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Le pétrole n’en finit pas de chuter

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La chute des cours du pétrole s’accentue lundi après-midi, alors que le surapprovisionnement du marché, lié à une chute de la demande après les restrictions mises en oeuvre dans de nombreux pays pour lutter contre la propagation du coronavirus, entraîne des problèmes de stockage.

Dans l’après-midi, le contrat de mai sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex plongeait de 38,5%, à 11,23 dollars le baril, des niveaux inédits depuis 1999. Parallèlement, le contrat de juin sur le Brent de mer du Nord abandonnait 6%, à 26,41 dollars le baril.

La faiblesse des volumes d'échange sur le marché amplifie les fluctuations du contrat de mai sur le WTI, qui doit expirer mardi. Le contrat de juin sur le brut américain perd de son côté 11,7% à 22,10 dollars le baril.

Ce nouveau repli des cours intervient en dépit des réductions de production récemment annoncées par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et le G20.

Les opérateurs sont particulièrement préoccupés par l’augmentation des stocks à Cushing, en Oklahoma - un centre névralgique pour le commerce du pétrole brut aux Etats-Unis. Les traders peuvent gagner de l’argent en stockant du brut à Cushing pour le vendre à un prix plus élevé sur le marché à terme, selon Helge André Martinsen, analyste du marché pétrolier chez DNB Markets.

Selon les derniers chiffres en date de l’EIA, l’agence fédérale américaine d’information sur l'énergie, les stocks de brut aux Etats-Unis ont augmenté de 19 millions de barils en une semaine, une hausse sans précédent, pour atteindre 503 millions de barils.

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