La plate-forme de capital-investissement OneRagtime, fondée par Stéphanie Hospital et Jean-Marie Messier, a obtenu un agrément complet de société de gestion de portefeuille a appris NewsManagers. Dans un post Linkedin cet été, le club d’investisseurs entrepreneurs a expliqué avoir «mis à jour son cadre réglementaire» et indiqué qu’il s’agissait d’une «étape importante». De nouvelles annonces pourraient venir bientôt. Durant le premier semestre, la plateforme a notamment annoncé sa quatrième revente d’entreprises (après Jellysmack, Glose et Zenly) avec le LBO de +Simple, une fintech spécialisée dans le courtage en assurance créée en 2015, auprès du géant du capital-investissement KKR. Elle a aussi réalisé six nouveaux investissements dans des start-up : Staycation (plateforme hôtelière), Sonio (santé), hivenet (cloud peer-to-peer), Shotgun ! (notamment place de marché pour les événements musicaux) et HelloSafe (développeur d’une plateforme de comparaison et de courtage de produits financiers et d’assurance). La société compte 25 personnes réparties sur les bureaux de Paris et Barcelone.
Le niveau moyen de rétrocessions sur les unités de compte s’est accru pour l’ensemble des distributeurs en 2022. Il passe de 0,73% à 0,78% pour les CGP individuels.
Face au changement climatique et aux enjeux sociétaux, l’analyse ESG souffre d’une faiblesse originelle, celle de ne pas intégrer les externalités négatives des entreprises dans leurs propres valorisations.
Les assureurs comptent profiter de la résiliation à tout moment qui entre en vigueur ce jeudi pour le stock de prêts. Ils pourraient amener les banques à ajuster leurs tarifs.
Les sociétés de gestion qui viennent de reclasser des centaines de fonds ESG doivent s’attendre à s’expliquer devant les régulateurs et les investisseurs, écrit Bloomberg, citant des avocats spécialistes du secteur. Cet avertissement fait suite à la reclassification récente d’environ 700 fonds dans la catégorie article 8, qui est considérée comme offrant certains attributs environnementaux, sociaux et de gouvernance. Cette catégorie de fonds s’est multipliée depuis son introduction en mars de l’année dernière et représente aujourd’hui près de la moitié du total des fonds domiciliés dans l’Union européenne, soit 3.800 milliards de dollars, selon Morningstar. Les gestionnaires d’actifs veulent disposer de fonds article 8 en rayon en grande partie «parce qu’ils sentent qu’il y a une pression de la part des canaux de distribution, ce qui est vrai», analyse Ciara O’Leary, un partenaire du cabinet juridique Dechert LLP qui conseille le secteur des fonds. Mais changer la classification d’un fonds qui est déjà sur le marché depuis un an ouvre la voie aux «questions des régulateurs» qui veulent en connaître les raisons et savoir si l’approbation des investisseurs est nécessaire.
La loi du 16 août 2022 portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat est un texte fourre-tout. Parmi la pléthore de mesures proposées, certaines concernent l’épargne salariale, l’assurance ou encore l’immobilier.
Une analyse des projets lauréats du volet (re)localiser du plan France Relance 2020 montre que contrairement à ce que son nom indique, ce n’est pas un plan de relocalisations.
La Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF) a averti les épargnants que plusieurs personnes inconnues ne disposaient d'aucun agrément pour offrir des services d’investissement et de placement.
TF1-M6, EDF et Schneider Electric seront en vue dans les prochaines semaines avec des rendez-vous décisifs pour leur avenir. Mais d’autres volets, plus spéculatifs comme Atos ou Unibail, se dessinent déjà.
Une nouvelle étape est franchie pour Inter Invest. Le groupe spécialisé dans la conception, la gestion et la distribution de solutions d’investissement annonce avoir obtenu des agréments pour la gestion de portefeuille pour compte de tiers, la gestion de plans d’épargne retraite (PER) sous forme de compte-titres ainsi que pour l’activité de tenue de compte conservation. Ces agréments, délivrés lors de la séance du 13 juillet du Collège de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), doivent permettre à Inter Invest de commercialiser des solutions de gestion d’actifs et de développer une nouvelle plateforme titres à destination des distributeurs - banques privées, conseillers en investissements financiers. Un premier produit, appelé “Mon PER”, portera sur un PER compte-titres sur-mesure. Inter Invest compte aussi vendre des offres en marque blanche à ses partenaires distributeurs. Le groupe proposera trois niveaux de services personnalisables pour ses partenaires: la tenue de compte conservation, la gestion du PER et la gestion de portefeuille. Inter Invest gère déjà 3,5 milliards d’euros d’actifs financés en Loi Girardin et 250 millions d’euros en capital investissement. Son offre est distribuée à un réseau d’environ 925 partenaires, représentant 43.000 investisseurs.
A Plus Finance a levé 40 millions d’euros pour le premier closing de l’OPPCI Génération Education. Le fonds bénéficie donc déjà d’une capacité d’investissement de 65 millions d’euros environ compte tenu d’un levier de 40 %. Ce véhicule d’investissement vise à accompagner le développement de l’enseignement inclusif en France ainsi que les écoles preneurs à bail dans la prise en compte des critères ESG. Ce premier closing est soutenu par plusieurs grands institutionnels, dont la Banque des Territoires, premier investisseur du Fonds.
La collecte nette sur le Livret A au mois de juillet 2022 atteint 2,64 milliards d’euros, son plus haut niveau pour un mois de juillet depuis 2009selon les données publiées mardi par la Caisse des Dépôts. Ce qui porte l’encours total à 362,5 milliards à fin juillet. Le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) a pour sa part attiré 480 millions d’euros supplémentaires de la part des épargnants, pour une collecte nette cumulée de 3,05 milliards sur sept mois. Le taux de rémunération des livrets passera à 2% à partir du mois d’août après une première hausse de 0,5% à 1% depuis février. Sur les sept premiers mois de l’année, la collecte cumulée atteint 22,18 milliards d’euros et les encours totaux sur les deux produits 491,8 milliards d’euros à fin juillet.
Le protocole de finance décentralisée BendDAO serait sur le point de liquider quelque 55 millions de dollars de NFT, en raison d'appels de marge importants.
Les recrutements de commerciaux ont sérieusement repris dans les sociétés de gestion depuis quelques mois. Après la tétanie provoquée par l’épidémie de Covid et les confinements pendant presque deux ans, un mercato semble s’être enclenché. «Depuis presqu’un an et un peu partout, l’accent est mis sur les forces commerciales dans les sociétés de gestion. Alors que pendant le Covid et avant, les recherches s’orientaient plutôt vers les fonctions de risques, de compliance ou d’analystes ESG », note Renaud Pechoux, associé fondateur du cabinet de recrutement Themis. Par exemple, Aurélia Lovadina, ancienne directrice de la distribution externe pour la France de Natixis Investment Managers, a rejoint la nouvelle plateforme de private equity Altaroc, en tant que directrice de la distribution. Aussi en partance de Natixis IM, Estelle Castres, patronne notamment de la clientèle institutionnelle, a rejoint BlackRock en mars pour prendre la tête notamment de sa structure française. Frédéric Lejeune a pris les rênes du britannique JO Hambro en France après l’ouverture d’une succursale. Et de nombreuses autres sociétés ont continué de recruter comme Comgest ou Eleva. Mais pour les chercheurs de têtes, ce n’est pas seulement la fin du Covid qui a relancé les recrutements. Le hard Brexit dans les services financiers, qui a consisté à refuser le passeport européen aux acteurs basés au Royaume-Uni en a surpris plus d’un. «Un certain nombre d’acteurs financiers anglo-saxons ne s’attendait pas à l’application d’un hard Brexit, note Wendy Cochran, associée fondatrice de Newen Search. Beaucoup de sociétés de gestion ont réalisé qu’elles devaient avoir des commerciaux sur place, en Europe continentale, pour pouvoir développer et couvrir la clientèle européenne.». Paris a souvent été choisi comme «hub» commercial ou de gestion, tandis qu’Amsterdam était préféré pour les activités de trading et Francfort pour les activités de banque d’affaires. Recrutements du private equity Autre phénomène significatif: la montée en puissance des sociétés de private equity ou d’actifs réels, qui débarquent sur le marché français. «Les sociétés de capital investissement créent aussi un appel d’air en matière de recrutements de commerciaux car elles ont de forts besoins et il y a de nouveaux entrants sur le marché. Elles vont du coup de plus en plus recruter chez les sociétés de gestion traditionnelles qui, à leur tour, ouvrent des postes », confirme Wendy Cochran. KKR, BlackStone n’ont pas caché leur ambitions de grandir encore et de conquérir de nouveaux segments de clientèle. Et les commerciaux ne se font pas prier pour cela. «Beaucoup de commerciaux des sociétés de gestion traditionnelles veulent aller dans le private equity car c’est une classe d’actifs recherchée par les investisseurs», appuie Renaud Pechoux. Ils sont ainsi attirés par des bonus potentiels plus dodus grâce à de la collecte plus importante et des salaires fixes parfois même revalorisés. Certaines sociétés de gestion étrangères auraient revu les salaires d’embauche à la hausse de 10 à 20% en l’espace d’un an! «Certains fonds de private equity vont jusqu’à donner du carried interest à des commerciaux. Je ne suis pas sûr que cela se faisait avant», ajoute Renaud Pechoux. Reste à savoir si la tendance se poursuivra face au retournement enregistré sur le premier semestre en termes de collecte par certaines sociétés de gestion. Aux Etats-Unis déjà, plusieurs grands gestionnaires ont annoncé un gel des recrutements. «Pour l’instant, le ralentissement annoncé aux Etats-Unis ne se fait pas sentir en France. Mais cela arrivera à un moment », prédit Wendy Cochran.