importantes pour adresser ce marché a été l’abaissement du ticket d’entrée, à 125.000 dollars d’investissement par véhicule, comme nous l’a précisé Axa IM. La plateforme new-yorkaise, qui opère ici en marque blanche, fournira également un système d’appels de fonds pour le private equity et du reporting sur mesure dans un outil digital intégré. Le premier fonds référencé sera le Global Health Private Equity, une stratégie en actions non-cotées dans le domaine de la santé, et plus précisément sur les entreprises de dispositifs médicaux, de biophamarceutiques, de vaccins et de diagnostiques. Le processus d’investissement est aligné sur les Objectifs de développement durable des Nations unies numéros 3 (accès à la santé), 5 (égalité entre les sexes), et 10 (réduction des inégalités). Lancé en mars, et doté de 500 millions de dollars d’encours, ce fonds est également le premier catégorisé «article 9" au sens de la réglementation SFDR à intégrer la plateforme iCapital. Axa IM Alts compte actuellement 188 milliards d’euros d’encours sous gestion répartis entre la dette immobilière privée (88 milliards), la dette privée et le crédit alternatif (84 milliards), et enfin les infrastructures, le private equity et les hedge funds (16 milliards).
Les ministres des Finances et les banquiers centraux veulent avancer sur ce projet, crucial pour la souveraineté monétaire. Les banques redoutent des effets négatifs sur leur modèle économique.
La Commission des sanctions de l’AMF vient d’infliger une amende de 200.000 euros à la société de gestion 123 Investment Managers pour ne pas avoir disposé de procédures opérationnelles relatives à la commercialisation et à la diffusion d’informations commerciales et règlementaires à destination des tiers; pour ne pas voir diffusé une information claire, exacte et non trompeuse sur les caractéristiques des fonds qu’elle gère et sur les frais prélevés; pour ne pas avoir disposé d’une procédure relative aux conseils reçus de tiers; et pour ne pas avoir réalisé de contrôle sur la gestion conseillée. En revanche, la Commission a retenu qu’123 Investment Managers n’avait pas manqué à son obligation d’agir de manière honnête, loyale et professionnelle en n’informant pas ses clients, au cours de la période contrôlée, de l’existence d’un conseiller intervenant auprès du fonds ou de la société de gestion.
Mise en place sur un projet, la solution permet aux investisseurs de récupérer leur capital à tout moment en échange de la moitié du rendement acquis à la date de sortie.
Trois phénomènes sont en train de créer les conditions d'une nouvelle donne, beaucoup plus favorable aux acteurs industriels disposant d'actifs de production sur le vieux continent.
Le rapprochement des réseaux Crédit du Nord et Société Générale aura une conséquence collatérale chez Amundi. Le géant européen de la gestion, issu en 2009 de la fusion des anciennes sociétés de gestion du Crédit Agricole et de la Société Générale, s’occupe en effet de la conception des solutions d’investissement du Crédit du Nord à travers sa filiale Etoile Gestion. Cette dernière faisait partie des sociétés du giron Société Générale récupérées par Amundi. D’après nos informations, un plan de mobilité interne et des facilités au départ, mais sans contrainte, a été ouvert pour les salariés d’Etoile Gestion. Cette dernière n’aura en effet plus vocation à continuer de servir spécifiquement le groupe Crédit du Nord puisque celui-ci sera fusionné avec le réseau Société Générale. Etoile Gestion compte 16 salariés pour un total de 5.300 salariés pour l’ensemble du groupe Amundi. Contactée par NewsManagers, Amundi précise qu’elle « entend adapter son dispositif aux transformations en cours au sein des réseaux du groupe Société Générale afin de profiter pleinement du potentiel de développement offert par la nouvelle banque, en particulier dans le domaine de l’épargne. A cet effet, face à un réseau bancaire unique, Amundi a prévu de procéder à une fusion des deux sociétés de gestion qui sont actuellement dédiées à chacun des réseaux (S2G et Etoile gestion). Le groupe assure que« cette fusion devrait s’accompagner d’un accroissement substantiel des activités de gestion sous mandat ». Il prévoit également « une rationalisation de l’ensemble des fonds actuellement existants pour ne constituer qu’une seule gamme à commercialiser par la nouvelle banque». Les consultations des représentants du personnel sont en cours. S2G doit rester rattachée à Amundi dans tous les cas. Selon nos informations, une dizaine de recrutement serait d’ailleurs en cours chez S2G, principalement des gérants.
Le Top 500 de Challenges sur les fortunes professionnelles de France en 2021, paru ce 7 juillet, montre que le capital-investissement fournit un nouveau lot de riches au classement, alors que cette classe d’actifs n’a jamais été autant demandée par les investisseurs. Dominique Sennequier, présidente et principale actionnaire d’Ardian, un des leaders mondiaux du capital investissement, fait une entrée fracassante et se place au 183ème rang des 500 plus grandes fortunes de France, alors qu’en 2020, elle en était absente (mais Challenges n’en indique pas les raisons). Elle est à la tête d’une fortune professionnelle estimée à 650 millions d’euros. Autre entrée remarquée dans le classement, celle d’Alain Rausher, au 72ème rang, avec une fortune estimée à 1,55 milliard d’euros. Il détient encore près de 31% d’Antin, la société de capital investissement qu’il a créée en 2007 et qu’il a fait coter en Bourse l’an dernier. On notera également l’entrée dans le classement de Loïc Féry, un breton, patron du hedge fund londonien Chenavari et dont NewsManagers a révélé récemment un projet d’installation en France. Il est aussi propriétaire et président du FC Lorient depuis 2009. Avec une fortune estimée à 260 millions d’euros, il se classe au 442ème rang du Top 500. La première fortune du secteur financier reste toujours Ariane de Rothschild et sa famille, propriétaire du groupe Edmond de Rothschild dont l’activité est essentiellement tournée vers la banque privée. Sa fortune est estimée à 4,5 milliards d’euros (au 26ème rang), en progression de 100 millions par rapport à l’an dernier. Jacques Veyrat, propriétaire du fonds d’investissement Impala est loin derrière avec une fortune estimée à 2,8 milliards. Maurice Tchénio, qui a fait parler de lui dernièrement en devenant associé de la société de gestion IVO, a une fortune estimée à 625 millions d’euros grâce notamment aux 65% qu’il détient à travers un holding dans le capital d’Altamir. Edouard Carmignac et sa famille, propriétaires de la société de gestion éponyme, ont vu leur fortune professionnelle légèrement progresser en 2021 à 1,4 milliard d’euros.
La Banque centrale européenne estime à 70 milliards d’euros le poids des risques climatiques supportés par les plus grandes banques. Des chiffres très sous-évalués.
L’entreprise dirigée par Nicolas Louvet fait un pas de plus vers son objectif de démocratisation de l’épargne crypto en abaissant le ticket d’entrée de sa gamme de livrets.
Didier Kling a été réélu président de la Chambre nationale des conseils experts financiers (CNCEF), qui vient de renouveler son conseil d’administration pour les trois ans à venir. Paul Bougnoux est nommé secrétaire général de l’association, Stéphane Huillet son trésorier. Les administrateurs sont Yves-Alain Ach, Jean-Pierre Duverney-Guichard, Stéphane Fantuz, Christelle Molin-Mabille et Marc Sabate.
Le collège sera chargé, comme ceux des autres officiers ministériels concernés par la réforme de la déontologie et de la discipline, d'élaborer un code de déontologie propre à sa profession.
Elle pourra être versée aux salariés gagnant plus de trois Smic avec un régime fiscalo-social aligné sur celui de l'intéressement et de la participation. D'autres mesures visent à favoriser le recours à l'intéressement.
Le Groupe MNK Partners, spécialisé dans les investissements immobiliers paneuropéens annonce l’arrivée de sa directrice des partenariats au sein de MNK Global Sales. Sylvie Fage doit contribuer au développement du réseau de partenaires et au renforcement de la collecte des fonds sous gestion.
L’Autorité des marchés financiers (AMF) a publié ce 7 juillet les résultats d’une série de contrôles thématiques courts sur les obligations de meilleure sélection et de meilleure exécution dans le domaine du trading. Son étude, dite «contrôle spot», a porté sur cinq sociétés de gestion (OPCVM, fonds alternatif, et mandats de gestion), entre juillet 2018 et juillet 2021. Le gendarme financier se dit, dans l’ensemble, satisfait de ses observations. Toutes les sociétés contrôlées ont ainsi mis en place une politique de meilleure exécution. Notamment, l’AMF a apprécié que les quatre sociétés de gestion ayant recours à des courtiers aient mis en place un comité semestriel chargé du suivi de la qualité des prestations fournies et aient déterminé un ensemble de critères d’appréciation qualitatifs sur la base desquels elles se prononcent de manière périodique. De même, 4 des 5 sociétés de gestion du panel disposaient de mesures quantitatives permettant de contrôler a posteriori la qualité d’exécution de leurs ordres par leurs soins ou par des courtiers. Cependant, le régulateur a regretté le manque de précision dans les politiques et procédures internes de meilleure exécution. Ainsi, l’utilisation des mesures quantitatives n’était que peu ou pas formalisée et documentée en interne. Aucune société contrôlée n’a ainsi détaillé comment les caractéristiques de l’ordre, de l’instrument financier, et du lieu d’exécution influençaient la détermination de l’importance relative de ces facteurs. «Seule une des sociétés du panel a déterminé et utilisé un seuil d’alerte et une méthodologie visant à déceler les éventuelles anomalies, mais sans justification de la nature et du niveau de ce seuil, qui s’est révélé inopérant compte tenu du volume d’alertes généré», complète l’AMF. De même, les listes des lieux d’exécution étaient très générales et non limitatives. L’autorité a également relevé des insuffisances en matière d’analyse de la pertinence et de la complétude des politiques de meilleure exécution et de leur mise en œuvre. «Sur la période examinée, les équipes de contrôle interne ne se sont pas assurées, par exemple, que des diligences d’évaluation de la bonne exécution des ordres par la société de gestion de portefeuille ou ses courtiers ont été effectivement réalisées, au-delà de la seule tenue d’un comité périodique», indique l’AMF. L’AMF appelle donc les sociétés de gestion de portefeuille à étoffer leur politique et procédures internes de meilleure sélection/exécution, ainsi qu’à renforcer et mieux formaliser leur dispositif de suivi et de contrôle de l’évaluation de la qualité de l’exécution des ordres.