Au 2ème trimestre 2022, les ventes de logements neufs aux investisseurs particuliers ont chuté de -9.8 % sur 12 mois glissants et ce recul s’accélère, avec -23.6%[1] sur le semestre et -25,9 % sur le trimestre. La bombe à retardement du taux d’usure n’avait pas encore été allumée… L’urgence est là ! »
La bataille pour l’alpha est toujours aussi intense, malgré les événements de marché. Seulement 16% des fonds actions en Europe ont surperformé au premier semestre 2022, selon l'étude Mid-Year 2022 Spiva Europe Scorecard de S&P Dow Jones Indices. Ce résultat est un peu meilleur pour les fonds d’actions françaises, puisqu’ils sont 22% à avoir battu l’indice S&P France BMI. On rappellera toutefois pour nuancer ces résultats que ces indices ne sont généralement pas utilisés comme indice de référence par les fonds d’investissement analysés.
S’il est encore trop tôt pour savoir si la réforme Lemoine peut tirer le marché vers les assureurs alternatifs, les premiers signes sont encourageants.,
La finance est partie prenante dans le développement durable. Et s'il était besoin de le démontrer, la lecture du catalogue des nouveaux fonds cette semaine tendance apporte à elle seule un bel éclairage...
Dynamique - Malgré une hausse des refus de financement et un début de baisse des prix, les transactions se portent au mieux. 2022 tutoierait même le record de l’an dernier…
Après la Commission européennefin novembre 2021 et la présidente de la Commission économique (Econ) du Parlement européenfin juillet, la présidence tchèque de l’Union européenne (UE) a présenté le 5 septembre aux autres Etats membres des propositions pour réformer la réglementation MIF2 (directive MIFID et règlement MIFIR) sur les marchés financiers. Mais la dernièreréunionde travail, le 12 septembre,n’a pas permis d’avancer surce projet d’unerévision pourtant présentée comme indispensable pour l’Union des marchés de capitaux (CMU). Le projet bloque toujours sur des questions de transparence, et particulièrement sur la création d’une base de données post-négociation consolidée sur les instruments financiers (consolidated tape, CT). Afin d’améliorer la transparence post-trade sur la qualité de l’exécution, pour les investisseurs,et de la liquidité, pour les intermédiaires, la réglementation impose depuis 2018 aux Bourses historiqueset aux plateformes de négociation alternatives (MTF) de publier gratuitement, après 15 minutes, les données sur les transactions auprès des brokers, des fournisseurs de données et donc de consolidated tapesqui restaient à créer mais qui n’ont jamais trouvé de modèle viable. La présidence tchèque reprend le projet commun de quatrebases (actions, ETF, obligations, dérivés), privées et sélectionnées pour cinq ans par l’Autorité européenne des marchés financiers (Esma), afin de publier les données post-trade «en temps quasi-réel». Quelle viabilité commerciale? Pour la base de données actions, qui constitue le principal problème, le projet reprend les deux idées du Parlement. Premièrement, imposer, en plus de la transparence post-trade comme pour les autres actifs, une obligation de publication des données pre-trade. Pour les défenseurs de cette mesure, elle rendrait la consolidated tapeplus utile à ses utilisateurs ayant déjà une vision post-trade assez complète, et donc commercialement plus viable. Pour ses détracteurs, elle risque de faire perdre aux Bourses historiques leurs revenus liés aux données pre-trade. Ensuite, il estproposé que lespetites plateformesindépendantes, dont le marché national est peu fragmenté ou qui représentent moins de 1% du total des volumes échangés dans l’EU, puissent ne pas contribuer à la CT. La proposition est censée garantir que toutes ces petites Bourses historiques représentant à peine 2% des échanges européens en cumulé finissent quand même parparticiper à la consolidated tapegrâce à un système de rémunération plus intéressant. «Ce type d’exemption risque pourtant de réduire l’intérêt d’une base post-trade, et montre bien qu’on est toujours davantage dans une logique de réduction des coûts pour les utilisateurs au détriment des Bourses», regrettent Nicolas Rivard et Robin Jezek, directeurs respectivement des données et des affaires publiques chez Euronext. «Il vaudrait mieux essayer d’embarquer tous les contributeurs possibles, et nous proposons un compromis qui reviendrait à renoncer à livrer les données pre-trade - trop pénalisantes en termes de revenus - et à adopter un modèle ‘temps quasi-réel’ avec un petit décalage (par exemple 1 minute)», ajoutent les représentants de l’opérateur boursier paneuropéen. Sans cela, estiment-ils, l’opérateur privé de la base gagnerait demain de l’argent avec des données obtenues gratuitement malgré leur valeur importante aujourd’hui… La proposition tchèque revient par ailleurs sur le mécanisme de compensation des contributeurs à la CT actions.La Commissionprônait un étonnant partage des revenus sur la base du statut de marché réglementéen excluant les MTF. Pour sa part, la présidence tchèquereprend et précise l’idée de la présidence française de rémunérations fondées sur la «valeur informationnelle» des données.Le projet prévoit une rémunération substantielle pourlesplus petites Boursesou plateformes MTF «bénévoles» (opt-in), décroissante ensuite pour les données pré-négociation (cotations ou prix indicatifs) des plateformes qui participent au processus de formation des prix, puis pour leurs données post-négociation. Les plateformes qui ne participent pas à la formation des prix grâce aux exemptions liées à la taille de l’ordre (LIS) ou à un prix de référence importé (RPW) toucheront moins. La proposition tchèque, pas encore claire sur l’adaptation des exemptions à la transparence pre-trade, nuance aussi l’interdiction du paiement pour flux d’ordres (PFOF), qui augmente la non-participation à la formation des prix. La rémunération des données reste centrale. «Maintenir une CT avec des données pre-trade ‘gratuites’ risque d’augmenter la part des exécutions ne participant pas à la formation des prix et à la transparence, estimeNicolas Rivard. Et organiser un tel système en ‘temps réel’ risque d’être vraiment complexe, ne laissant la place qu’à des fournisseurs de données déjà puissants qui ne paieraient plus leur ‘matière première’. Comme tout le monde est unanime sur l’urgence d’une base de données post-trade sur les obligations - beaucoup moins liquides que les actions - les Etats devraient suivre le Parlement et inverser leurs priorités», conclut-il.
La plateforme digitale de private equity Moonfare vient d’ouvrir un bureau de représentation en France, a appris NewsManagers. La société d’origine allemande, basée à Berlin, procèdera à l’inauguration de ses locaux parisiens le mois prochain en la présence de son fondateur et PDG Steffen Pauls. D’après nos informations, la direction de ce nouveau bureau a été confiée à Karim Boussetta qui a rejoint Moonfare en début d’année dans cette optique. Ce dernier est passé notamment par Pimco et Goldman Sachs à Londres. Moonfare a pour activité de donner accès à des fonds de private equity (KKR, Carlyle, Apax, etc) à des particuliers fortunés pour des sommes nettement inférieures à ce qui est nécessaire habituellement (entre 50.000 et 150.000 euros selon les pays contre 1 million d’euros traditionnellement). En France, un équivalent assez proche serait Altaroc. Moonfare est présent dans une vingtaine de pays et revendique plus de 2 milliards d’euros d’encours auprès de ses clients. La fintech s’est lancée aux Etats-Unis en début d’année et annoncé il y a quelques jours y avoir collecté 150 millions de dollars.
Pour sa nouvelle formule, «Actifs» a interrogé le pôle commun ACPR/AMF sur son action de lutte contre les arnaques, le greenwashing et ses travaux sur les pratiques de commercialisation.
La boutique d’investissement indépendante allemande Lupus Alpha ouvre son bureau parisien et vise 300 millions d’euros d’encours à moyen terme dans l’hexagone.
Refusdepret.fr a pour but d’aider les personnes dont le dossier de financement a été refusé à trouver des alternatives. Le portail leur permettra également de faire remonter leur cas à la Banque de France.
Le groupe entend partir à la conquête de l’Europe et prévoit déjà des opérations de croissance externe. Les fonds Florac Investissements, Peninsula Capital, EMZ Partners et Bpifrance entrent à son capital.
Les fonds d’investissement se positionnent de plus en plus sur les conseillers en gestion de patrimoine qui misent sur la diversification face à l’inflation.
Deuxième mois de collecte record pour le LivretA. Selon les données publiées mercredi par la Caisse des Dépôts, la collecte sur le livret réglementé culmine à 4,49 milliards d’euros au mois d’août 2022, soit le plus haut niveau enregistré depuis 2009 et la généralisation de sa distribution à tous les guichets bancaires. Déjà, la collecte avait atteint un record en juillet à +2,64 milliards d’euros. A fin août 2022, l’encours du LivretA atteint 367 milliards d’euros alors que la collecte cumulée depuis le début d’année ressort à 23,62 milliards d’euros. Depuis le 1eraoût 2022, le taux de rémunération du LivretA est passé de 1% à 2% après que l’exécutif a suivi la recommandation de la Banque de France à la suite de la flambée de l’inflation. Ce taux avait déjà augmenté de 0,5 point de pourcentage à 1% en février 2022. Avec un taux d’inflation en France de 5,9% sur un an en août selon l’Insee, son taux réel reste toutefois négatif. Le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) a pour sa part attiré 780 millions d’euros supplémentaires, portant sa collecte cumulée depuis le début de l’année à 3,84 milliards d’euros et ses encours à 130,1 milliards d’euros. Aligné sur le LivretA, son taux de rémunération a grimpé à 2% au 1eraoût 2022.
DNCA Investments a annoncé ce 21 septembre le lancement d’un produit d’épargne retraite, en coopération avec Gan Eurocourtage, et commercialisé par le cabinet en gestion de patrimoine Astoria Finance. Dénommé « DNCA Optimum Retraite », le produit est construit en architecture ouverte, avec trois modes de gestion : sous mandat, avec trois profils de risques (prudent, équilibré, et dynamique), à horizon, ou libre. L'équipe de sélection de fonds de DNCA est dirigée par David Tissandier, assisté d’Axel Wallen et deJean Carlou, récemment arrivé de La Française. Les versements libres sont possibles à partir de 150 euros, et les versements programmés à partir de 100 euros.
Le tierce partie marketeur MyFunds Office vient de signer un accord avec LV Continuum & Co afin de commercialiser un fonds obligataire en France et à Monaco, a appris Newsmanagers. Il s’agit du fonds dénommé L.V. Continuum & Co. Limited Global Fixed Inc Opportunity Fund FC EUR Cap. Ce véhicule, domicilié au Luxembourg, est destiné aux clients institutionnels, aux family offices et aux particuliers Ultra High Net Worth (UHNW). Le fonds en question vise à investir dans des obligations mondiales après une analyse top down et une évaluation des facteurs ESG. L’équipe de gestion va notamment cibler les obligations de qualité avec des coupons élevés, et piloter une duration courte. Le véhicule est catégorisé article 8 selon le règlement européen Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR). LV Continuum est une société de gestion hongkongaise fondée par Marie-Louise Jungels en 2012.
L’industrie mondiale des fonds traverse une année 2022 extrêmement compliquée après plusieurs crus favorables voire très favorables. Les encours internationaux des fonds d’investissements ouverts (fonds de fonds inclus) ont baissé de 5,5% (-3.685 milliards d’euros) au deuxième trimestre 2022, revenant à 61.982 milliards d’euros à fin juin 2022. Ces actifs étaient répartis dans 152.888 fonds distribués sur 46 marchés à travers le monde selon les statistiques publiées ce mercredi par l’association européenne de la gestion d’actifs Efama. Depuis le début de l’année, les fonds ouverts dans le monde ont perdu environ 8% de leurs encours.