La start-up Getaround, à l’origine d’un service d’autopartage, a annoncé avoir bouclé un tour de table de série E de 140 millions de dollars (119 millions d’euros), amenant ses levées connues à un total de 600 millions de dollars. Le tour de table a été mené par PeopleFund avec de nouveaux investisseurs incluant Reinvent Capital, Henry McGovern, fondateur d’AmRest, Pennant Investors, VectoIQ. Les premiers investisseurs SoftBank Vision Fund et Menlo Ventures y ont aussi participé.
L’émission de dette hybride lancée mardi par Veolia a rencontré un vif succès. La demande a dépassé les 6 milliards d’euros, trois fois plus que la somme visée par le groupe de services à l’environnement. « Les conditions de marchés étaient favorables mais le succès de cette opération démontre aussi la confiance du marché envers Veolia et notre projet d’acquisition de Suez », explique à L’Agefi Claude Laruelle, le directeur financier de Veolia.
Europcar Mobility Group a annoncé ce matin avoir obtenu l’accord de la majorité de ses porteurs d’obligations senior et senior garanties, ce qui va lui permettre de demander la nomination d’un mandataire ad hoc dès que possible sans que cette procédure ne soit assimilée à un défaut. Début septembre, le spécialiste de la location de voitures, touché de plein fouet par la crise du coronavirus, avait annoncé son intention d’engager des discussions avec ses créanciers en vue d’une restructuration financière.
La Sfil a lancé sa sixième émission de l’année, sous format d’obligations foncières émises par Caffil, pour un montant de 750 millions d’euros et avec une maturité de 15 ans, annonce dans un communiqué le groupe, principal émetteur européen d’obligations sécurisées par des prêts au secteur public. Cette 6e transaction de l’année est la première réalisée depuis que la Sfil a rejoint le groupe Caisse des Dépôts. Il s’agit de la 4e émission conventionnelle de l’année pour Caffil. Avec plus de 1,6 milliard d’euros d’ordres, il s’agit du livre d’ordres le plus important d’une émission covered bond sur cette maturité pour Caffil, ajoute-t-il. Les banques chefs de file pour cette opération étaient ABN AMRO, Barclays, Commerzbank, LBBW, et la Société Générale.
CMA CGM a annoncé lundi après-midi le lancement d’une émission obligataire d’un montant de 525 millions d’euros destinée à rembourser ses obligations arrivant à échéance en 2021. Les réunions de présentation de l’opération aux investisseurs ont débuté aujourd’hui et doivent se poursuivre demain mardi. Le transporteur maritime, qui est parvenu à améliorer sa rentabilité malgré la crise du Covid-19, avait récemment annoncé sa volonté de refinancer sa dette.
CMA CGM a annoncé lundi après-midi le lancement d’une émission obligataire d’un montant de 525 millions d’euros destinée à rembourser ses obligations arrivant à échéance en 2021. Les réunions de présentation de l’opération aux investisseurs ont débuté aujourd’hui et doivent se poursuivre demain mardi.
La société d’investissement Eurazeo Capital a annoncé vendredi être entrée en négociations exclusives avec les fonds IK Investment Partners et RAISE en vue d’un investissement dans la société Questel, un fournisseur de logiciels et de services sur la propriété intellectuelle. Questel édite notamment la plateforme Orbit, qui compte 100.000 utilisateurs et recense plus de 100 millions de brevets. «Des discussions sont actuellement en cours avec de potentiels co-investisseurs. Les éléments financiers de l’investissement à réaliser par Eurazeo seront communiqués à l’issue de celles-ci», a précisé Eurazeo dans un communiqué.
Joko, l’application de cashback qui récompense les dépenses de ses utilisateurs dont le nombre a dépassé 500.000, a annoncé hier une levée de fonds de 10 millions d’euros, portant à 12 millions le montant total levé par la start-up en deux ans. Confortée par le succès de sa solution en France, elle se donne ainsi les moyens de son ambition à l’international, en commençant par l’Europe, grâce à cette nouvelle levée de fonds effectuée auprès notamment de Partech, Axeleo et Lafayette Plug and Play. Alpha Capital Partners UK (Marc Oiknine) a accompagné l’opération. La société, qui compte 25 personnes, compte doubler ses effectifs d’ici à la fin de cette année.
Afin de financer le rachat du groupe de santé mentale Iniceaet sa croissance futur, Korian lance une augmentation de capital de 400 millions d’euros. Les deux premiers actionnaires de Korian, Predica et Malakoff Médéric Humanis se sont engagés à souscrire à hauteur de leur participation, respectivement de 24,3% et de 7,7%.
Le groupe agroalimentaire a lancé, mardi, la cession du solde de sa participation de 6,61% dans le spécialiste japonais des probiotiques Yakult Honsha, pour 470 millions d’euros, par le biais d’un placement accéléré. «Cette opération s’inscrit dans le cadre des priorités d’allocation de capital disciplinée de Danone et de renforcement de sa solidité financière», a expliqué le groupe dans un communiqué, précisant que les partenariats commerciaux existants étaient maintenus. Danone a cédé la majeure partie de sa participation de 21,29% dans Yakult en 2018. La collaboration entre les deux entreprises a débuté en 2014.
Plombé par plus de 4 milliards d’euros de dettes, AccorInvest, la filiale immobilière à 30% des hôtels Accor, qui compte 904 hôtels sous enseigne Accor et 30.000 salariés, a ouvert une procédure de mandat ad hoc avec ses 19 banques françaises et étrangères, selon Les Échos. En outre, un prêt garanti par l’Etat (PGE) de 450 millions d’euros est à l’étude. Accor, qui détient encore 30% du capital aux côtés de grands investisseurs internationaux, pourrait participer à une recapitalisation si nécessaire. La mission a été confiée aux mandataires judiciaires Frédéric Abitbol et Marc Sénéchal. La société n’a pas souhaité faire de commentaires. Les actionnaires d’AccorInvest ont déjà accepté de ne pas percevoir de dividendes au titre des exercices 2019 et 2020. Accor avait déjà consenti à AccorInvest pour 160 millions d’euros de reports de charges.
La banque des territoires, marque de la Caisse des dépôts (CDC), a présenté mardi un projet de subventions et de modernisation des commerces de proximité à hauteur d’un milliard d’euros. Dans le contexte de crise liée à la pandémie du Covid-19, 80.000 commerces en centre-ville des villes moyennes ont été fortement affectés, et la hausse des faillites attendues parmi ces commerces en 2020 est de 15 à 30% par rapport aux années précédentes.
Le groupe agroalimentaire a lancé ce matin la cession du solde de sa participation de 6,61% dans le spécialiste japonais des probiotiques Yakult Honsha par le biais d’un placement accéléré. «Cette opération s’inscrit dans le cadre des priorités d’allocation de capital disciplinée de Danone et de renforcement de sa solidité financière», a expliqué le groupe dans un communiqué, en précisant que les partenariats commerciaux existants étaient maintenus. Danone a cédé la majeure partie de sa participation de 21,29% dans Yakult en 2018. La collaboration entre les deux entreprises a débuté en 2014.
Akka va réaliser une augmentation de capital réservée de 200 millions d’euros, dont 150 millions apportés par la Compagnie Nationale à Portefeuille (CNP), la société d’investissement de la famille Frère. Le groupe familial Ricci, fondateur et premier actionnaire d’Akka, injectera les 50 millions restants.
La Régie immobilière de la Ville de Paris bénéficiera d’une bonification sur le taux de son crédit si elle parvient à loger 20% de ménages prioritaires.
Rolls-Royce a annoncé ce matin qu’il prévoyait de procéder à une augmentation de capital de 2 milliards de livres sterling (2,2 milliards d’euros) afin de renforcer son bilan dans le sillage de la crise sanitaire. Il compte émettre jusqu'à 6,44 millions d’actions au prix unitaire de 32 pence, sur la base d’un ratio de 10 pour 3. Le prix d'émission est inférieur de 41% au cours de clôture de mercredi. Cette augmentation de capital sera soumise au vote des actionnaires lors d’une assemblée générale qui doit se tenir le 27 octobre.
Le fabricant de matériaux semi-conducteurs a émis lundi pour 325 millions d’euros d’obligations à option de conversion et/ou d'échange en actions nouvelles et/ou existantes (Oceane) à échéance 2025, auprès d’investisseurs qualifiés. Les Oceane ont été émises à leur valeur nominale à la date d'émission et ne portent pas d’intérêt. La valeur nominale par obligation fait apparaître une prime de 45% par rapport au cours de référence de l’action Soitec. Le règlement-livraison des obligations est prévu le 1er octobre. L’opération a été réalisée par BNP Paribas, Crédit Agricole CIB et JPMorgan.
Le fabricant de matériaux semi-conducteurs a lancé ce matin une émission d’obligations à option de conversion et/ou d'échange en actions nouvelles et/ou existantes (Oceane) à échéance 2025, auprès d’investisseurs qualifiés, pour un montant nominal d’environ 325 millions d’euros. «Le produit net de l'émission donnera une flexibilité additionnelle des points de vue opérationnel et stratégique et permettrait de financer des potentielles opportunités de croissance», a précisé Soitec.
Les banques françaises quittent une à une Europcar. Les établissements français ont cédé à des fonds anglo-saxons la totalité des quelque 650 millions d’euros de crédit renouvelable (revolving credit facility) qu’ils détenaient dans le loueur en difficultés. Or, la société attend de façon imminente le feu vert de ses créanciers pour engager sous l'égide d’un mandataire les négociations sur les 2 milliards d’endettement qui la plombent. Les établissements de crédit français (Banque Européenne du Crédit Mutuel, BNP Paribas, Crédit Agricole Corporate and Investment Bank, Crédit du Nord, Crédit Industriel et Commercial, Natixis et la Société Générale) ne sont, selon les sources citées Les Echos, «plus engagés que dans le prêt» de 220 millions d’euros garanti à 90% par l’Etat.
Les autorités européennes travaillent à la création d’un site internet qui permettrait de vendre des centaines de milliards d’euros de prêts bancaires dépréciés par la crise du coronavirus. Le projet, défendu par plusieurs hauts responsables de la Banque centrale européenne (BCE), doit faire partie des mesures prises par la zone euro face à la montée des défauts de remboursement tout en empêchant des fonds spécialisés dans la dette dite «sinistrée» de racheter ces créances à prix cassés. Selon une étude du cabinet Deloitte, sur plus de 450 milliards d’euros de créances à risque cédées en Europe entre 2014 et 2019, la moitié environ ont été acquis par quatre investisseurs: Cerberus, Blackstone, Lone Star et Goldman Sachs.
Le levier net moyen des sociétés de l’indice représentait 2,8 fois leur Ebitda au 30 juin dernier, contre 2 fois à fin 2019 et 1,6 fois un an plus tôt.
Les autorités européennes travaillent à la création d’un site internet qui permettrait de vendre des centaines de milliards d’euros de prêts bancaires dépréciés par la crise du coronavirus, afin de soutenir l'économie tout en remettant en cause la domination des grands investisseurs spécialisés américains.
Annoncé il y a plus d’un an, le véhicule qui devait ouvrir aux Français le portefeuille non-coté de la banque publique, va voir le jour malgré la conjoncture.
La banque publique va fusionner sa holding de tête avec sa filiale de financement. Elle pourra ainsi lever 3 milliards de dette pour augmenter ses investissements dans les entreprises françaises.
L'institution recrute un ancien de Matignon et de Bercy pour accompagner ses filiales affaiblies par la crise ou en pleine transformation, comme la Poste avec CNP.
Le 19 juin dernier, la chaîne de textile pour enfant Orchestra faisait l’objet d’une reprise par son président-fondateur Pierre Mestre, via la holding NewOrch. Cette structure vient de décrocher un financement de 19,5 millions d’euros auprès d’Acofi Gestion. Celui-ci se compose d’une ligne moyen terme de 12 millions d’euros garantie sur les stocks détenus par NewOrch et d’une ligne à plus court terme de 7,5 millions d’euros. De quoi pérenniser les activités d’Orchestra, qui a repris 1.110 salariés et 2.659 emplois indirects, sur un total de 3.769 salariés. Le jugement du tribunal de commerce de Montpellier avait aussi acté le paiement d’un prix de cession de 35,5 millions d’euros, auquel s’ajoutent 35,6 millions d’euros de charges augmentatives du prix.