Sauf exceptions, l'ensemble des sommes issues de la participation et de l'intéressement sont concernés par la loi Pouvoir d'achat. Le flou artistique plane toujours sur l'affectation des montants débloqués.
Selon un sondage d'Altaprofit, les moins de 35 ans sont 59% à avoir l’intention de souscrire un plan d’épargne retraite. C’est plus de 24 points de plus que l’ensemble des Français.,
La consolidation se poursuit chez les conseillers en gestion de patrimoine. Le groupe Patrimmofi annonce ce mardi 20 septembre avoir intégré le cabinet lyonnais Covaleurs. Représentant 180 millions d’euros d’encours financiers, l’entité est dirigée par Marc-Olivier de Bazelaire et Pierre Joron. Les deux associés entrent au capital du groupe et rejoignent les équipes en tant que « dirigeants entrepreneurs associés », précise un communiqué. Présent à Lyon et à Dijon, l’Office patrimonial Covaleurs intégre un groupe déjà présent depuis 2021 en Rhône-Alpes, via la société ICF dirigée par Guy Roos. Dirigeant Fondateur, associé du groupe Patrimmofi, ce dernier a indiqué dans un communiqué que le rapprochement des équipes doit permettre au groupe Patrimmofi de disposer d’un pôle d’excellence en région lyonnaise d’une quinzaine de personnes ».
Exclusions minimalistes, méthode «Best in Class» dépassée, absence de recherche d’impact et d’objectifs ESG explicites…: des acteurs de marché font entendre leurs critiques pour pousser à une refonte ambitieuse du label ISR français. Au cours de la consultation menée cet été (jusqu’au 9 septembre) par le nouveau comité ISR, après la publication de ses premières orientations, certains craignent que seuls les professionnels de la finance aient été entendus. «Si la réforme vise à répondre aux attentes de l’industrie par un niveau d’exigence plus élevé mais toujours très faible, l’objectif sera atteint. A notre sens, l’objectif est avant tout de répondre aux attentes des épargnants français, en leur apportant les gages de qualité développement durable et les points de repère qu’ils attendent », affirme Mirova dans sa réponse au comité du label. Créé en 2016, le label français ISR est appelé à faire peau neuve dans les mois prochains, en tenant compte des remarques des acteurs de la Place. «La liste des personnes auditionnées gagnerait à être publiée comme cela a été le cas pour le rapport de l’Inspection Générale des Finances (NOV 2020)», ajoute le cabinet de conseil en investissement et finance durable Axylia. Aucun représentant des épargnants ne fait d’ailleurs partie du comité du label ISR. Des grandes disparités entre les fonds ISR Globalement, les participants qui partagent leurs réponses à la consultation saluent l’intégration de la double matérialité dans un futur référentiel du label, même si le règlement européen SFDR le consacre déjà. Ils encouragent la mise en place d’exigences minimales sur le climat, et l’idée d’un socle commun ISR pouvant accueillir des niveaux d’exigences supplémentaires. Mais, pour les investisseurs responsables réunis au sein du FIR, «le niveau d’exigence du label doit être significativement durci pour en garantir la crédibilité et l’utilité», surtout après des années de forte croissance. «Avec plus de 1.000 fonds labellisés au sein de plus de 170 sociétés de gestion, le label a bien joué son rôle et a fait progresser les acteurs », rappelait le comité du label. Derrière l’explosion des encours (690 milliards d’euros), la qualité n’est pas toujours au rendez-vous, observe Axylia. Selon le cabinet, 60% des encours de fonds labellisés ISR de droit français (0% pour les mêmes de droit étranger) sont constitués par des fonds monétaires dont l’exigence ISR a été mentionnée comme « minimale » par l’IGF. Un premier ménage pourrait être réalisé pour sortir des fonds monétaires, par essence non durables. Repenser l’ISR La façon de faire de l’ISR, à travers la méthode dite du « best in class », visant à réduire de 20 % l’univers d’investissement des fonds par élimination des valeurs ayant les moins bonnes notes ESG, fait débat. «Ce postulat nous parait obsolète par rapport aux pratiques actuelles de marché (…) la simple et très minimale exigence de « ne pas faire de mal » à travers les choix d’investissement n’étant même pas garantie», explique Mirova. Pour éviter le greenwashing et identifier les moins bons fonds, Axylia propose de cibler les fonds qui font moins d’efforts que l’indice traditionnel (MSCI Europe). Pour la méthode, le cabinet estime que l’on ne devrait rien pas imposer mais plutôt faire confiance aux gérants ou favoriser l’impact ou la méthode ‘best in universe’. «Une notation ESG supérieure de 20% à l’indice de référence du fonds serait plus exigeante et déjà utilisée par des gérants», écrit le cabinet. Le FIR milite pour une approche par niveaux, cohérente avec le référentiel des «article 8 et 9» de SFDR. Le premier socle de l’ISR répondrait aux critères d’un «article 8+», avec par exemple un objectif d’alignement sur les accords de Paris, des critères d’exclusion dont le tabac, un dialogue actionnarial renforcé et transparent…. Pour les fonds ISR supérieurs, des critères d’impact seraient retenus. « Le label a déjà évolué vers des objectifs de résultats au-delà des seules exigences de moyens, avec l’ajout d’une obligation de surperformance sur deux indicateurs E,S,G ou droits humains définis ex ante », affirme Anne-Claire Imperiale, responsable ESG et engagement chez Sycomore. Les auditeurs de la labellisation des fonds (Afnor Certification, EY France, et Deloitte) auraient aussi leur rôle à jouer. «Ils devraient pouvoir s’exprimer davantage sur la qualité de la gestion et de la sélection ESG des fonds audités, sur la crédibilité des objectifs et leur pertinence», assure-t-elle. Pour les fonds tournés vers le climat, «il conviendrait d’exclure les entreprises actives dans le secteur fossile sur la base des critères de la taxonomie européenne (…) et la mise en cohérence avec le principe Do not significant harm (DNSH)», croit le FIR. Les exclusions devraient être partout renforcée selon l’association des «Acteurs de la Finance durable» qui se prononce pour la sortie non seulement du charbon et des fossiles non conventionnels dans tous le fonds, mais aussi de de toutes les entreprises du secteur fossile «n’ayant pas mis en place de stratégie de mesure, de rapportage et de réduction des émissions de méthane compatible avec une trajectoire 1.5°C». L’exclusion du tabac est également demandée. «La façon dont seront appréhendées la gestion des controverses, l’intégration des Principal Adverse Indicators, le détail des seuils appliqués aux exclusions fixeront le réel niveau d’ambition du label au-delà de l’affirmation de principe», déclare Mirova. Derrière ce lourd travail technique, le renouvellement du label devra s’accompagner d’une plus grande lisibilité et clarté pour l’épargnant.
Vefa, garantie des vices cachés, formalisation du contrat... L'équipe du 118e Congrès des notaires, axé sur l'ingénierie notariale, a présenté le 20 septembre ses propositions.
En partenariat avec l’assureur UMR, Meeschaert lancera dans les prochains jours un plan d’épargne retraite (PER) multi-support destiné à une clientèle de particuliers patrimoniaux.
Le co-fondateur du courtier Pretto réfute le chiffre de 45% avancé par la profession. S’il reconnait des disparités en fonction des régions, le taux de refus de dossiers de crédit à cause de l’usure avoisinerait plutôt les 11% selon l’étude menée par sa société.
La démocratisation du non coté continue de susciter des vocations. Tikehau Capital lance ce mardi Opale Capital, une plateforme digitale conçue pour faciliter l’accès à l’investissement dans le non-coté aux conseillers en gestion de patrimoine en France. Opale Capital proposera à ces investisseurs et à leurs clients particuliers d’investir dans une sélection de fonds traditionnellement réservés aux investisseurs institutionnels à partir de 50.000 euros. «Il s’agit d’un abaissement considérable du ticket d’entrée par rapport aux dizaines de millions d’euros dont il faut disposer d’habitude pour souscrire dans ces stratégies», souligne Paul Moreno Blosseville, directeur exécutif d’Opale Capital, interrogé par NewsManagers. La nouvelle plateforme proposera toute une gamme de fonds d’actifs non-cotés en architecture ouverte. Autrement dit, elle proposera essentiellement des fonds gérés en dehors du groupe Tikehau Capital. D’ailleurs, le premier produit aux CGP est un fonds growth equity géré par une autre maison de private equity. Il s’agit du nouveau millésime d’une stratégie «déjà éprouvée» qui devrait lever entre 1,8 milliard et 2,2 milliards d’euros d’ici à la fin de cette année, glisse Paul Moreno Blosseville. Une allocation, dont le montant est resté confidentiel, a été réservée à Opale Capital et à ses clients. Paul Moreno Blosseville se dit confiant sur la capacité d’Opale à lever plusieurs dizaines de millions d’euros. «Commercialement, ce fonds a beaucoup de succès en ce moment, et nous pensons clôturer notre souscription courant octobre», indique-t-il. «C’est le signe que nous sommes capables d’accéder à des stratégies sursouscrites. L’adossement de Tikehau fait que les sociétés ont confiance en nous et sont prêtes à nous confier une allocation là où ils n’ont pas besoin de nouveaux investisseurs», souligne-t-il. Création d’un fonds nourricier Pour permettre aux particuliers d’investir de petits montants dans ce genre de fonds habituellement inaccessibles, Opale Capital se pose en intermédiaire en créant un fonds feeder (nourricier) qui sera géré par Equitis. «Nous nous plaçons au milieu, en répondant aux besoins des investisseurs particuliers et aux contraintes des sociétés de private equity», résume Clarisse Ohana, directrice des opérations chez Opale Capital. De plus, l’équipe Opale Capital co-investira avec les clients, pour «avoir un alignement d’intérêts». La plateforme développée par Opale Capital permet aussi d’effectuer toutes les démarches administratives de manière digitalisée et met à disposition la documentation requise tout au long de l’investissement sur son portail investisseur. L’offre d’Opale Capital doit être prochainement enrichie d’un autre fonds growth equity et un fonds de LBO est en préparation. Parallèlement, «nous discutons avec des maisons qui mènent des stratégies de secondaire en private equity», confie Paul Moreno Blosseville. L’équipe veut s’ouvrir à la dette privée et infrastructure, ainsi qu’à l’immobilier. Outre la santé et la technologie, des thèmes comme la transition énergétique et la cybersécurité seront privilégiés. Pour choisir les fonds qui feront partie de la gamme, les cinq personnes qui travaillent pour Opale Capital depuis un an s’appuient sur le savoir-faire de Tikehau en matière de non coté. Ce « label » Tikehau est d’ailleurs, selon les dirigeants d’Opale Capital, ce qui devrait faire le succès de leur plateforme. «Nous sommes les seuls à être adossés à une telle société de gestion. Nous avons un positionnement unique avec une forte expertise, une fluidité des processus et un alignement d’intérêts», conclut Paul Moreno Blosseville.
L’un des plus gros gestionnaires d’actifs du monde Pimco, filiale de l’assureur allemand Allianz, est en train d'établir une succursale à Paris selon les informations de NewsManagers, confirmées par la société de gestion. Plus précisément, il s’agit pour le géant américain de la gestion obligataire d’ouvrir le bureau français de sa succursale européenne Pimco Europe Gmbh dont le siège social se trouve à Munich en Allemagne. La succursale parisienne a été constituée en date du 29 août et est pour l’instant domiciliée boulevard Haussmann dans les locaux français d’Allianz Real Estate.«Nous sommes actuellement en processus d’ouverture d’un bureau à Paris, et nous espérons être en mesure d’accueillir la clientèle dans ce nouveau bureau de Pimco Paris au début de l’année prochaine», a indiqué la société de gestion à NewsManagers sans davantage de précisions. Selon un document consulté par NewsManagers, «la succursale française de Pimco Europe Gmbh contribuera à promouvoir et développer les activités de la société mère en France auprès des investisseurs institutionnels français et de distributeurs locaux afin de leur délivrer des prestations de services de gestion de portefeuille». Opportunités de croissance Le responsable en France est désigné comme étant Franck Witt, managing director du bureau de Pimco à Munich et responsable des activités du gestionnaire obligataire sur les marchés allemand et autrichien, dans les documents consultés par NewsManagers. Néanmoins, il y a fort à parier que l'équipe en charge du marché français soit rapatriée de Londres à Paris puisque dans le cas des autres succursales européennes, notamment en Allemagne, en Italie et en Irlande, tout ou partie des équipes dédiées à ces marchés ont été transférées dans les pays concernés une fois les succursales établies. L'équipe française se compose de six personnes et est dirigée par Eleni Sifakis, qui avait succédé à Dominique Dorlipo en 2021. Dans un entretien à NewsManagers en juillet 2021, Eleni Sifakis revenait sur les raisons pour lesquelles Pimco n’avait jamais ouvert de bureau à Paris jusqu’alors.«C’est une possibilité qui été évaluée à plusieurs moments, mais il a été considéré qu’il y avait de nombreux avantages à être à Londres car c’est là que se trouve le bureau phare européen avec les gérants de portefeuille, les équipes opérationnelles, de support…», disait-elle à l'époque. La responsable du marché français évoquait aussi «des opportunités de croissance dans les années à venir»dans l’Hexagone. Pimco gérait 1.820 milliards de dollars d’actifs (1.815 milliards d’euros) à fin juin dont 1.450 milliards pour des clients tiers selon les chiffres publiés sur son site internet. Les encours sous gestion provenant d’Allianz Real Estate et des succursales de Pimco dont Pimco Europe GmbH s'élevaient, eux, à 86 milliards de dollars fin mars.
AXA Climate a annoncé ce 19 septembre le lancement d’Altitude, un outil d’analyse de risques climatiques et naturels dédié aux fonds d’infrastructure et de private equity. Déjà utilisé par une dizaine de fonds d’investissement, ce programme couvre à la fois les risques physiques du changement climatique, les émissions carbones ainsi que la perte de biodiversité. Basé sur un questionnaire, cet outil détecte des risques liés à la double matérialité pour chaque projet d’investissement. Il s’agit des risques environnementaux qui pèsent sur l’entreprise cible, comme par exemple la submersion marine ainsi que l’impact de cette entreprise sur l’environnement à travers la pollution. Cet outil propose également des recommandations à court terme, des mesures d’adaptation possibles et des actions à planifier avec l’entreprise cible afin d’atténuer ces risques. L’évaluation de ces risques couvre plus de 150 secteurs d’activités et une cinquantaine de types d’actifs physiques dont les bâtiments ou les infrastructures. Les risques sont projetés pour les horizons 2030 et 2050. Pour cette projection, l’outil suit plusieurs scénarios du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) et les recommandations de la Task Force on Climate-Related Financial Disclosures (TCFD) en matière d’évaluation des risques climatiques. Pour pouvoir obtenir un premier niveau d’analyse des risques, cet outil s’appuie sur une base de données extensive comme des sources officielles d’AXA, de l’Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie (ADEME), du GIEC, de l’outil Global Biodiversity Score du Caisse des Dépôts, d’Exiobase et d’ENCORE (Exploring Natural Capital Opportunities, Risks and Exposure). Concernant les exigences règlementaires européennes, cet outil permet aux fonds d’investissement de s’aligner sur les critères génériques du principe « do no significant harm » tel que défini par la Taxonomie Verte Européenne. Il permet aussi aux fonds d’être en conformité avec les exigences de reporting extra-financier de l’Article 29 de la loi Energie Climat.
Un peu plus d’un an après son rachat par Dôm Finance et, par voie de conséquence, son entrée dans le groupe Burrus, Delta Alternative Management tente de capitaliser sur l’influence de ses nouveaux actionnaires. L’ancienne filiale de La Banque Postale AM (qui l’avait incubée à sa création en 2008 avec OFI via sa plateforme aujourd’hui disparue amLab), a bouclé cet été le deuxième closing de son fonds de prêts, France Economie Réelle, qui cible le financement des PME et petites ETI françaises avec un montant de 100 millions d’euros. Dès le rachat, le groupe Burrus a sponsorisé le fonds à hauteur de 20%, via sa filiale d’assurance strasbourgeoise Esca, tout comme Dôm Finance via ses fonds propres. De quoi attirer aussi le Fonds Européen d’Investissement qui s’est lui aussi engagé à rester à hauteur de 20% des sommes levées. «Nous visons 300 millions d’euros pour le closing final qui devrait intervenir mi-2023», rappelle à NewsManagers Thibaut Sciard, président et cofondateur de Delta AM. Le fonds agit sur un secteur encore de niche mais en développement. Il vise les PME de 10 à 200 millions d’euros de chiffre d’affaires, ayant au moins trois bilans publiés dont au moins un positif pour tenir compte de la situation particulière du Covid. Il leur permet d’emprunter sur 5 ou 6 ans via un prêt remboursé in fine, à taux fixe, sans covenant financier mais avec des obligations de reporting qui se veulent très serrées. «C’est un segment d’entreprises moins normé que pour les plus grandes entreprises, il nous fallait donc apporter des garanties pour les souscripteurs», explique Thibaut Sciard. Fiducie en garantie Cette garantie passe par de la fiducie, un mécanisme d’inspiration anglo-saxonne appelé trust. «Il permet dès qu’un ou des actifs ont été identifiés, de les sortir du patrimoine de l’emprunteur (le constituant) - la société -, au seul bénéfice du fonds (le bénéficiaire), en le sanctuarisant dans le patrimoine fiduciaire géré par la société de gestion (le fiduciaire), Delta AM en l’occurrence», explique Thibaut Sciard. L’intérêt de ce mécanisme est que si jamais l’entreprise est en difficulté et entre dans une procédure collective, le fonds peut disposer de l’actif remis en garantie, sans attendre une décision de justice. Le fonds est catégorisé article 9 selon le règlement européen de publication extra-financière SFDR. «La nature d’activité des entreprises qu’on finance et les exigences que nous avons nous-mêmes fait que l’on peut se dire article 9», affirme le dirigeant. Commercialisé par Dôm Finance le fonds a déjà investi 40% des sommes levées dans 11 entreprises. Il se veut particulièrement adapté au contexte économique actuel avec une promesse de rendement certes moins élevée que dans un fonds de dette subordonnée (entre 4% et 5% soit contre 8% environ pour la dette subordonnée), mais une sécurisation par la fiducie plus importante. «Quand l’environnement devient plus risqué pour les PME vaut mieux avoir une approche sécurisée», conclut Thibaut Sciard. La société de gestion s’oriente résolument vers le non coté et a fermé en «extinction longue «son fonds Delta Prime spécialisé dans les situations spéciales des dettes d’entreprises.
Mandarine Gestion vient de recruter Rebecca Kaddoum, une ancienne de Comgest, en tant que responsable de la gestion croissance large cap européennes, un poste nouvellement créé. Elle pilotera Mandarine Opportunités, fonds d’actions françaises de 302 millions d’euros au 31 aout 2022. De plus, elle cogérera Mandarine Active, fonds actions zone euro centré sur la thématique sociale de 283 millions d’euros au 31 août 2022. Les deux produits sont labellisés ISR. Rebecca Kaddoum, 43 ans, travaillait chez Comgest entre 2010 et 2019. Elle y a cogéré plusieurs fonds de grandes et moyennes capitalisations européennes. Elle a ensuite mené des activités de business angel et de consultante. « Dans un contexte difficile pour les marchés financiers, l’arrivée d’une gérante senior est un témoignage supplémentaire de l’attractivité de Mandarine Gestion, qui est l’une des rares sociétés de gestion actions de la place de Paris à afficher une collecte nette positive cette année », a commenté Marc Renaud, président de Mandarine Gestion. Mandarine Gestion gère 3,5 milliards d’euros et compte 42 collaborateurs.
Delphine Stricker sera, à partir du 3 octobre, la nouvelle directrice de cabinet du directeur général Bruno Angles et directrice de la communication éde l'évémentiel d’AG2R La Mondiale. Elle sera, à ce titre, membre du comité de direction groupe. Elle succède à Béatrice Willems qui conserve ses fonctions de membre du comité de direction groupe en charge des nouveaux métiers et services.
La société de gestion a injecté 30 millions d’euros dans le capital du groupe et fait entrer son propre président Pascal Savary au Conseil d’administration.
Face à la baisse d’attribution des crédits, les intermédiaires pourraient voir dans la loi Lemoine une opportunité de marché, notamment concernant la résiliation.
La future entité de gestion du groupe Aéma prendra le nom d'OFI Invest, a appris NewsManagers. La Macif, principal actionnaire d'OFI AM, devrait racheter les parts de la Matmut.
Un contrat d’assurance-vie est comme un couteau suisse. Il répond, à différentes périodes de la vie, aux besoins divers des épargnants. Quelle que soit leur situation, ceux-ci peuvent y investir des fonds, en fonction de leurs objectifs de vie.
CPR AM vient de recruter Steve Chan Tat Chuen au poste de gérant multi-classes d’actifs. L’intéressé a démarré sa carrière chez Lyxor AM en 2020, et y était gérant multi-classes d’actifs et gérant de fonds de hedge funds.
La guerre et la situation économique sur le vieux Continent ne permettent pas à cette catégorie de fonds de faire des miracles sur les derniers mois. Les performances sur le long terme et la notation d'Europerformance donnent néanmoins une autre lecture.