Tikehau monte dans le train de la démocratisation du private equity. Ici, nul besoin de Kim Kardashian. La société de gestion alternative vient de conclure un partenariat avec la fintech iCapital afin de distribuer certains de ses fonds aux clients particuliers par l’entremise des conseillers en gestion de patrimoine (CGP) européens. A travers cet accord, Tikehau et iCapital lanceront une plateforme de distribution des fonds non-côté de Tikehau pour les clients des gérants de fortune en Europe. Cette plateforme comprendra des stratégies d’investissement value-add et à impact dans l’immobilier ainsi que le troisième millésime de son fonds dédié aux opportunités spéciales. L’objectif de cet accord est de réduire les barrières à l’entrée inhérentes à cette classe d’actifs en automatisant la souscription et en assurant la transparence lors du processus d’investissement, la performance du fonds et du reporting. Tikehau Capital a conclu un partenariat équivalent avec Allfunds en juin 2021, pour offrir ses fonds non-coté aux clients de la plateforme de distribution. La société de gestion gérait 36,8 milliards d’euros au 30 juin 2022.
L’Autorité des marchés financiers (AMF) voit double. En 2021, les saisines du médiateur liées au Plan d’épargne en actions (PEA) se sont multipliées par deux. Face à ce constat, le gendarme a décidé de créer un groupe de travail afin de mener une réflexion sur les difficultés rencontrées par les épargnants dans l’usage de leur support. Le groupe de travail devra identifier les dysfonctionnements les plus problématiques et proposer des solutions.Problème de fluiditéDans les deux tiers des cas, les litiges relevés ont été associés à des problèmes de délai de transfert, notamment dans des situations de changement d’établissement. «Les conditions d’éligibilité des titres et l’impossibilité de rectifier une erreur d’exécution, du professionnel ou du client, constituent d’autres écueils fréquents», explique l’AMF dans un communiqué. Le groupe de travail sera alors chargé «de recenser les problèmes les plus importants» dans le champs des compte-titres PEA, excluant ainsi ceux distribués auprès d’une compagnie d’assurance.Le groupe de travailsera présidé par Jacqueline Eli-Namer, membre du Collège et sera composé de:Rodolphe Baroukh, adjoint au chef du bureau épargne et marchés financiers, DG TrésorJean-François Filliatre, membre de la commission consultative epargnants de l’AMFJean-Michel Gergely, directeur général, Crédit Agricole Titres, vice-président de l’AFTIBenoît Grisoni, directeur général, BoursoramaMarie Lhuissier, directrice des affaires publiques de la banque de détail Groupe, Crédit Agricole SAPierre Monteillard, membre de la commission consultative Epargnants de l’AMFCatherine Nini, directrice générale, Bourse DirectSophie Olivier, directrice des marchés et des études, Crédit MutuelAurélien Soustre, IAE Lyon, membre du Comité consultatif du secteur financier (CCSF) et de la commission consultative des pratiques commerciales de l’ACPRRoger Waiche, directeur des relations institutionnelles de la banque commerciale en France, BNP Paribasdes membres des différentes directions de l’AMF concernées (affaires juridiques, gestion d’actifs, marchés, relations avec les épargnants)Sa première réunion aura lieu courant septembre et devrait donner lieu à un rapport au premier trimestre 2023.
Tikehau Capital et la fintech iCapital ont annoncé jeudi la signature d’un partenariat visant à fournir aux gestionnaires de fortune des opportunités d’investissement sur les marchés privés proposées par Tikehau Capital. A travers ce partenariat, le groupe de gestion d’actifs alternatifs lancera une plateforme dédiée, reposant sur la technologie d’iCapital. Cette plateforme proposera aux gestionnaires de fortune et à leurs clients privés de la région EMEA une gamme de fonds de Tikehau Capital investis dans des actifs non cotés. La technologie d’iCapital automatise la souscription, assure la transparence à chaque étape du processus d’investissement et intègre la performance et le reporting des investissements dans les actifs privés au travers d’une plateforme 100% digitale.
Avocat responsable du pôle Banque-Finance au sein du cabinet FTMS Associés, Silvestre Tandeau de Marsac revient sur les risques de contentieux auxquels s'exposent les entreprises en cas de non-respect de l’information extra-financière. ,
Le nouveau contrat d’assurance vie d’Asac-Fapes donne notamment accès à un fonds croissance, 500 supports en unités de compte et n’applique aucun frais sur versements.
La fintech Mon Petit Placement lance un nouveau portefeuille composé de cinq fonds labellisés Greenfin. C’est la deuxième poche d’investissement dédiée au thème de l’environnement que la jeune pousse lyonnaise propose sur sa plateforme. La première étant labellisée ISR. Face à la demande croissance d’investissement responsable, Mon Petit Placementa décidé de sélectionner des fonds thématiques axés sur la transition énergétique et écologique. Les secteurs sélectionnés tournent autour de l’énergie, dubâtiment, de la gestion des déchets le contrôle de la pollution ou encore le transport propre. Le portefeuille s’accorde à un profil de risque «dynamique» avec un SRRI de 5/7 et est accessible via un contrat d’assurance vie. Pour rappel, la jeune compagnie travaille main dans la main avec Generali et Apicil. Jusqu’au 31 octobre 2022, la fintech reversera 2,50 euros à l’association Reforest’Action pour chaque investissement dans ce nouveau portefeuille.
Le fonds CD France Expertise de Cholet Dupont Asset Management, qui comptait 55 millions d’euros d’encours à fin août, va voir son patrimoine augmenter à la faveur d’une fusion-absorption avec un autre fonds actions françaises géré par Oudart Gestion, Oudart Actions Françaises, a appris NewsManagers. Le fonds Oudart Actions Françaises compte plusde 25 millions d’euros d’encours à mi-septembre 2022. La fusion des deux fonds, entérinée début septembre, est prévue en date du 26 septembre. Selon un document consulté par NewsManagers, elle s’opère dans le cadre de la réorganisation de la gamme des deux sociétés de gestion. Pour rappel, les groupes Cholet Dupont et Oudart se sont rapprochés en juin 2021. Cholet Dupont AM et Oudart Gestion «ont estimé qu’il est dans l’intérêt des porteurs de parts des deux fonds de regrouper ces deux entités par voie de fusion, dans une même structure juridique». A date, le fonds CD France Expertise de Cholet Dupont Asset Management demeure le plus ancien fonds ouvert en actions françaises, catégorisé comme tel par le registre de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Le fonds, investi dans les grandes capitalisations françaises, a été lancé début octobre 1979 et a vu son processus de gestion être modifié pour la dernière fois en octobre 2008 lorsque Philippe Lesueur, co-gérant avec Arnaud Cayla, en a repris la gestion. Oudart Actions Françaises présente, lui, un historique de performance de 30 ans, ayant été lancé en septembre 1992. Il est actuellement géré parNicolas Brault et Olivier Tellier.
Ces derniers mois, plusieurs affaires contribuent à faire tomber cette légende, les autorités continuant de progresser dans le traçage des cryptoactifs. Ce qui pourrait poser d’autres problèmes.
Claire Léauté vient d'être nommée directrice générale de Suravenir Assurances,filiale du Crédit Mutuel Arkéa spécialisée dans les assurances dommages de particuliers (automobile, habitation). C’est donc désormais un binôme 100% féminin qui sera à la tête de l’entreprise, dont le conseil d’administration est présidé par Sophie Violleau. Claire Léauté succède à Bernard Snoeck, «qui a clôturé sa carrière en œuvrant ces 9 dernières années au développement de l’entreprise, grâce à une forte politique d’innovation», précise le bancassureur dans un communiqué.
La semaine dernière, la Banque Centrale Européenne (BCE) a augmenté ses taux directeurs de 0,75 points de base, ce qui devrait entraîner une nouvelle hausse des taux de crédit immobilier dans les prochaines semaines. Toutefois, la majorité des banques a d’ores et déjà anticipé cette décision en procédant à une nouvelle hausse début septembre. Si le taux moyen sur 20 ans s’élève à 1,90 %, de nombreux établissements prêtent aujourd’hui à des taux bien supérieurs à 2 %. Si l’on ajoute les frais (garantie, dossier…) et l’assurance emprunteur, le taux annuel effectif global (TAEG) dépasse donc largement les taux d’usure, qui sont actuellement très bas. De nombreux acquéreurs doivent donc essuyer un refus de financement. Chez Artémis courtage, une trentaine de pourcents des dossiers ne peuvent pas être présentés aux banques ou financés selon les régions, ce qui est élevé.
Du nouveau dans la démocratisation du private equity. La société de gestion Mirova, filiale de Natixis Investment Managers, a décidé d’ouvrir à la clientèle privée son premier fonds de capital investissement à impact. «Une situation de marché favorable» Lancé en 2021, Mirova Environment Acceleration Capital ambitionne «d’accompagner en capital les entreprises dont l’activité vise à répondre aux Objectifs de développement durable (ODD) fixés par les Nations Unies», écrit la société dans un communiqué. Son approche repose sur cinq thématiques: villes intelligentes, ressources naturelles, technologies agri-agro, économie circulaire et énergies propres. «La situation de marché est assez favorable à la stratégie du fonds, a souligné Marc Romano, directeur private equity impact chez Mirova, à la rédaction. Nous investissons dans des entreprises qui innovent pour avoir un impact positif sur l’environnement». Il vante égalementla «résilience du segment impact du private equity» dans la conjoncture: «Alors que nous entrons sans doute dans un cycle économique moins porteur, cette tendance de société très forte, qui nourrit la croissance des entreprises, est une source de valeur intéressante pour les particuliers». Un FCPR nourricier accessible dès 10.000 euros Le fonds est catégorisé article 9 du règlement Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR) et est labellisé ELTIF (European Long-Term Investment Fund, ((1)), ce qui lui donne accès à tous les investisseurs professionnels et non professionnels éligibles du Vieux continent. Sur les 300 millions d’euros visés, le fonds en a déjà collecté 90 millions. Cinq investissements ont été réalisés en France et deux autres devraient bientôt suivre d’ici la fin de l’année, européens cette fois-ci (sur un total de 25 prévus). L’ouverture aux investisseurs particuliers, «prévue dès le lancement du fonds» assure Marc Romano, se fera en deux temps. Mirova Environment Acceleration Capital leur sera d’abord accessible dès 100.000 euros, avec une immobilisation des capitaux de 10 à 12 ans. Un Fonds commun de placement à risque (FCPR) récemment agréé par l’AMF devrait bientôt suivre, avec un ticket d’entrée de 10.000 euros seulement. Il servira de fonds nourricier à Mirova Environment Acceleration Capital Côté distribution, les discussions sont déjà engagées avec cinq banques privées et cinq assureurs vie. (1) Fonds européen d’investissement à long terme
Alors que la chasse aux «profiteurs de guerre» est ouverte, les banques ont accepté de freiner la hausse de leurs frais. Elles espèrent encore un geste sur le taux d’usure.
Les deux tiers des travailleurs non-salariés pensent détenir des garanties prévoyance suffisantes, mais il sont tout autant à mettre la retraite au dernier rang de leurs priorités en protection sociale.
Certains assureurs-vie envisagent de se tourner vers l’eurocroissance en cas de remontée des taux continue. L’un des enjeux de sa mise en place est la formation des réseaux distributeurs.
Avec des taux de crédits immobiliers très faibles, les épargnants n’ont pas pioché dans leur plan d'épargne logement qui se présente de fait comme un produit d'épargne de long terme. Mais la hausse des taux change la donne...
L’Agefi Actifs sera également présent aux Cercles de L’Agefi qui se tiendront à Aix-en-Provence le 21 septembre prochain pour participer aux débats de la matinée. ,
C’est mieux en le disant. Si depuis ses débuts Generali Global Infrastructure affiche une indépendance de gestion complète, son changement de nom annoncé ce mardi appuie encore davantage sur l’autonomie de cette entitéfaisant partie de l’écosystème de gestionnaires multi-spécialistes de Generali. Dorénavant, la société s’appellera Infranity. «Ce nom apporte plus de clarté pour les clients et reflète précisément les deux priorités de la société : ‘infrastructure’ et ‘humanité’», explique la société de gestion dans un communiqué. Cette évolution n’implique aucun changement dans la structure actionnariale. Generali reste majoritaire danscette structure créée en 2018 par Philippe Benaroya, Alban de La Selle et Gilles Lengaigne. Avec 7 milliards d‘euros sous gestion, Infranity, qui investit dans la dette et les actions d’infrastructure, a atteint sa taille critique. «Notre taille nous permet d’être un des plus gros investisseurs dans la plupart de nos opérations et de bénéficier de très bonnes opportunités d’investissement (le deal flow). Cela nous permet aussi de participer en amont à la structuration des opérations», précise Philippe Benaroya. Une clientèle de plus en plus externe Une partie importante de ses encours proviennent de Generali, mais sa collecte s’est ouverte aux clients externes et est aujourd’hui répartie de manière équilibrée entre l‘assureur et les clients tiers. Et si les fonds de la société de gestion restent avant tout destinés aux institutionnels, certains produits élaborés pour une clientèle de particuliers ont pris un poids non négligeable. Infranity a en effet distribué pour près de 800 millions d’euros sous la forme d’unités de compte pour les contrats d’assurance vie du groupe. Pour les prochains mois, le gestionnaire reste confiant sur son potentiel de collecte et espère bien continuer sur la même tendance que ces dernières années, avec entre 2 et 3 milliards de levées par an. Le gérant ne craint ni l’inflation, ni la hausse des taux. «Nos stratégies et nos investissements sont bien protégés face à l’inflation. Par ailleurs, la hausse des taux nous permet de générer des rendements plus attractifs sur la dette sans affecter les qualités de crédit de nos emprunteurs. Nos investissements en taux variables permettent également de bénéficier des éventuelles hausses de taux dans le futur. Nos emprunteurs restent généralement bien couverts face au mouvement de hausse des taux», assure Philippe Benaroya.
Pandat Finance, le pionnier français du courtage en placements de trésorerie a décidé de confier une minorité de son capital à Apax Partners et à Bpifrance pour accélérer sa croissance. Les deux partenaires financiers remplacent donc Isai, qui était entré en qualité d’actionnaire minoritaire en 2019. «Nous étions arrivés à la fin d’un cycle avec Isai et avons voulu trouver des partenaires financiers capables d’accompagner la forte traction de notre activité de courtage, explique David Guyot, dirigeant fondateurde Pandat Finance, aucôtéde Thomas Forest. L’objectif est clair: nous voulons tripler lenombrede nos collaborateurs et de nos clients, ainsi que notre chiffre d’affaires en cinq ans.» Par là même, la société ambitionne de maintenir sa croissance annuelle de plus de 30% pour voir ses revenus passer le cap des 45 millions d’euros. Cela en multipliant le nombre de ses implantations régionales. Basé à Paris, il a ouvert l’an dernier un bureau à Lyon, où huit professionnels officient. Cette année, des locaux ont aussi été inaugurés à Bordeaux, pour couvrir le Sud-Ouest. Et le groupe envisage encore d’ouvrir cinq bureaux supplémentaires dans l’Hexagone, ainsi que dans les pays limitrophes d’ici 2026. «La dimension de proximité et de conseil est fondamentale dans cette activité, qui reste essentiellement basée sur la confiance», souligne Isabelle Hermetet, associée chez Apax Partners. Pandat Finance revendique des relations avec plus de 600 clients parmi lesquels de nombreux groupes du SBF 120, des ETI et de multiples institutionnels. I
Dernier mohican de l’assurbanque, Axa promet des taux préférentiels sur le crédit à la consommation. Son activité bancaire est difficile à rentabiliser.
Les services d’Elisabeth Borne et certaines associations professionnelles agréées ont répondu aux arguments soulevés par l’ANCDGP dans le cadre de sa QPC visant à supprimer l’obligation d’adhésion. Elle vient de produire son mémoire en réplique.
Le nom du nouveau président de l’AMF devrait être rapidement dévoilé. Guillaume Prache, directeur général de Better Finance, est l’un des candidats a avoir reçu un soutien important de la part de membresde la commission consultative épargnants de l'AMF.,