Avec des rendements pouvant atteindre 12 % et une durée de placement courte, 24 mois en moyenne, le crowdfunding immobilier séduit de plus en plus d’investisseurs professionnels ou patrimoniaux ; au risque d’évincer les particuliers.
L’association française de la gestion (AFG) change de président. Après deux mandats successifs, Eric Pinon cède sa place à Philippe Setbon, le directeur général (DG) d’Ostrum, affilié de Natixis IM, vice-président de l’AFG depuis cinq ans. Le conseil d’administration qui se réunissait hier 23 juin 2022 a voté en faveur du seul candidat qui s’était présenté. Eric Pinon, par ailleurs senior advisor de La Financière de l’Echiquier, a été élu président d’honneur comme c’est la tradition pour les anciens présidents (Yves Perrier, président d’Amundi, ou encore Paul-Henri de La Porte du Theil, ancien président de l’ex-Crédit Agricole Asset Management). Le mandat est pour une durée de trois ans. Philippe Setbon sera entouré de trois vice-présidents élus tout comme son prédécesseur. Les deux vice-présidents actuels sont maintenus, en l’occurrence Mirela Agache Durand (qui représente le collège des filiales de gestion des assureurs en tant que DG de Groupama AM) et Guillaume Dard (qui représente les sociétés de gestion entrepreneuriales en tant que DG de Montpensier Finance). Nouvelle venue pour remplacer Philippe Setbon, Fannie Wurtz, directrice du pôle Distribution & Banques Privées, des métiers Gestion Passive & Alternative chez Amundi, prendra la troisième vice-présidence. Se saisir de la gestion passive Elle représentera non seulement les filiales de gestion des établissements bancaires (Amundi étant filiale du Crédit Agricole), mais symbolise également, par son parcours, la montée en puissance de la gestion passive et des ETF en France, une représentation qui manquait un peu à l’AFG. « Avec cette nomination, l’AFG se saisit de la gestion passive et de l’articulation avec la gestion active. Il sera important de travailler en amont sur la façon dont nous voulons contribuer à façonner un écosystème favorable. Je pense par exemple à la construction des indices, et en particulier des indices verts », explique à NewsManagers Philippe Setbon. En d’autres mots, ne pas se retrouver dans une situation trop compliquée pour les sociétés de gestion au regard de l’installation de la finance verte. Et aussi de savoir comment positionner la gestion passive pour qu’elle participe positivement à la transition écologique. Fannie Wurtz aura aussi en charge les sujets liés au rayonnement international de l’AFG et à la distribution. Mirela Agache Durand sera en charge des solutions d’épargne et de la finance durable et Guillaume Dard poursuivra les travaux engagés autour de la compétitivité et de la fiscalité. Données extra-financières La feuille de route de Philippe Setbon prévoit d’adapter les travaux de l’AFG « en fonction de l’environnement et des membres », mais se veut très tournée vers la finance durable. « La finance aujourd’hui est verte ou elle n’est pas », souligne Philippe Setbon. Le nouveau président compte faire en sorte que l’AFG soit encore plus présente en amont des discussions avec les régulateurs sur les réformes en cours liées à l’extra-financier. Un des éléments clefs, selon lui, sera la donnée. « La donnée n’est pas normée sur les informations extra-financières. Or, nous avons besoin de cette matière première pour faire correctement nos choix d’investissement, insiste le président, il s’agit d’un enjeu majeur de souveraineté. Si certains imaginent encore que transformer la gestion d’actifs en gestion verte passe juste par le fait de remplir des données dans un ordinateur pour que cela ressorte plus vert, c’est sous-estimer les défis de notre secteur ». L’autre axe concerne le prix de ces données qui pèsent de plus en plus lourd dans les comptes de résultat des sociétés de gestion. Le président souhaite les rendre plus accessibles et encourager la concurrence au niveau des fournisseurs. La place de l’éducation financière, un des chevaux de bataille d’Eric Pinon, ne sera pas abandonnée puisque celui-ci sera même conseiller de l’AFG sur les questions d’éducation financière. Un sujet que Philippe Setbon considère comme très important au regard du développement de l’épargne de long terme pour la retraite. «La compétitivité des cadres règlementaires et fiscaux», sera aussi bien sûr parmi les sujets d’attention. Enfin, interrogé sur le nombre très important de sociétés de gestion (708) en France par rapport au reste de l’Europe, Philippe Setbon y voit la reconnaissance de l’expertise française dans la gestion d’actifs. Ce qui est important, selon lui, est que ces sociétés abritent physiquement des gérants sur le territoire. « C’est un élément très important du financement court terme, moyen terme et long terme de notre économie. Si nous avions les mêmes fonds gérés par des équipés basées à Londres, Singapour ou New York, alors nous n’aurions pas le même financement de l’économie », conclut-il.
Morgan Lifante, directeur et fondateur du cabinet Pôle Handicap, détaille lesspécificités de la gestion patrimoniale au service des personnes handicapées.
Alors que plusieurs sources du marché affirment qu’une révision de la méthode de calcul est en cours et devrait être annoncée prochainement, Bercy dément mais prévoit une communication d’ici la fin de la semaine. Selon nos informations, la méthodologie ne devrait pas être modifiée en profondeur mais simplement revue à la marge. Explications.
Le géant européen de la gestion d'actifs prévoit de distribuer 3 milliards d'euros de dividendes d'ici 2025 et se laisse une enveloppe de 2 milliards pour des acquisitions.
Le groupe Edmond de Rothschild a annoncé la nomination d’Hervé Ordioni en qualité de CEO de la Banque privée internationale et membre du Comité exécutif groupe. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Hervé Ordion supervisera les activités de banque privée suisse, monégasque, dubaïote, israélienne et anglaise ainsi que les activités de Wealth Solutions, Wealth Planning et GFI. Par ailleurs, Yves Stein, CEO de Edmond de Rothschild Europe à Luxembourg et de ses succursales, et Renzo Evangelista, CEO de Edmond de Rothschild France, responsable de la Banque privée France, des lignes de métier Corporate Finance et Courtage en Assurance, rejoignent le Comité Exécutif Groupe à partir du 1er juillet. Compte tenu de ces évolutions, Michel Longhini, responsable Banque Privée Groupe, a décidé de quitter la banque.
L’ Assemblée générale de la CNCGP qui s’est tenue le 20 juin 2022 a élu Julien Séraqui pour un deuxième mandat de trois ans la présidence de l’association, ainsi que le conseil d’administration. La nouvelle gouvernance élue par les adhérents de la Chambre est composée de François Auvillain, Yves Mazin, Karen Fiol, Virginie Tricoit, Aude Plus-Valard, Pierre Guedj, Charles-Henri Pignol, Alain Iteney, Jean-Luc Delsol, Grégoire Bourgeois, Jean-Luc Abert, Pascale Baussant, Sandrine Genet, Hélène Barraud-Ousset, Meyer Azogui et Vincent Couroyer.
En rendant les mécanismes plus simples et incitatifs, la loi Pacte s’est logiquement concentrée sur le milieu de la chaîne de valeur de l’épargne salariale, c’est-à-dire sur les entreprises. Reste maintenant pour ses dernières à rendre les épargnants salariés autonomes et proactifs. L’atteinte de l’objectif d’une épargne salariale vertueuse et d’une supplémentaire abondante est à ce prix.,
Des fonds de La Financière de l’Echiquier ont fait l’objet d’un redressement fiscal en Belgique en 2021 dans le cadre d’une taxe locale sur l’activité concernant l’année 2021 et un arriéré sur cinq ans, a appris NewsManagers. A cette taxe, qui concerne les actifs commercialisés en Belgique via des organismes de placement collectif (OPC), se sont ajoutées des pénalités pour non-application de la loi.
Le multi-family office Kermony Office vient d’annoncer un partenariat avec Caption, une plateforme d’investissement dans des actions non cotées de start-ups de la French Tech. Baptisée K-Lab, la solution sera une plateforme dédiée permettant aux clients de Kermony de disposer d’une offre exclusive de titres proposés à l’achat sur Caption. Une présélection de titres sera effectuée avant cotation sur Caption par le multi-family office, sur la base des données fournies par la fintech. La société achètera ensuite le nombre d’actions voulues pour chaque start-up via une holding dédiée, puis revendra les parts de cette holding à ses clients. Caption est une jeune place de marché qui permet aux fondateurs, salariés, et business angels de start-up non cotées, et généralement peu matures, de revendre leurs titres à des tiers en-dehors de ce cercle.
LMDG Dolan McEniry US Corp 2025 vise un rendement de 5,4 % brut de frais en dollars US et sera disponible en assurance vie, en France et au Luxembourg.
Wendel a annoncé avoir signé une promesse de vente en vue de céder son siège social rue Taitbout. Generali Vie s’est porté acquéreur de l’ensemble immobilier. Le montant de la vente extériorise une valeur supérieure de 1,5 europar action par rapport à l’actif net réévalué de Wendel, précise la société. La clôture de cette transaction est attendue au deuxième semestre 2022. Après cette opération, Wendel prendra ses quartiers dans son nouveau siège social rue Paul Cézanne dans le 8e arrondissement deParis.
Souvent mis en valeur pour sa résilience et sa décorrélation supposée avec les marchés cotés, le private equity n’en reste pas moins perméableaux tensions macroéconomiques. Depuis le début de l’année, de nombreuses ETI françaises ont été contraintes de reporter leur projet de cession. En cause, la prudence des fonds dans un environnement où les risques se sont multipliés. Le laboratoire spécialisé dans la conception de produits à base d’acide hyaluronique Vivacy en a fait les frais. Sa vente, qui avait été confiée à BNP Paribas, n’a pas rencontré le succès escompté. Bain Capital avait entamé des discussions avec le fondateur de Vivacy, WaldemarKita – également président du FC Nantes. Mais le fonds américain a fini par jeter l’éponge, laissant ainsi la place à Cinven. Des négociations exclusives avaient suivi, sans pour autant aboutir. Le nœud du problème? Le conflit russo-ukrainien. Vivacy affiche une part minoritaire mais grandissante de son activité en Russie. Un problème pour la plupart des fonds, mais pas pour Waldemar Kita, qui entend profiter du contexte actuel d’abandon du marché russe par ses concurrents pour récupérer des parts de marché. «Un compromis avait été trouvé. Le fondateur devait récupérer l’activité russe, qui aurait toutefois gardé un lien business avec le reste du groupe repris par Cinven, explique un proche du dossier. Mais en l’absence de concurrence autour de l’actif, le fonds n’est plus en mesure d’évaluer le juste prix de Vivacy et préfère attendre.» Pour réactiver le processus, Rothschild & Co et son associé-gérant Laurent Baril auraient été appelé en renfort. Sodexo, Isabel Marant, Sezane… La difficulté à trouver un accord entre vendeurs et acheteurs s’accentue en période de crise. Ce scénario s’est aussi déroulé chez Sodexo qui, le 25 mai, a annoncé renoncer à la cession minoritaire de son pôle avantages et récompenses. Le géant de la restauration collective était en négociations depuis plusieurs semaines avec CVC, dans l’espoir de valoriser cette activité près de 4 milliards d’euros. «L’option consistant à faire entrer un investisseur dans le capital de l’activité n’a pas été retenue, le conseil d’administration estimant qu’elle n'était pas suffisamment créatrice de valeur», pouvait-on lire dans un communiqué du groupe. Dans le prêt-à-porter, la vente de la success story Isabel Marant a aussi tourné court. Montefiore Investment, propriétaire de la marque supervisée par Sophie Duruflé et Nathalie Chemouny, n’a pas trouvé suffisamment de candidats au rachat. Le processus de cession était accompagné par JPMorgan, qui a également piloté le remaniement du capital de Sézane. La griffe créée par Morgane Sézalory n’aurait toutefois pas trouvé chaussure à son pied, l’obligeant à revoir ses ambitions à la baisse. Une opération de moindre envergure est attendue. …Infopro, Dentego, La Maison Bleue… En parallèle, la secousse attendue dans la presse professionnelle n’a pas eu lieu.Le groupe de services aux entreprises Infopro Digital, maison mère des médias Le Moniteur, LSA, L’Argus de l’Assurance ou L’Usine Nouvelle, est toujours entre les mains du fonds britannique Towerbrook. Cela en raison du manque d’appétit des acquéreurs potentiels. «Dans un premier temps, le groupe accompagné par Morgan Stanley s’est pris les pieds dans le tapis en se présentant comme un acteur de la tech», explique un banquier. Mais si les solutions logicielles représentent en effet une part grandissante du chiffre d’affaires, aucun acheteur n’avait accepté de valoriser Infopro plus de 2 milliards d’euros, comme le souhaitait initialement son actionnaire de référence. D’autant que la branche événementielle aété secouée par la pandémie de Covid-19. Au cours des dernières semaines, même des secteurs plus défensifs ont tangué. C’est le cas chez La Maison Bleue, dont le fondateur Sylvain Forestier n’est pas parvenu à céder son groupe de crèches au prix espéré, à savoir 15 fois l’Ebitda (de près de 50 millions d’euros). Dans le cadre de l’enchère organisée par Rothschild & Co, Ardian avait émis une offre inférieure de 100 millions d’euros au souhait du dirigeant. Même son de cloche chez les centres dentaires Dentego, où les deux fondateurs James Cohen et Raphael Tapiero ont préféré temporiser. Selon nos informations, Bridgepoint était en discussions avancées avec cette ETI détenue par le fonds britannique G-Square, dont le résutat brut d’exploitation courant (Ebitda run-rate) s’établissait à environ 60 millions d’euros. «Au-delà de 5 fois la mise initiale, les dirigeants prennent 75% de la plus-value. Il était donc urgent d’attendre, car la proposition de Bridgepoint n’était que légèrement au-dessus de ce seuil», souligne un proche du dossier. Le fonds a aussi cherché à revoir son offre après une baisse de l’activité constatée en début d’année, en raison du Covid-19. De quoi refroidir les ardeurs des vendeurs. Attendre que le brouillard se dissipe «Avec une inflation à 5% en France, la plupart des business plans affichent une incertitude forte. Nombre d’acquéreurs sont en stand-by et préfèrent attendre que le brouillard se lève», constate un banquier. Une prudence partagée au niveau mondial. Le nombre de méga-transactions, supérieures à 5 milliards de dollars, est tombé à 24 au premier trimestre, contre plus de 30 lors des trois premiers mois de 2021, selon S&P Global. De l’avis général, ce ralentissement ne devrait toutefois pas durer. En dépit d’une plus grande prudence des banques sur le front des financements, nombre de fonds de dette continuent de monter en puissance sous l’effet de levées records. Quant aux acteurs du private equity, le stock de capitaux à déployer a atteint 1.780 milliards de dollars en février, proche du record historique de janvier (1.810 milliards), selon Preqin. Une montagne de cash qui devra, tôt ou tard, se déverser dans le non-coté
Commencée il y a six mois, la fusion des sociétés de gestion Amplegest et Invest AM est maintenant définitive. La nouvelle Amplegest - laboutique de gestion entrepreneuriale passée sous la houlette du cabinetCyrus -pèse maintenant 4 milliards d’euros d’actifs sous gestion et en vise 6 à l’horizon 2025. Elle se structure autour de la gestion d’actifs (3,7 milliards d’euros), la gestion privée (2,1 milliards d’euros) et du family office (1 milliard d’euros). Elle compte soixante collaborateurs.