La société Corum Butler annonce la nomination d’Ephraïm Marquer, en tant que directeur conformité, risques et contrôle interne. Il prend la tête d’une équipe de quinze personnes et aura pour mission de garantir la conformité de l’ensemble des activités et filiales du groupe aux attentes des autorités de régulation financière. Il accompagnera notamment le développement de la société d’assurance vie Corum Life.
Pour l’exercice 2022, les bancassureurs annoncent des taux de rendement en hausse, mais toujours sous condition d’une prise de risque minimale qui ne suffira pas à battre la remontée du Livret A.
Analyse des points clés de la réforme des retraites, avec en particulier les impacts potentiels sur les régimes de prévoyance suite aux annonces du gouvernement le 10 janvier dernier.
BDO France, spécialiste de l’audit et du conseil a annoncé la nomination de Pierre Lhoste au poste de directeur général de BDO Advisory, le département spécialisé en prospective stratégique et sectorielle de la société.
Créé en novembre 2020 par six sociétés de gestion, le Club 30 % France publie ce lundi son deuxième rapport annuel. L’occasion de faire un point d’étape sur les avancées de ce groupement, qui vise à promouvoir une meilleure diversité de genre au sein des équipes de direction des entreprises du SBF 120. L’objectif le plus emblématique du club, qui représente désormais seize sociétés de gestion* et 6.000 milliards d’euros d’encours, est que les entreprises s’engagent à avoir 30 % de femmes dans les comités exécutifs d’ici à 2025. «Le parcours est semé d’embûches. Mais il y a des signes encourageants et des motifs d’espoir», a résumé Marie-Sybille Connan, présidente du Club 30 % France et par ailleurs analyste stewardship au sein d’Allianz Global Investors, interrogée par NewsManagers. Actuellement, les entreprises du SBF 120 affichent un taux moyen de 27 % de femmes aux plus hauts niveaux de direction (chiffres du Medef à fin 2021). « Ce taux reflète des situations disparates », nuance Marie-Sybille Connan. Ainsi, selon elle, dix-sept entreprises ont déjà atteint 40 % et tirent le groupe vers le haut. Elle cite notamment Schneider, Legrand, Dassault et Bolloré. Mais cinquante-cinq entreprises ont encore moins de 30 % de femmes au comex et onze entreprises ont un taux de représentation de femmes au comex de moins de 15 %. De plus, dix-sept entreprises ne répondent pas à l’étude du MEDEF et on peut donc douter de leur ambition en la matière. Le rapport du Club 30 % France note que la plupart des entreprises sont convaincues de l’intérêt de promouvoir la diversité dans leurs instances dirigeantes. Nombre d’entre elles mettent en place des plans d’actions et objectifs ciblés. Mais ces objectifs, leur périmètre (comité de direction, comité exécutif, top 100) et leur horizon temporel manquent d’homogénéité, déplorent les membres du club. « L’utilisation de certains périmètres pourrait permettre de cacher la réalité de la situation », estime Marie-Sybille Connan. Dans ce contexte, difficile de dire si l’objectif des 30 % pourra être atteint d’ici à 2025, sachant que cela sera rendu obligataire d’ici à 2027, en vertu de la loi Rixain. Ce taux sera même porté à 40 % en 2030. Dirigeantes : des modèles mais pas des totems Pour Marie-Sybille Connan, cet objectif est un «aiguillon» mais certainement pas une fin en soi. En effet, la campagne menée par le Club 30 % France et ses désormais seize membres cherche à susciter une réflexion plus globale sur le sujet et à modifier les habitudes. «Notre préoccupation en tant qu’investisseur responsable est que les entreprises changent leurs pratiques de recrutement et de promotion afin qu’il y ait une plus grande égalité des chances professionnelles entre les hommes et les femmes», souligne Marie-Sybille Connan. «Nous allons donc au-delà de l’objectif des 30 % de représentation au sein des instances dirigeantes. Bien sûr, c’est important, notamment parce que ces femmes jouent un rôle de modèle. Mais il faut s’assurer que ce ne sont pas que des femmes totem, mais qu’il y a une volonté d’équité dans l’ensemble et dans toutes les strates du groupe», martèle-t-elle. Elle appelle notamment les entreprises à commencer à se constituer dès à présent un vivier de talents pour pouvoir répondre à la loi RIxain. «Ce serait dommage que cela se fasse par recrutement externe. Cela pourrait être néfaste pour la cohésion interne et cela risque de créer des tensions sur certains profils. L’idée est plutôt d’agrandir le gâteau», indique Marie-Sybille Connan. Pour continuer à avancer sur le sujet en 2023, le Club 30 % France a décidé de mettre en place une coprésidence. Elle sera assurée cette année par Candriam aux côtés d’Allianz Global Investors. Le Club plaide aussi en faveur de la création du pilier Dirigeants du Club 30 %, le pendant «entreprises» du Club 30 % regroupant uniquement des investisseurs. Cela existe dans tous les autres pays où ce club a été créé. «Il est indispensable pour sensibiliser le milieu économique français à la diversité de genre», conclut Marie-Sybille Connan. *Les membres du Club 30 % France sont: Allianz GI, Amplegest, Amundi AM, Axa IM, Candriam, Columbia Threadneedle, Comgest, Crédit Mutuel AM, Generali IP, Groupama AM, LBPAM, La Française AM, Legal & General, Mirova, Ostrum et Sycomore AM.
La société de gestion Qantara Asset Management, co-fondée par James Kuate et Alain William, est agréé définitivement comme société de gestion de portefeuille par l’Autorité des marchés financiers (AMF) depuis le 3 janvier 2023, constate NewsManagers. Le gestionnaire, qui se spécialise sur la dette souveraine africaine et souhaite «établir un pont entre l’Afrique et les marchés financiers», avait exposé ses plans à NewsManagers en octobre dernier.
Exclusif - Les fonds actionnaires et le management du gérant d'actifs, qu'Altarea avait renoncé à racheter au lendemain de la guerre en Ukraine, veulent faire un exemple.
Les investisseurs parient à nouveau sur les fonds obligataires, principalement sur la dette d’entreprise, et cela quel que soit le niveau de risque. Entre le 5 et le 11 janvier, les fonds obligataires ont reçu 17,5 milliards de dollars (16,1 milliards d’euros) de flux nets, contre 7,2 milliards pour les fonds actions, et 8,3 milliards pour les fonds monétaires, selon «Flow show», le rapport hebdomadaire des flux dans les fonds d’investissements mondiaux par BofA Global Research. L’univers obligataire a notamment collecté sur les fonds de dettes d’entreprises les mieux notées (" investment grade»), avec +10,4 milliards de dollars. Les investisseurs ont également privilégié les stratégies de dettes d’entreprises de haut rendement (" high yield») avec +2 milliards, de dettes municipales (+2,1 milliards), et de dettes émergentes (1,4 milliard). Les fonds de dettes souveraines ont agrégé pour leur part 0,2 milliard de dollar de collecte. Une fois n’est pas coutume, en actions, les fonds communs de placements traditionnels ont davantage collecté que les fonds indiciels cotés (ETF, Exchange Traded Fund). Les premiers ont attiré 5 milliards de dollars, contre 2,2 milliards pour les seconds. Les stratégies couvrant les Etats-Unis ont rendu 2,6 milliards de dollars. Les retraits se sont faits principalement sur les fonds value (-1,7 milliard de dollars), croissance (-1,3 milliard), grandes capitalisations et tech (-1 milliard chacun). Dans le reste du monde, les fonds d’actions émergentes ont reçu 2,2 milliards de dollars de flux, et ceux sur le Japon 1,1 milliard. Les fonds d’actions européennes ont enregistré leur 48ème semaine de décollecte d’affilée avec -0,5 milliard de dollars.
Une semaine de reprise. Pas moins de cinq fonds ont fait leur apparition avec une particularité : les nouveautés sont de natures diverses puisque l'on compte trois fonds actions dont un thématique et deux obligataires dont un à échéance.
Ces fonds mordent la poussière et font état de très décevantes performances tant sur un an, trois ans et cinq ans. Et ce n'est sans doute pas fini car ils doivent désormais faire face à un nouveau défi lié à l'approche du travail dans les bureaux...
Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a suivi la proposition de la Banque de France d’augmenter le taux du petit livret rouge de 2% à 3% dès le mois prochain.
La présidente de France Assureurs, Florence Lustman, a notamment évoqué une proposition de loi des sénateurs Husson et Montgolfier sur la transférabilité des contrats d'assurance vie.
En 2022, le taux de rendement du fonds en euros de l’association dépasse tout juste 2% bien qu’elle ait prélevé 94 millions d’euros au sein de ses réserves financières
Le président de l'Association professionnelle des intermédiaires en crédits (Apic) fait le point sur la situation des courtiers. Entre les tensions avec les banques et la réforme du courtage, l'année s'annonce compliquée...,
La start-up de gestion de fortune Colbr poursuit son développement, cette fois sur la partie gestion privée. La jeune entreprise vient de recruter Eloïse Goubert au poste d’advisor, nous ont annoncé les dirigeants. La recrue sera au contact des clients, notamment sur le segment family office, que la firme a placé au-delà de 500.000 euros d’investissements conseillés. Eloïse Goubert arrive de Financiale Gestion Privée, où elle développait son propre portefeuille clients en gestion privée depuis trois ans. Colbr doit poursuivre ses recrutements au cours de l’année 2023, nous a précisé son cofondateur Gustav Sondén. La firme compte notamment développer des outils technologiques, comme elle l’avait expliqué à l’Agefi Actifs l'été dernier.
Les taux de rendement du fonds en euros de Maif Vie gagne 80 points sur un an, quant à Mutavie ils atteignent jusqu’à 2,20% si la part d’unités de compte au sein du contrat est significative.
La déléguée générale de la CNCEF siégera à la commission consultative Gestion et investisseurs institutionnels. C'est la première fois qu'un représentant des CIF est nommé dans une commission de travail de l'AMF.
La start-up Goodvest vient de lancer Goodvest Kids, un contrat d’assurance vie dédié aux mineurs et compatible avec les Accords de Paris sur le climat.
Amplegest vient de recruter Anthony Lapeyre au poste de directeur de la gestion diversifiée. L’équipe sera complétée dans le courant du mois de janvier avec l’arrivée d’un second gérant, précise la société dans un communiqué du 12 janvier. Anthony Lapeyre arrive d’Amundi, où il était gérant multi-classes d’actifs, d’abord pour des mandats dédiés pour l’épargne salariale de grandes entreprises, puis pour des fonds ouverts distribués au sein des offres d’épargne retraite. Précédemment, il a travaillé comme analyste et responsable risques au sein de la Société Générale Asset Management (SGAM).
Parmi les trois fonds euros qui composent la gamme Target+, seulement un support dépasse la barre de 2% de rendement en 2022. Pour Sécurité Target Euro la performance est nulle.
Compte tenu d'un nouvel environnement a priori moins favorable, les investisseurs sont incités à réviser et diversifier la composition de leurs portefeuilles.