
Où se situe aujourd’hui l’engagement des investisseurs institutionnels ?

Très sélectif dans le non coté
Parallèlement, ils ajustent le poids du non-coté, en conservant de l’appétit pour les classes d’actifs qui ont le moins souffert comme le private equity. Les infrastructures peuvent les intéresser, à condition d’en faire un investissement à impact, les risques n’étant plus toujours rémunérés. La reconstruction de l’Ukraine, et notamment de ses transports, mais aussi d’autres chantiers au niveau européen devraient leur en donner l’occasion dans les mois et années à venir. Par ailleurs, à quelles conditions sont-ils prêts à se renforcer dans l’immobilier ? Les forêts sont-elles devenues le nouvel eldorado vert ?
Droit de regard en matière de pratiques RSE/ESG
Solutions pour le climat, bas carbone, énergies, économie bleue, obligations vertes… quelles sont aujourd’hui les stratégies d’investissement préférées des institutionnels français ? Une chose est sûre, en matière d’exclusion, le gaz et le pétrole ne font pas consensus, et ce ne sont pas les seuls. Avec le retour de la guerre en Europe, financer le secteur de la défense est devenu pour certains un acte responsable. Ces sujets font débat, non seulement entre investisseurs, mais aussi avec leurs partenaires financiers. C’est l’occasion de se demander comment ils exercent leur droit de regard en matière de pratiques ESG/RSE auprès des sociétés de gestion et des entreprises. Reste à savoir si le reporting de durabilité des entreprises (directive CSRD applicable en 2024) va renforcer la transparence au niveau des trajectoires et améliorer la qualité des données ESG.
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