Tidal Financial Group, plateforme américaine de fonds indiciels cotés (ETF) en marque blanche, s'étend en Europe, rapporte le média espagnol Funds People. La firme, qui supervise quelque 6,5 milliards de dollars d’encours, a confié le projet d’expansion en Europe à Telmo Rueda, directeur pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique. Tidal Financial Group, qui est le produit de la fusion de Toroso Investments, Tidal ETF Services et Toroso AM, a déjà lancé 55 ETF pour le compte de tierces-parties dont des gestionnaires d’actifs. La société vient de recevoir un investissement de 32 millions de dollars de la part de FTV Capital pour se développer. Telmo Rueda a déclaré à Funds People que la société se concentrerait dans un premier temps sur le développement de son activité de trading et gestion de portefeuille d’ETF pour le compte de tiers enregistrée en Irlande. Son offre de provision d’ETF Ucits en marque blanche pourrait être déployée lorsque les conditions de marché seront plus favorables.
Credit Suisse avance dans le règlement de ses litiges. L’ancien fleuron de la finance helvétique, dont le plan de restructuration est attendu jeudi prochain, vient de trouver un accord avec l’Etat français dans une affaire d’évasion fiscale, a-t-il fait savoir dans un communiqué. Une enquête avait été ouverte en 2019 par le parquet national financier, la juridiction chargée de la grande délinquance économique, la banque étant soupçonnée d’avoir permis à de grandes fortunes françaises d’échapper à l’impôt. La convention judiciaire d’intérêt public, une alternative aux poursuites judiciaires créée par la loi Sapin 2, a été approuvée ce lundi 24 octobre par le juge. Cet accord «ne comprend pas de reconnaissance de la culpabilité criminelle» de Credit Suisse, rappelle la banque. Elle règle tout de même une amende de 123 millions d’euros à l’Etat français, à laquelle s’ajoutent 115 millions d’euros de dommages et intérêts pour clore le dossier. Nouvelle poursuite aux Etats-Unis La banque suisse se félicite de franchir «un pas important dans la résolution de ses conflits et litiges», alors qu’une série de scandales retentissants, assortie d’une mauvaise gestion des risques, ont créé le doute chez les investisseurs. La résolution de cette affaire en suitune autre, cette fois-ci aux Etats-Unis. Le 17 octobre, la banque suisse avait accepté de payer une amende de 495 millions de dollars aux autorités du New Jersey afin de mettre fin à un procès concernant l’offre et de la vente de titres adossés à des créances hypothécaires résidentielles (RMBS) entre 2006 et 2007. L'État reprochait à Credit Suisse d’avoir fait de fausses déclarations sur les risques des RMBS, notamment en omettant de divulguer les défauts importants des hypothèques sous-jacentes. Sur cette somme payée par la banque, 300 millions de dollars seront dédiés à indemniser les investisseurs américains ayant été floués. Mais au moment où ces dossiers se referment, un autre vient de s’ouvrir aux Etats-Unis où le département américain de la Justice poursuit Credit Suisse. La banque, qui avait déjà été condamnée dans une affaire d’évasion fiscale outre-Atlantique en 2014, nie cette fois les allégations de l’Etat fédéral.
La spirale inflationniste liée à la crise énergétique et géopolitique augmente le niveau d’inquiétude des épargnants. Dans ce contexte, l’attentisme des épargnants prévaut, pourtant des opportunités d’investissement existent.
A l’occasion du renouvellement de ses cinq commissions consultatives, l’Autorité des marchés financiers (AMF) recherche de nouveaux profils, de nouvelles expertises susceptibles d’éclairer les décisions du Collège sur l’évolution de la réglementation et les pratiques des professionnels, des sociétés cotées ou des épargnants. Les candidatures peuvent être déposées jusqu’au 14 novembre 2022. L’AMF compte 5 commissions consultatives, composées chacune d’une vingtaine d’experts nommés pour un mandat de 3 ans renouvelable. Le régulateur recherche certains types de profils. Pour sa commission Epargnants, il a besoin d’experts en matière de finance durable, d’innovation et de digitalisation, et recherche un représentant de jeunes investisseurs. Pour sa commission Opérations et information financières des émetteurs, l’AMF recherche des experts sur l’information financière ou extra-financière, les enjeux ESG, le gouvernement d’entreprise, et les opérations financières (prospectus, offres au public, etc.), et sur l’audit des informations des sociétés. Pour sa commission Organisation et fonctionnement du marché, des expertises sur le fonctionnement du marché secondaire des instruments financiers, sur la protection des investisseurs, et sur les sujets innovants sont attendues. Pour sa commission Activités de compensation, de conservation et de règlement livraison, l’AMF recherche des spécialistes du « post-marché », y compris les techniques bilatérales de réduction des risques et de collatéralisation, et des innovations dans ces domaines et/ou challenges techniques et juridiques liés à ces innovations. Enfin, pour sa commission Gestion et investisseurs institutionnels, l’AMF fait appel à des experts dans la gestion d’actifs, et plus spécifiquement sur le risque de liquidité, la distribution transfrontalière, l’information extra-financière et les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance, les actifs numériques et les différentes stratégies d’investissement.
Nouvelle évolution dans la gouvernance de Comgest. Arnaud Cosserat, l’actuel président-directeur général et directeur des investissements, va céder la direction des investissements (CIO) à Franz Weis. Le dirigeant se concentrera sur son rôle de PDG.
Le Conseil Constitutionnel a jugé ce jour la loi Courtage conforme à la Constitution. Les arguments de l’ANDCGP, qui la jugeait contraire à la liberté d’entreprendre, à la liberté syndicale et à la liberté d’association n’ont pas été retenus.
Avec la hausse des taux, cette catégorie largement investie dans des produits de cette nature ne fait pas de miracles. La faiblesse des taux des années précédentes s'est également montrée pénalisante...
Solal Tech veut s’occuper du sort des actifs numériques devenus orphelins en sécurisant les données et en confiant à un « gardien numérique » le soin d’assurer leur transmission.
La banque française ne prend pas en compte les variables dans les écarts de rémunération entre hommes et femmes. Une méthode contraire à la loi, tranche le tribunal judiciaire.
La société de gestion va privilégier les menus végétariens et les ingrédients locaux lors de ses événements, et exclura la viande rouge. Elle va également mettre fin aux cadeaux d'entreprises. ,
Le juge des référés a considéré que le mécanisme de compensation mis en place ne pouvait être satisfait, forçant la communauté d'agglomération à revoir sa copie.
La production de crédit a diminué davantage en septembre que lors du premier confinement. Confrontés à plusieurs difficultés de financement, les ménages voient leur pouvoir d’achat fortement diminuer.
Changement de décor pour Architas, la société de multigestion en architecture ouverte d’Axa. L’entité devrait être absorbée par Axa Investment Managers, la société de gestion du groupe Axa, pour donner naissance à un nouveau département dénommé Axa IM Architas, a appris NewsManagers. Ce projet, confirmé par Axa IM, est actuellement en discussion avec les représentants des personnels des deux entreprises concernées. L’objectif affiché est «de simplifier la manière dont Axa IM et Architas travaillent avec les entités d’Axa en créant un point de contact unique pour les solutions et services liés aux unités de compte», selon une porte-parole d’Axa IM. Architas a vu le jour en 2008 à Londres. Sa vocation initiale était de répondre aux besoins des conseillers financiers indépendants britanniques, les IFA, demandeurs d’offres de fonds en architecture ouverte. Après une phase de croissance, Architas est devenue en 2015 l’entité de sélection de fonds pour l’ensemble du groupe Axa dans le cadre du développement de l’offre en unités de compte (UC) de ce dernier. En juillet 2020, nouveau développement: l’activité britannique d’Architas, représentant 5,7 milliards de livres d’actifs, soit environ 6,5 milliards d’euros, est vendue à Liontrust. Le nouveau département serait confié au DG d’Architas Aujourd’hui, Architas représente 200 salariés dans le monde et 29 milliards d’euros d’actifs sous gestion. L’ensemble est censé rejoindre la nouvelle business unit, qui réunirait aussi les équipes unités de compte d’Axa IM. Il s’agit d’une petite équipe, dont les encours n’ont pas été communiqués. Côté gouvernance, Matthieu André, directeur général d’Architas, dirigerait le nouveau département et rejoindrait le management board d’Axa IM. Il serait rattaché à Marco Morelli, executive chairman d’Axa IM et membre du comité de direction d’AXA. Annoncé lors des comités sociaux et économiques (CSE) extraordinaires des 3 et 7 octobre 2022, le projet suscite quelque inquiétude au sein des représentants des salariés. Le syndicat Ugict-CGT Axa IM a notamment fait part de «craintes surles conséquences sur l’emploi et la surcharge de travail qui pourrait résulter de cette opération» dans un document daté du 14 octobre lu par L’Agefi. Le syndicat se préoccupe aussi du sort des 87 salariés d’Architas France.
Selon les derniers chiffres publiés par l’Association française des sociétés de placement immobilier (Aspim) et l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF), les trois grandes catégories de fonds immobiliers accessibles au grand public affichent une collecte nette de 3,4 milliards d’euros au troisième trimestre 2022, en hausse de 50 % par rapport au troisième trimestre 2021. Au deuxième trimestre 2022, la collecte sur ces produits était toutefois supérieure, à 4,2 milliards d’euros. En cumul annuel, la collecte nette des fonds immobiliers grand public progresse de 48 % sur un an pour atteindre les 11,6 milliards d’euros. Les SCPI en vedette Dans le détail, la collecte nette des sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) s’élève à 2,3 milliards d’euros, en progression de 47 % par rapport au troisième trimestre 2021. Depuis le début de l’année, la collecte des SCPI s’élève à 7,5 milliards d’euros, montant en hausse de 45 % par rapport à la même période de l’année précédente. Les sociétés civiles supports d’unités de compte immobilières ont enregistré pour un peu plus de 1 milliard d’euros de souscriptions nettes au troisième trimestre 2022, volume en progression de 52 % sur un an. Au 30 septembre 2022, l’actif net des sociétés civiles unités de compte immobilières s’établit à 23 milliards d’euros, en augmentation de 5 % sur un trimestre. Enfin, les organismes de placement collectif immobilier (OPCI) grand public ont collecté pour environ 80 millions d’euros, contre 34 millions d’euros au troisième trimestre 2021. Leur actif net se monteà 20,6 milliards d’euros au 30 septembre 2022. L’Aspim et l’IEIF précisent par ailleurs que les fonds immobiliers labellisés ISR (socialement responsables) représentent 45 % de la capitalisation et 44 % de la collecte nette des fonds grand public au 3e trimestre 2022.
Soutenues ces derniers jours par l’accalmie sur le marché britannique et des cours intégrant déjà les mauvaises nouvelles, les actions ont finalement basculé dans le rouge à cause de craintes sur les taux.