Investisseurs Institutionnels

Emmanuel Macron propose Luc Rémont pour prendre la tête d’EDF

Le responsable des affaires internationales de Schneider Electric a été choisi par l’Elysée pour prendre la tête de l'électricien.
Luc Rémont
Luc Rémont est actuellement responsable des affaires internationales chez Schneider Electric.  -  Schneider Electric

C’est officiel ! Après de nombreuses rumeurs, le président de la République, Emmanuel Macron, a fait son choix. Sur proposition de la Première ministre Elisabeth Borne, il compte nommer Luc Rémont, comme PDG d’EDF.

«La Présidente de l’Assemblée nationale et le Président du Sénat sont saisis de ce projet de nomination, afin que la commission intéressée de chacune des assemblées se prononce dans les conditions prévues par le cinquième alinéa de l’article 13 de la Constitution», indique l’Elysée dans son communiqué.

Actuellement responsable des affaires internationales chez Schneider Electric, Luc Rémont va succéder à Jean-Bernard Lévy.

Si Bruno Le Maire a récemment déclaré avoir «comme doctrine avec le président de la République de séparer le poste de président du poste de directeur général», il ne peut pas le faire avant la tenue d’une assemblée générale.

Les statuts actuels d’EDF prévoient en effet que la société est dirigée par un PDG.

OPA attendue

Depuis plusieurs semaines, les tensions se sont exacerbées entre Emmanuel Macron et Jean-Bernard Levy, le PDG du groupe, sur les responsabilités d’EDF face à la faible disponibilité du parc nucléaire français en cette période de crise de l’énergie.

Jusqu'à une trentaine des 56 réacteurs du parc nucléaire français ont été simultanément à l’arrêt pour des opérations de maintenance ou des problèmes de corrosion. De quoi contribuer à maintenir les prix de l'électricité à des niveaux record alors que l’Europe cherche à se passer du gaz russe et que la France, habituellement plus gros exportateur d'électricité de la région, est devenue pendant cette période importatrice nette.

Cette transition de gouvernance intervient alors que l’Etat s’apprête à reprendre le contrôle complet du capital de l’énergéticien. En juillet, l’Etat avait annoncé son intention de lancer une OPA à 12 euros par action sur les quelque 16% du capital d’EDF qu’il ne détient pas encore.

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