Elle transposera le prolongement de la période transitoire votée par la Commission européenne. Le nombre de dossiers d’agréments déposés à l’AMF a fortement augmenté depuis mai.
Plus de 1.500 fonds d’investissement pourraient perdre leur classification Article 9 au sens du règlement européen sur la publication d’informations en matière de durabilité dans le secteur des services financiers (SFDR), selon une analyse de FE fundinfo. Le fournisseur de données et de technologies pour fonds d’investissement a étudié les fichiers EET (European ESG Templates) de 6.000 produits classés Article 9 collectés auprès de sociétés de gestion et distributeurs de fonds. Ces fichiers EET, créés par le groupede travail européen du secteur financier (FinDatEx),regroupent et harmonisent, en un modèle de fichier unique, toutes les informations extra-financières des fonds concernés. Les fonds Article 9 de SFDR sont censés poursuivre un objectif clair de développement durable et donc ne réaliser presque exclusivement que des investissements durables. Or, l’analyse de FE fundinfo suggère que seulement 79 des 6.000 fonds Article 9 observés ont indiqué un niveau minimum d’investissement durable de 100% dans leur fichier EET et 168 autres ont indiqué un niveau de 90%. Le fournisseur de données précise que la grande majorité des fonds Article 9 ne publient aucun niveau minimum d’investissement durable dans leur fichier EET. Il observe que 663 fonds ont indiqué un niveau minimum de 0% tandis que 780 autres ont renseigné une proportion minimum d’investissement durable comprise entre 0,1% et 85%. Pour FE fundinfo, cela pose la question de savoir si les fonds Article 9, qui n’affichent pas 100% ou presque d’investissements durables, vont resserrer leurs critères d’investissement ou si les gestionnaires d’actifs vont commencer à les reclasser en fonds Article 8, pour lesquels aucun niveau minimum n’est requis.
La remontée des taux directeurs de la BCE pourrait inciter les banques à diminuer leur production de crédit aux particuliers tout en continuant à augmenter leurs taux d’intérêt.
Le Royaume-Uni se réveille dans le deuil. La reine Elizabeth II s’est éteinte jeudi 8 septembre dans l’après-midi, à Balmoral en Ecosse, à l’âge de 96 ans. Un coup dur pour la famille royale qui dit adieu à celle qui aura régné durant plus de 70 ans sur l’empire britannique. Son fils, que l’on nomme désormais Charles III, reprendra les rênes dans les prochains jours.
Les intermédiaires en assurance avancent à tâtons pour mettre en œuvre l'obligation de recueil des préférences ESG du client... pour ceux qui se sont penchés sur la question.
DNCA Investments, affilié de Natixis Investment Managers, a pris la décision de fusionner ses fonds DNCA Actions Small & Mid Cap France (103 millions d’euros d’actifs fin août), lancé en 1995, et DNCA Actions Small & Mid Cap Euro, lancé en 2004. La fusion sera effective le 10 novembre prochain, selon une lettre aux investisseurs consultée par NewsManagers. Les deux fonds sont gérés par la même équipe (Daniel Dourmap et Thierry Cuypers).
Retour sur une semaine au cours de laquelle les lancements de fonds ont été nombreux, certains se distinguant par ailleurs par leur originalité. A noter quelques fonds dont la gestion a été sensiblement revue et méritaient de figurer dans les nouveautés.
Les taux remontent, mais dans le haut du classement de la catégorie investie en obligations internationales, les performances sur un an restent élevées pour des fonds libellés en dollars... ,
HSBC Asset Management a coté à Paris ce 8 septembre son nouveau fonds ETF biodiversité sur Euronext. Ce fonds, HSBC World ESG Biodiversity Screened Equity Ucits ETF, est une première sur Euronext Paris. Il réplique l’indice Euronext ESG Biodiversity Screened World USD développé par les équipes indicielles d’Euronext, en partenariat avec celles de HSBC AM. Il s’agit du premier indice biodiversité lancé par Euronext Paris.Sustainalytics et Iceberg Data Lab est intervenu en tant que fournisseur de données extra-financières. L’ETF, domicilié en Irlande, a été lancé et coté pour la première fois à Londres mi-août. L’indice de référence suit les marchés actions au niveau mondial avec un filtre ESG (environnement, social, gouvernance) et l’intégration d’enjeux liés à la biodiversité, tout en excluant notamment 25% des moins bons élèves en matière de notation extra-financière sur les 3 piliers E, S, G. Ainsi, il applique des filtres d’exclusion dont certains en lien direct avec la biodiversité : 1. Le premier filtre ESG applique des exclusions sur un certain nombre de secteurs de type armes controversés, tabac, énergie nucléaire, etc dont des exclusions spécifiques en lien avec des considérations relatives à la biodiversité, par exemple les pesticides, la chasse (notamment à la baleine), etc.; 2. Le deuxième filtre ESG élimine les 25 % des moins bons élèves en matière de notation extra-financière sur les 3 piliers E, S, et G, à l’aide de la méthodologie de calcul des risques ESG développée par Sustainalytics ; 3. Le troisième filtre exclu sur la base de l’approche CBF (Corporate Biodiversity Footprint) développée par Iceberg Data Lab les titres qui ont les scores (négatifs) les plus élevés en matière de biodiversité. Cette méthodologie utilise l’abondance moyenne des espèces pour établir ses scores de biodiversité et évalue quatre des pressions les plus fortes sur la biodiversité : le changement climatique, l’utilisation des sols, la pollution atmosphérique et la pollution de l’eau. Le fonds relève de l’Article 8 du règlement sur la publication d’informations en matière de durabilité dans les services financiers (SFDR). Il doit aussi être coté en Allemagne (Xetra) et en Italie.
Les deux sociétés de gestion ont signé un partenariat de distribution. Le spécialiste du capital investissement pourra distribuer ses produits via le réseau de CIF du gérant immobilier.
La Cours des comptes met en place une plateforme de signalement en ligne permettant aux citoyens de les alerter sur des irrégularités au sein de la gestion publique, et tout cela anonymement.
Le concept semble plaire. Epopée Gestion a annoncé une nouvelle levée de fonds, de 100 millions d’euros, pour son fonds Epopée Immo Rendement I. Ses encours atteignent aujourd’hui 260 millions d’euros, un montant supérieur à la cible de 250 millions que le gestionnaire se serait fixée. Avec une demande qui reste forte, il n’est pas exclu que la taille du fonds aille bien au-delà de ces montants dans les prochains mois. Depuis son lancement, en mars 2021, le véhicule d’investissement applique les mêmes principes. Il investit sur des infrastructures immobilières d’entreprises sur l’Arc atlantique. Avec cette stratégie, il coche plusieurs cases pour attirer les institutionnels, à qui il est destiné. «Nous avons créé ce fonds car nous avons constaté que les institutionnels étaient assez peu présents sur des actifs en régions. C’est parce qu’ils ne disposent pas toujours d’équipes disponibles pour aller sur le terrain dans des villes de taille moyenne et intermédiaire. Dans le même temps, les entrepreneurs en régions ne trouvaient pas de financeurs pour leurs biens immobiliers», explique Ronan Le Moal, cofondateur et directeur général d’Epopée Gestion. Tickets de 8 à 10 millions d’euros Le fonds s’inscrit comme une poche de diversification pour des investisseurs qui sont déjà très bien positionnés sur des actifs à Paris et en région parisienne. Outre cet aspect, les rendements des biens sur lesquels il se positionne sont en général supérieurs de 180 à 200 points de base à ce qui peut être observé dans la capitale. «Sur l’Arc atlantique, les rendements des bureaux peuvent atteindre 4% à 6%», précise le gestionnaire. Les actifs du fonds sont constitués de manière équipondérée entre le secteur tertiaire (les bureaux), les locaux d’activité, comme des concessions automobiles, ou la logistique. Le fonds investit avec des tickets de l’ordre de 8 à 10 millions d’euros par actif. «C’est une taille d’actifs assez importante, mais pas assez pour que de gros institutionnels se positionnent en direct. Ces derniers cherchent davantage des biens compris entre 50 et 300 millions d’euros.» Enfin, le fonds a entamé une démarche pour obtenir un label d’investissement socialement responsable (ISR). En deux ans d’existence, Epopée, rentable, gère déjà près de 500 millions d’euros. Il a dans ses cartons d’autres projets pour de nouveaux produits, toujours dans l’optique de soutenir le tissu économique en régions. Il n’y a pas de raison pour que les investisseurs ne suivent pas.
Le groupe bancaire Crédit Mutuel Arkéa a annoncé que Thomas Guyot va prendre la tête de son pôle produits (qui inclus la gestion d’actifs, l’assurance et l’immobilier), en remplacement de Sébastien Barbe. NewsManagers avait annoncé le départ de ce dernier hier matin, probablement pour Montpensier Finance. Le communiqué indique que Sébastien Barbe «a souhaité quitter le groupe pour se consacrer à un projet entrepreneurial». Thomas Guyot est entré dans le groupe d’assurance Suravenir, une filiale du Crédit Mutuel Arkéa en 2012. Il en est le président du directoire depuis le début de l’année. Thomas Guyot, âgé de 46 ans, est diplômé de l’Ecole polytechnique. Il commence sa carrière dans le secteur des télécommunications, à Cegetel Entreprises avant de rejoindre le Crédit Mutuel Arkéa en 2006, en tant que directeur marketing de Symphonis, qui fusionnera plus tard avec Fortuneo. Il prend en charge ensuite la gestion de bilan du Crédit Mutuel Arkéa, avant de prendre la direction de la salle des marchés en 2008 puis de rejoindre Survanir en 2012 en tant que directeur technique et financier. Le pôle Produits du Crédit Mutuel Arkéa compte 1.200 collaborateurs répartis au sein d’une vingtaine d’entités spécialisées dans l’assurance, la gestion et l’immobilier dont par exemple Suravenir Assurances et Novelia, Arkéa Investment Services (avec Federal Finance Gestion, Schelcher Prince Gestion, Arkéa REIM pour la gestion d’actifs et Arkéa Banque Privée pour la gestion de fortune) ou encoreArkéa Real Estate pour le conseil en immobilier.
Le transfert des portefeuilles de retraite supplémentaire existants vers un FRPS, IRPS ou MRPS est encore possible jusqu’au 31 décembre 2022. Passés cette date, ils continueront à répondre aux exigences de Solvabilité II.
Le groupe de gestion de patrimoine a signé sa seconde acquisition de l’année, mais cette fois dans la gestion de fortune avec Haskell Patrimoine Conseil.
Jérôme Cusanno, président de l'Afib évoque un licenciement économique en lien avec le recours de l'ANCDGP contre la réforme du courtage. Une version contredite par Géraud Cambournac, qui assure que la décision était antérieure au recours.
Non, il ne s’agit pas d’une équipe de football mais bel et bien d’une société de gestion qui a ouvert un bureau commercial à Paris et se lance dans le championnat parisien des sociétés anglo-saxones de private equity qui s’implantent dans notre capitale. PSG Equity est née à Boston en 2014 et s’est spécialisée sur les investissements dans le secteur de la tech. En France, les personnes averties auront entendu parler d’elle pour son investissement dans l’agrégateur Budget Insight en avril dernier auprès du Crédit Mutuel Arkéa. PSG pour «Providence Strategic Growth», incubée comme son nom l’indique par Providence Equity Partners, un groupe de private equity américain gérant plus de 44 milliards de dollars investis dans les secteurs des médias, communication, éducation et technologies. La société compte aussi dans son portefeuille de tech françaises Sellsy, un logiciel de gestion intégré pour les PME; Signaturit, un prestataire de signature électronique, ou encore Threatconnect, une plateforme de cybersécurité.
Sébastien Barbe prend le large. Il quitte le groupe brestois Crédit Mutuel Arkéa où il était membre du comité exécutif et directeur du pôle produits depuis mars 2022 seulement, selon plusieurs sources concordantes. D’après deux de ces sources, Sébastien Barbe, 50 ans, rejoindrait Montpensier Finance, la société de gestion reprise en 2004 par Guillaume Dard. Contactée par NewsManagers, une porte-parole de la boutique française n’a pas souhaité faire de commentaire sur une éventuelle arrivée au sein des équipes. Elle a en revanche exclu toute évolution de l’actionnariat de la société de gestion. Le capital est actuellement détenu à 75 % par le management, dont Guillaume Dard, et à 25 % par Amundi. Le premier groupe français de gestion d’actifs était entré au capital en septembre 2020, notamment afin d’aider la boutique à se développer à l’international. NewsManagers n’a pas eu connaissance du rôle que pourrait jouer Sébastien Barbe, mais vu le niveau de ses fonctions précédentes, on peut aisément imaginer qu’il s’agira d’un poste clé. Le principal intéressé n’a pas répondu à nos sollicitations. Montpensier a précisé que Guillaume Dard restait président. Dix ans de maison Sébastien Barbe met donc un terme à plus de dix ans de carrière au sein du Crédit Mutuel Arkéa. Il avait rejoint le groupe breton en juillet 2011, à la faveur du rachat par ce dernier de Schelcher Prince Gestion, une boutique spécialisée dans la gestion obligataire. Il y était devenu directeur général, après avoir travaillé pendant plusieurs années chez Rothschild & Cie Gestion comme gérant obligataire. Par la suite, ses fonctions se sont étoffées au fur et à mesure que le groupe breton structurait et développait son offre de gestion d’actifs au sein d’Arkéa Investment Services. Ainsi, en 2017, il est devenu président des directoires d’Arkéa Investment Services et de sa filiale Federal Finance Gestion. A fin juin 2022, «l’archipel» Arkéa Investment Services regroupait sept «spécialistes» (Federal Finance Gestion, Schelcher Prince Gestion, Arkéa Banque Privée, Arkéa Real Estate, Arkéa Real Estate Investment Management, Swen Capital Partners et Mandarine Gestion) et gérait 66 milliards d’euros, selon le site Internet de la structure. Il y a cinq ans, Arkéa IS ne gérait que 44 milliards d’euros, avait rappelé Sébastien Barbe lors d’une conférence annuelle en février 2022. En rejoignant potentiellement Montpensier, il retrouvera une société de taille plus modeste. La boutique gère plus de 3,5 milliards d’euros d’actifs, selon son site Internet.
Le groupe intégré d’avocats et de notaires De Gaulle Fleurance a annoncé, mardi dans un communiqué, l’arrivée d’Anne Maréchal en tant qu’associée. Directrice des affaires juridiques de l’Autorité des marchés financiers (AMF) pendant les huit dernières années, elle a contribué activement à l’élaboration de la réglementation sur les actifs numériques au sein de la loi Pacte. Elle a aussi développé une expertise reconnue en droit boursier et financier ainsi qu’en fusion-acquisition au cours de sa carrière partagée entre secteurs public et privé. Grâce à ce recrutement, le groupe ambitionne de devenir la référence de son secteur en matière d’actifs numériques et de blockchain.
L’idée couvait depuis un bout de temps. Pourtant, c’est quelques jours avant l’été qu’Eres remarquele dossier bienprevoir.fr–primaliancesur le marché. La société spécialisée en épargne salariale, actionnariat salarié et retraite prend alors les devants et contacte le tandem dont l’union remonte seulement à deux ans en arrière. «Depuis 2019, la loi Pacte nous a valu beaucoup de temps, ce qui ne faisait pas de la croissance externe une priorité», indique Mathieu Chauvin, président d’Eres, qui ajoute: «Néanmoins, cette acquisition a pris toute sa dimension notamment par le poids des marques associées. Nous l’avons conclupour un prix que nous ne souhaitons pas communiquer». Pour rappel, le groupe bienprevoir.fr – primaliance a intermédié 330 millions d’euros d’encours et réalisé plus de 700 millions d’euros d’opérations en pierre papier durant l’année 2021. Le tournant immobilier Avec près de 6.000 partenaires à ses côtés, Eres avait fait le choix d’une stratégie dirigée vers la gestion d’actifs liquides et diversifiés. «Nous voulons désormais appliquer la même approche à l’épargne immobilière», assure le président. Doté d’un profil multi gérant, le spécialiste de l’épargne longue durée bénéficiera désormais de la plateforme de courtage du nouvel arrivant qui distribue des parts de SCPI, OPCI mais également de SCI en assurance vie. «Nous ne concevons pas d’épargne longue sans parler d’immobilier. Mais nous allons aussi désormais adresser une offre de service aux particuliers, un segment sur lequel nous n’étions pas jusqu’ici», précise Mathieu Chauvin. A point nommé Conseillers en gestion de patrimoine (CGP), courtiers et experts-comptables auront accès dans les prochaines semaines aux plateformes de l’épargne immobilière qui seront mis en place par cette union. «Les complémentarités sont nombreuses et seront créatrices de valeur pour les clients, les partenaires et pour les collaborateurs des deux groupes. Cette association permettra aussi de proposer aux clients et partenaires d’Eres nos solutions d’épargne performantes notamment dans un contexte de lutte contre l’inflation et de hausse des taux d’intérêt», argumente Jonathan Levy et Vincent Cudkowicz, co-fondateurs du groupe bienprévoir.fr. Eres, qui gère 5,5 milliards d’euros d’encours, espère finaliser la connexion des systèmes et la stratégie de transformation avant 2024, «pour doubler la taille de bienprévoir/primaliance par rapport à aujourd’hui», précise le président d’Eres.
Si les régions Amérique latine et Caraïbes ont la perception du comportement des grandes entreprises la plus négative, la confiance dans les informations fournies est globalement faible en dehors de l'OCDE. La méfiance envers les Big Four est globale.