Axa a annoncé le lancement d’Axa Nov Lease, un fonds « qui a pour vocation, via le rachat de contrats de location simple, de prendre en charge et de mettre à disposition de près de 6.000 entreprises principalement du petit équipement essentiel à leur activité ». Ce type de financement offre plusieurs avantages, explique l’assureur : « les entreprises ne supportent pas l’avance de la TVA et la récupèrent au fur et à mesure du paiement des loyers ; la trésorerie est préservée pour les besoins de l’activité ; l’engagement est hors bilan, l’entreprise conserve ainsi intacte sa capacité d’endettement ».
La banque d’investissement publique a annoncé ce mardi l’acquisition d’une participation de 5,08% au capital d’Arkema via Lac1, son nouveau fonds de Place, ainsi que son intention de poursuivre ses achats de titres en vue d’obtenir un siège au conseil d’administration du chimiste français. Lac1, connu initialement sous l’appellation Lac d’argent, signe son premier investissement en devenant le deuxième actionnaire d’Arkema, derrière le Fonds stratégique de participations (FSP) des assureurs français qui s’est renforcé à 7,75% au printemps.
La société d’investissement Eurazeo Capital a annoncé lundi qu’elle investirait près de 200 millions d’euros dans le fournisseur de logiciels et de services sur la propriété intellectuelle Questel, un mois après être entré en négociations exclusives. La société va prendre 100% du capital de Questel, aux côtés de IK Investment Partners, de RAISE Investissement et de la direction actuelle de Questel. «Eurazeo et IK - au capital de Questel depuis 2018 - investiront chacun un montant initial de près de 200 millions d’euros et détiendront conjointement la majorité du capital», a expliqué Eurazeo Capital. Les termes définitifs de l’opération seraient communiqués lors de son bouclage.
Credit Suisse va accueillir à Paris Julia Perroni, nouvelle responsable du leverage finance (financement à effet de levier, ou LBO) pour la France, annonce un mémo interne dont le contenu a été confirmé à L’Agefi par une porte-parole de la banque suisse. Ancienne responsable adjointe du corporate finance de Casino, où elle était en charge jusqu’en mai dernier du financement, de la trésorerie, de la structure financière et de la notation du groupe de distribution, elle prendra ses fonctions le 9 novembre. Passée par ABN Amro et Hawkpoint, Julia Perroni rapportera à Nishan Srinivasan, co-responsable mondial du leverage finance origination chez Credit Suisse, et travaillera au côté de Fabien Antignac. Ce dernier est depuis peu responsable du leverage finance pour l’Europe.
La société d’investissement Eurazeo Capital a annoncé lundi qu’elle investirait près de 200 millions d’euros dans le fournisseur de logiciels et de services sur la propriété intellectuelle Questel, un mois après être entré en négociations exclusives. La société va prendre 100% du capital de Questel, aux côtés de IK Investment Partners, de RAISE Investissement et de la direction actuelle de Questel.
Credit Suisse va accueillir à Paris Julia Perroni, nouvelle responsable du leverage finance (financement à effet de levier, ou LBO) pour la France, annonce un memo interne dont le contenu a été confirmé à L’Agefi par une porte-parole de la banque suisse. Ancienne responsable adjointe du corporate finance de Casino, où elle était en charge jusqu’en mai dernier du financement, de la trésorerie, de la structure financière et de la notation du groupe de distribution, elle prendra ses fonctions le 9 novembre. Passée par ABN Amro et Hawkpoint, Julia Perroni rapportera à Nishan Srinivasan, co-responsable mondial du leverage finance origination chez Credit Suisse, et travaillera au côté de Fabien Antignac. Cet ancien pilier du bureau de Paris, désormais basé à Madrid, est depuis peu responsable du leverage finance pour l’Europe.
Le groupe de restauration collective Sodexo a annoncé mardi un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) prévoyant la suppression nette de 2.083 postes, soit moins de 7% de ses effectifs, en majorité dans le segment Services aux Entreprises. Il a été annoncé dans le cadre d’un processus d’information et de consultation de ses représentants du personnel et sur le périmètre de la Restauration Collective. Le groupe dit vouloir «limiter l’impact de ces réorganisations notamment grâce à un projet de soutien à la mobilité de ses salariés sur la base du volontariat, en élargissant les choix qui s’offriront à eux dans toutes les autres activités du groupe en France (plus de 600 postes disponibles à ce jour en France)».
La compagnie britannique à bas coûts a annoncé avoir levé 398,6 millions de dollars (337,7 millions d’euros) de la vente et de la reprise en location de neuf avions dans le cadre de ses efforts pour consolider ses finances face à la crise du coronavirus. EasyJet a ajouté qu’elle pourrait procéder à d’autres opérations du même type, qui lui ont déjà permis de lever 608 millions de livres (670 millions d’euros) en plus des accords annoncés ce mardi. Elle a en outre obtenu un prêt garanti par l’Etat de 600 millions de livres et levé 419 millions supplémentaires auprès de ses actionnaires. Elle a aussi supprimé quelque 4.500 emplois.
Les actionnaires de Rolls-Royce ont approuvé mardi le projet d’augmentation de capital de 2 milliards de livres (2,61 milliards de dollars) du constructeur de moteurs aéronautiques frappé de plein fouet par la chute du trafic aérien. La résolution a été approuvée à 99,5%.
Le groupe Zouari a émis son tout premier Euro PP. D’un montant de 30 millions d’euros à 5 ans, cet emprunt obligataire a été placé auprès d’investisseurs institutionnels européens. « Cette opération nous assure une grande visibilité sur nos financements à venir et nous donne les moyens de réaliser notre plan d’investissement. Cela nous permet aussi de poursuivre notre stratégie d’acquisitions, tant sur le coeur historique de nos activités que sur les opérations de diversification », explique Edouard Lacoste, en charge des investissements et des financements du groupe familial.
La compagnie britannique à bas coûts a annoncé avoir levé 398,6 millions de dollars (337,7 millions d’euros) de la vente et de la reprise en location de neuf avions dans le cadre de ses efforts pour consolider ses finances face à la crise du coronavirus. EasyJet a ajouté qu’elle pourrait procéder à d’autres opérations du même type, qui lui ont déjà permis de lever 608 millions de livres (670 millions d’euros) en plus des accords annoncés ce mardi.
Le géant de la gestion d’actifs BlackRock a annoncé lundi avoir revu à la baisse sa recommandation sur les bons du Trésor américain tout en relevant celle sur les Treasuries indexés sur l’inflation à l’approche de l'élection présidentielle aux Etats-Unis. Dans une note, BlackRock justifie ces décisions par des raisons tactiques. «Les marchés intègrent de plus en plus des résultats menant à une administration intégralement démocrate, qui pourrait conduire à une importante expansion budgétaire», explique le groupe. «Un tel résultat électoral amènerait le marché à intégrer dans les cours un régime d’inflation plus soutenu, que nous prenions déjà en compte dans nos vues stratégiques».
Amiral Gestion a annoncé lundi détenir 0,54% du capital de la foncière Unibail-Rodamco-Westfield et soutenir le plan «Refocus not Reset» du consortium d’investisseurs activistes emmenés par Léon Bressler, ancien PDG d’Unibail, et Xavier Niel, le fondateur d’Iliad.
Le marché des fonds verts européens est en pleine expansion, avec 227 fonds pour 59,3 milliards d’euros, indique une étude publiée par Novethic, avec le soutien de l’Ademe. Cependant, le bureau d’études constate, dans le même temps, que ces fonds «vont devoir transformer leurs modes de sélection et de reporting pour s’aligner sur les objectifs environnementaux de l’Europe». Novethic a analysé les portefeuilles des fonds actions de son panel pour déterminer leur compatibilité avec La taxonomie verte. «Elle reste très lacunaire, constate Novethic. La part moyenne des portefeuilles provenant d’écoactivités listées par la taxonomie, ne dépasse pas 30%. Moins d’une vingtaine de fonds ont une part ‘taxo-compatible’ supérieure à 50%.»
Comme prévu, l’exploitant du tunnel sous la Manche Getlink a annoncé jeudi avoir placé auprès d’investisseurs privés 700 millions d’euros d’obligations vertes seniors garanties, venant à échéance en octobre 2025. «Le produit net de cette émission sera affecté principalement au remboursement anticipé de l’emprunt obligataire en cours, de 550 millions d’euros de nominal, maturité 2023, et au financement des investissements liés au projet ElecLink», a précisé Getlink dans un communiqué. L'émission a été largement sursouscrite et sera clôturée le 30 octobre, sous réserve des conditions de clôture habituelles. Les obligations seront émises au pair et porteront intérêt au taux annuel de 3,50%, a également indiqué Getlink.
Comme prévu, l’exploitant du tunnel sous la Manche Getlink a annoncé jeudi avoir placé auprès d’investisseurs privés 700 millions d’euros d’obligations vertes seniors garanties, venant à échéance en octobre 2025. «Le produit net de cette émission sera affecté principalement au remboursement anticipé de l’emprunt obligataire en cours, de 550 millions d’euros de nominal, maturité 2023, au financement des investissements liés au projet ElecLink, ainsi que, selon le cas, à d’autres actifs ‘verts’» a précisé Getlink dans un communiqué.
Les obligations émises mardi par l’Union européenne pour financer son programme de soutien aux Etats membres face à la crise du coronavirus étaient en forte hausse mercredi sur le marché secondaire. L’UE a levé 17 milliards d’euros grâce à cette émission d’obligations «sociales» à dix et 20 ans, dont le produit alimentera le programme «SURE» d’indemnisation du chômage partiel lié à la pandémie et à son impact sur l’activité économique. L’opération a suscité une demande globale de plus de 233 milliards d’euros, un niveau sans précédent dans l’histoire des émissions obligataires.
La médiation du crédit - entité adossée à la Banque de France qui effectue la médiation entre une entreprise et sa banque en cas de refus de crédit - a été saisie par 10.539 entreprises (dossiers éligibles) entre avril et fin septembre, selon des chiffres publiés mardi par la banque centrale. Elles n'étaient que 1.000 sur l’ensemble de l’année 2019. Les entreprises ont saisi la médiation «essentiellement à la suite d’un refus initial d’octroi d’un prêt garanti par l’Etat (PGE)», souligne l’institution dans un communiqué. Largement distribué depuis la fin mars - au dernier décompte 123 milliards d’euros de prêts ont été octroyés à 602.000 entreprises - le PGE a fait l’objet d’un taux de refus assez faible, oscillant autour de 2,7 % des montants.
Les aides mises en place pour inciter les entreprises à localiser des lignes de production en France font face à une demande déjà tellement «forte» que le gouvernement va sans doute devoir augmenter les fonds dédiés cette année, s’est réjoui ce mardi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire. «Nous avons mis un milliard d’euros pour ces fonds de relocalisation industrielle, dont 500 devaient être dépensés en 2020», mais «il sera probablement nécessaire de rapatrier une partie des crédits de 2021 sur 2020», a-t-il déclaré. Le gouvernement a déjà reçu 3.600 projets de demande de financement d’une ligne de production en France, dans le cadre de ce dispositif inclus dans le plan de relance de l'économie de 100 milliards d’euros sur deux ans.
La société d’investissement Wendel a annoncé lundi le transfert du contrôle du capital du groupe sud-africain d’entretien et de maintenance Tsebo à un consortium sud-africain d’investisseurs et au management. L’opération «permet d’assurer le renforcement du bilan de Tsebo et de préserver son solide profil B-BBEE, permettant ainsi à la société de retrouver dans le futur le chemin de la croissance», a indiqué le groupe dans un communiqué. Wendel avait acquis Tsebo en 2017 et avait apporté des fonds propres supplémentaires en 2019 pour renforcer le bilan de la société.
La Fédération française de l’assurance et la Caisse des dépôts ont annoncé lundi l'élargissement de leur programme d’investissement, désormais porté à 2,2 milliards d’euros, quatre mois après le lancement officiel de ce dispositif élaboré en réponse à la crise du Covid-19. Son montant était initialement de 1,5 milliard d’euros. Il vise à soutenir les entreprises frappées par la crise sanitaire, ont rappelé les deux acteurs dans un communiqué commun. Sur les 2,2 milliards prévus dans ce programme, «près de 2 milliards proviennent des assureurs», précise le communiqué. Conçu en partenariat avec la Caisse des dépôts, il comprend trois volets, dont le premier, destiné aux PME et aux ETI, devrait mobiliser plus de 1,1 milliard d’euros. Le deuxième volet vise à financer les entreprises du secteur du tourisme et totalise plus de 200 millions d’euros, dont 38 millions gérés par October, une plate-forme de financements participatifs. Enfin, un dernier volet de plus de 800 millions d’euros sera consacré au secteur de la santé.
Le groupe aura besoin de fonds propres. Mais la présence de deux Etats au capital et la structure de la dette rendent difficile une augmentation de capital pure et dure.
Tereos a émis pour 300 millions d’euros d’obligations senior non garanties d’une maturité de 5 ans et payant un coupon annuel de 7,5%. Elles ont été émises à 97,962% du pair. En parallèle, le groupe sucrier a bouclé une nouvelle ligne de crédit revolving de 200 millions d’euros, d’une maturité allant jusqu'à 5 ans, conclue avec un groupe de six banques. Le sucrier bénéficiera d’une réduction de la marge de taux d’intérêt chaque année s’il atteint ses objectifs de performance en matière de développement durable. Avec ces deux opérations, Tereos a «ainsi sécurisé plus de 800 millions d’euros de nouveaux financements à moyen et long terme depuis le début de l’année», selon le communiqué.
Tereos a émis pour 300 millions d’euros d’obligations senior non garanties d’une maturité de 5 ans et payant un coupon annuel de 7,5%. Elles ont été émises à 97,962% du pair. « Le produit du placement sera utilisé pour rembourser de la dette existante par anticipation », indique le groupe sucrier.
La Banque publique d’investissement (BPI) est devenue mercredi le 2e actionnaire de Vilmorin, quatrième semencier mondial, et siègera à son conseil d’administration, après la conversion anticipée d’obligations remboursables, a annoncé le semencier mercredi soir. «Détenant directement une participation de 5,71%, Bpifrance Participations devient le deuxième actionnaire de Vilmorin & Cie aux côtés de Limagrain, et disposera désormais d’un poste au conseil d’administration» indique Vilmorin dans un communiqué, en marge de ses résultats annuels. L’opération finalisée mercredi a été réalisée au travers de la conversion anticipée des obligations remboursables en actions Vilmorin & Cie détenues par Bpifrance, représentant 3,9% du capital de Vilmorin à laquelle s’ajoute la cession complémentaire, par Limagrain, d’actions Vilmorin à hauteur de 1,81% du capital.
La start-up Getaround, à l’origine d’un service d’autopartage, a bouclé un tour de table de série E de 140 millions de dollars (119 millions d’euros), amenant ses levées connues à un total de 600 millions de dollars. Le tour de table a été mené par PeopleFund avec de nouveaux investisseurs incluant Reinvent Capital, Henry McGovern, et les premiers investisseurs SoftBank Vision Fund et Menlo Ventures . La start-up a pourtant souffert de la pandémie, devant licencier en janvier 150 salariés. En mars, ses réservations ont chuté de 75%, selon son CEO Sam Zaid. Mais son activité avait repris en mai, les particuliers craignant de prendre l’avion, et préférant un service d’autopartage. Getaround avait acheté son concurrent français Drivy en 2019.
L’émission de dette hybride lancée mardi par Veolia a eu plus de 6 milliards d’euros de demandes, soit trois fois plus que la somme visée par le groupe de services à l’environnement. Les 2 milliards d’euros de dette perpétuelle sont divisés en deux souches. La première d’un montant de 850 millions, avec une date de premier rachat fixé à 5,5 ans. Elle paie un intérêt annuel de 2,25%. La seconde s’élève à 1,15 milliard, avec une clause de premier rachat à 8,5 ans, pour un coupon annuel de 2,5%. Cette dette, considérée comptablement comme des fonds propres, sert à refinancer l’acquisition des 29,9% de Suez à Engie de 3,4 milliards d’euros. Avant cette dette hybride, Veolia disposait de 8 milliards d’euros de disponibilités.