Selon la Banque centrale européenne, ce prélèvement temporaire pourrait porter atteinte à la situation financière des prêteurs et perturber la politique monétaire.
La présence de fonds bien notés en tête de classement sur un an alors que leurs performances sont dans le rouge, démontre que l'univers d'investissement de la zone euro est l'un des plus délicats. Pour autant, la résistance des meilleurs est excellente.
Quatre nouveaux fonds cette semaine avec du classique côté thématique tandis que d'autres font entendre une nouvelle musique : le retour de fonds alternatifs...
Rebondissement dans les projets de la Société Générale en gestion d’actifs. Alors que NewsManagers dévoilait jeudi matin que la banque projetait de créer une marque de gestion ombrelle dénommée SGIM pour Société Générale Investment Managers, elle nous a fait savoir hier soir que le projet avait tourné court. La décision aurait été prise en interne tardivement, et la direction de la communication n’en aurait été informée que dans la journée de jeudi. Celle-ci, qui prévoyait une communication officielle au marché et à la presse sur ce projet entre mi-novembre et fin novembre, n’avait pas souhaité ou pu commenter nos informations si tôt, en amont en outre des résultats du troisième trimestre qui ont été publiés ce matin 4 novembre. La banque nous a donc transmis le message suivant officiel hier soir : «Nous avions une réflexion sur la possibilité de créer une marque rassemblant nos deux sociétés de gestions patrimoniales en France et au Luxembourg. Ce projet n’a finalement pas été retenu.». Elle n’a pas souhaité donner de plus amples explications. La banque a engagé des réflexions depuis plusieurs mois sur la façon de rendre plus visible certaines de ses marques en gestion d’actifs et de patrimoine comme SG29 Haussmann à Paris. Le projet évoqué par NewsManagers et issu de plusieurs sources différentes prévoyait la création de la marque SGIM qui aurait chapeauté au moins trois activités de gestion à savoir SG29 Haussmann, SGPWM au Luxembourg et EIS (pour External investment solutions). Le projet rassemblait environ 40 milliards d’euros d’encours.
L’entrée en vigueur des normes techniques de niveau 2 de la règlementation européenne sur la publication d’informations en matière de durabilité dans le secteur financier (SFDR) est prévue pour le 1er janvier 2023. Mais plus l’industrie de la gestion d’actifs s’approche de l’échéance, plus des études sortent pointant des défaillances dans les fonds catégorisés par leurs gérants comme Article 9, la catégorie de fonds la plus stricte de SFDR. Après fe fundinfo qui estimait que 1.500 fonds pourraient perdre leur classification Article 9 et Morningstar qui recensait le déclassement de 41 fonds en Article 8, c’est au tour de Clarity AI de douter de la «sincérité» de la durabilité des fonds Article 9. Dans une recherche publiée ce jeudi, la plateforme technologique d’analyse sur la durabilité a sondé 750 fonds Article 9 qui disposaient d’informations sur au moins 80% des titres détenus en portefeuille. Sa conclusion? Environ 40% des fonds analysés avaient plus de 5% de leurs actifs investis dans des sociétés ayant violé soit les principes du Global Compact des Nations Unies soit les lignes directrices de l’OCDE établis pour les multinationales. 20% des fonds analysés en détenaient pour plus de 10% de leurs actifs. De fait, les fonds pourraient ne pas être en ligne avec le critère d’investissements durables de SFDR pour les fonds Article 9 qui implique notamment que ces investissements ne doivent pas nuire à des objectifs environnementaux ou sociaux. D’après la recherche de Clarity AI, les fonds Article 9 concernés ont investi dans 166 sociétés différentes qui ont violé soit les principes du Global Compact soit les lignes directrices de l’OCDE. Les violations incluent la corruption, des pratiques anti-concurrentielles ou encore des dommages causés à l’environnement.
La banque en ligne de la Société Générale propose trois fonds de capital investissement gérés par Amundi, Oddo BHF et Eurazeo à destination des particuliers.
La fin d’année risque d’être compliquée pour les ménages qui veulent emprunter, pris en tenaille entre des taux d’intérêt à la hausse et un taux d’usure qui augmente plus lentement.
Nexen Avocats implanté en région Auvergne-Rhône-Alpes se rapproche de Simon Associés et entend élargir son offre de «direction juridique externalisée».,
Quatre dispositifs sont à privilégier avant la fin de l'année pour réduire sa facture fiscale et pallier une inflation en hausse et des rendements financiers moyens en baisse.
La Réserve fédérale américaine a relevé ses taux de 75 points de base, mais elle laisse entrevoir un pivot de sa politique monétaire... après un taux terminal plus élevé.
Ils disposent de 71,4 milliards d’euros de provisions pour participation aux bénéfices, soit 4,87% de rendement en réserve, selon les données du site Good Value for Money.
Sylvain Pellerin, qui évoluait au sein de l'équipe d’analyse et de sélection de fonds de Fundquest Advisor depuis 11 ans, a rejoint l'équipe d’analyse de fonds de Société Générale Private Banking, dirigée par Nicolas Moussavi, a annoncé l’intéressé sur le réseau social LinkedIn. Dans ses nouvelles fonctions, il sera en charge de l’analyse des fonds actions européennes. Chez Fundquest Advisor, Sylvain Pellerin a été en charge de la sélection fonds actions thématiques investissant uniquement en Europe, actions pan-européennes et zone euro. Il a également été gérant de portefeuille discrétionnaire au sein de BNP Paribas Wealth Management.
Au troisième trimestre, les autorisations de construire sont en baisse de 2%. Les mises en chantier ne rattrapent pas leur retard accumulé entre avril et juin.
FE fundinfo, un fournisseur de données pour les fonds d’investissement, va étendre le périmètre des données environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) européennes qu’il fournit au fabricant d’indices MSCI et ses clients. MSCI aura ainsi accès à l’ensemble des données des templates ESG européens (EET) de FE fundinfo. Ces fichiers EET, créés par le groupede travail européen du secteur financier (FinDatEx),regroupent et harmonisent, en un modèle de fichier unique, toutes les informations extra-financières des fonds concernés. Les distributeurs de fonds, les fonds de fonds et les assureurs sont censés utiliser ces informations notamment pour être en conformité dans leur reporting clients quant à la prise en compte des aspects extra-financiers tels que définis dans les directives européennes Insurance Distribution Directive (IDD), Mifid II, SFDR ou encore la taxonomie verte européenne. Philipp Portmann, responsable du développement de l’activité et de la stratégie chez FE fundinfo, estime qu’il «reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant que la standardisation des informations et l’intégration des facteurs de durabilité au niveau des entités, des services et des produits ne deviennent la norme dans le secteur. Cependant, cet accord est un excellent exemple de la manière dont la collaboration des acteurs du marché peut apporter une plus grande transparence aux investisseurs en démocratisant les données, en facilitant leur accessibilité et en rationalisant leur distribution», commente-t-il dans un communiqué.
Alors que l'ancienne ministre du Logement Emmanuel Wargon avait balayé l'idée que ce type de logements soit concerné par l'interdiction de mise en location des passoires énergétiques, son successeur Olivier Klein y est favorable.
La majorité des Français pensent qu’une réforme sur l’allègement des droits de succession est nécessaire, alors qu’ils sont peu à être concernés et à anticiper son organisation.
Via un arrêté, les pouvoirs publics modifient le format du rapport annuel des contrats en déshérence. Les contrats non-liquidés dont le bénéficiaire a passé l’âge de 70 ans seront désormais identifiés.
Quarante et un fonds ont été rétrogradés de l’article 9 à l’article 8 au troisième trimestre, selon la dernière étude de Morningstar sur les fonds relevant de la réglementation SFDR. Il s’agit notamment de fonds de NN IP (qui appartient désormais au groupe Goldman Sachs), de Deka, d’Axa Investment Managers et de Neuberger Berman.Ces reclassements font suite à la publication des questions-réponses de la Commission européenne en juin 2021 et à l’annonce de l’enquête de l’AFM, le régulateur néerlandais, en septembre 2022, observe Morningstar. Celles-ci ont précisé que les fonds classés article 9 ne peuvent investir que dans des investissements durables sur la base de la définition fournie par l’article 2 n° 17 du règlement Disclosure, à l’exception des liquidités et des actifs utilisés à des fins de couverture.
Quarante et un fonds ont été rétrogradés de l’article 9 à l’article 8 au troisième trimestre, selon la dernière étude de Morningstar sur les fonds relevant de la réglementation SFDR. Il s’agit notamment de fonds de NN IP (qui appartient désormais au groupe Goldman Sachs), de Deka, d’Axa Investment Managers et de Neuberger Berman. Ces reclassements font suite à la publication des questions-réponses de la Commission européenne en juin 2021 et à l’annonce de l’enquête de l’AFM, le régulateur néerlandais, en septembre 2022, observe Morningstar. Celles-ci ont précisé que les fonds classés article 9 ne peuvent investir que dans des investissements durables sur la base de la définition fournie par l’article 2 n° 17 du règlement Disclosure, à l’exception des liquidités et des actifs utilisés à des fins de couverture. NN IP a été parmi les premiers gestionnaires d’actifs à reclasser les fonds de l’article 9 en fonds de l’article 8 au deuxième trimestre, et a déclassé près de 20 stratégies cette année. Plus récemment, Deka Investment a déclassé sept ETF climatiques. Les ETF Deka MSCI Climate Change ESG Select suivent des indices de référence conçus pour réduire l’intensité carbone des portefeuilles conformément à la norme de l’EU Climate Transition Benchmark. Deka a noté que les indices sous-jacents ne sont pas conçus pour inclure uniquement des investissements durables tels que définis par SFDR ; par conséquent, les fonds n’ont pas pu conserver leur classification article 9. Neuberger Berman a également changé le statut de quatre fonds de l’article 9 à l’article 8, dont le Neuberger Berman Global Sustainable Equity Fund et le Neuberger Berman Systematic Global Sustainable Value Fund, pour la même raison. Neuberger Berman a indiqué qu'à l’origine, elle «avait fixé un seuil minimum d’investissement durable de 80 % pour les fonds de l’article 9». Ce qui est insuffisant. Axa IM a déclassé 21 stratégies de l’article 9 à l’article 8 au cours des derniers mois et a fait part de son intention de déclasser 24 autres stratégies dans un avenir proche. En outre, fin septembre, Robeco a annoncé qu’elle allait reclasser sept stratégies article 9 en article 8, les deux plus importantes étant RobecoSAM Global SDG Credits et RobecoSAM Global SDG Engagement Equities. Selon Robeco, ces stratégies ne peuvent pas être considérées comme des investissements durables selon la définition de SFDR car elles investissent dans des entreprises qui peuvent contribuer négativement aux ODD. À la lumière de tous ces développements récents, Morningstar anticipe une diminution du nombre de produits relevant de l’article 9 diminue au cours des six prochains mois par rapport à son niveau actuel de 1.080 fonds (représentant 4,3 % des fonds distribués dans l’UE). Malgré une baisse de l’univers, les fonds article 9 ont enregistré une collecte de 12,6 milliards d’euros, soit le double de celle du deuxième trimestre, portée par les stratégies passives. Au total, les actifs des fonds relevant des articles 8 et 9 ont augmenté de près de 3% au cours du troisième trimestre pour atteindre 4.300 milliards d’euros. La part de marché des actifs des fonds article 8 et article 9 a continué d’augmenter et a atteint 53,5% à la fin du mois de septembre.
L’annonce a ému dans les rangs des députés suisses socialistes et démocrates-chrétiens. La Banque nationale saoudienne (SNB) va injecter 1,5 milliard de francs dans Credit Suisse, devenant,à l’issue de son augmentation de capital, le deuxième actionnaire de la banque avec 9,9% des parts. Inédit de la part du royaume, ce mouvement n’est pourtant pas politique mais bien commercial. Détenue à 37,6% par le fonds souverain d’Arabie Saoudite (le PIF), la SNB est l’une des plus grandes banques du Moyen-Orient, totalisant 257 milliards de dollars d’actifs, 11 millions de clients, 16000 employés et une valorisation boursière de 75 milliards de dollars. La SNB est née en 2020 de la fusion de la banque commerciale nationale, plus vieille institution saoudienne créée en 1953 après un décret royal, et de la banque Samba. Une consolidation souhaitée par le royaume en vue d’en faire le bras armé de son programme de développement économique «Vision 2030». Porté par le prince héritier Mohammed Ben Salmane, il a pour objectif de diversifier l’économie saoudienne pour la rendre moins dépendante des revenus issus du pétrole. Cette vaste transformation passe notamment par une série de privatisations dans laquelle la SNB joue un rôle de premier plan. Rien que cette année, le régulateur local a recensé 70 demandes d’introductions en Bourse, selon Bloomberg. La SNB joue également un rôle dans le financement des méga projets du royaume, via les émissions de dettes ou d’actions. Un chemin déjà emprunté par le Qatar Sa prise de participation dans Credit Suisse a ainsi «surpris» les analystes de JPMorgan qui s’étonnent que la banque «réalloue du capital en dehors des opportunités de croissance saoudiennes». L’Arabie Saoudite cherche, de fait, à diversifier ses investissements en dehors du royaume, comme l’a fait le Qatar en venant renflouer Barclays après la crise de 2008, ou encore en entrant au capital de Deutsche Bank en 2014. En février dernier, l’agence Bloomberg rapportait que la SNB était à l’affût de cibles en Europe et en Asie. Outre Credit Suisse, elle se serait intéressée à Julius Baer, DNS et Standard Chartered. L’entrée au capital de Credit Suisse doit permettre à la SNB d’«élever ses capacités au niveau mondial», explique son président Ammar Alkhudairy dans un communiqué. Elle ambitionne de mettre la plateforme de Credit Suisse en gestion de fortune et en gestion d’actifs au service de la clientèle «en Arabie Saoudite et dans la région», en lui fournissant «les meilleurs services, produits et capacités pour répondre à ses besoins financiers». La Banque nationale saoudienne espère conclure «des partenariats stratégiques dans des activités spécifiques» avec Credit Suisse à l’issue de l’augmentation de capital, fait-elle savoir. «Ces coopérations et partenariats seront soumis aux autorisations réglementaires et internes applicables ainsi qu'à la conclusion d’accords contraignants» entre les deux banques, précise-t-elle. Contactée par L’Agefi, Credit Suisse n’a pas voulu commenter. La SNB se dit, par ailleurs, prête à participer à une éventuelle introduction en Bourse de CS First Boston, alors que Credit Suisse a annoncé jeudi la scission partielle de ses activités de conseil dans cette franchise américaine. La banque suisse a, dans le même temps, déclaré qu’elle souhaitait «attirer des capitaux tiers» au sein de First Boston. La SNB «pourrait participer à une future levée de fonds de Credit Suisse afin de soutenir la création d’une banque d’investissement indépendante axée sur les activités de conseil et les marchés de capitaux», fait-elle savoir.