La banque publique de refinancement des crédits aux collectivités et à l’export souffre de la mise à l’arrêt du secteur des croisières. Elle attend toujours le feu vert de Bruxelles pour étendre son champ d'action.
Le 19 juin dernier, la chaîne de textile pour enfant Orchestra faisait l’objet d’une reprise par son président-fondateur Pierre Mestre, via la holding NewOrch. Pour les besoins de ce redémarrage, cette structure vient de décrocher un financement de 19,5 millions d’euros auprès d’Acofi Gestion. Celui-ci se compose d’une ligne moyen terme de 12 millions d’euros garantie sur les stocks détenus par NewOrch et d’une ligne à plus court terme de 7,5 millions d’euros. De quoi pérenniser les activités d’Orchestra, qui a repris 1 110 salariés et 2 659 emplois indirects, sur un total de 3 769 salariés. Le jugement du Tribunal de commerce de Montpellier avait aussi acté le paiement d’un prix de cession s’élevant à 35,5 millions d’euros, auquel s’ajoutent 35,6 millions d’euros de charges augmentatives du prix.
Crédit agricole CIB a annoncé lundi lancer la cession de près de 25 millions d’actions Carrefour, soit environ 3,1% du capital, détenues en couverture d’opérations dérivées conclues avec une filiale de Groupe Arnault, dans le cadre du dénouement de ces opérations. La cession s’effectuera par le biais d’un placement auprès d’investisseurs institutionnels par construction accélérée d’un livre d’ordres. Le dénouement de ces opérations dérivées ne modifie pas la détention directe et indirecte de Groupe Arnault en actions Carrefour (hors dérivés) qui représente 5,5% du capital et 8,5% des droits de vote, précise Cacib. «Groupe Arnault et ses filiales demeurent ainsi des actionnaires significatifs de Carrefour», ajoute la banque dans un communiqué.
Le spécialiste des véhicules de transport avec chauffeur (VTC) Uber Technologies a annoncé lundi qu’il allait émettre 500 millions de dollars (421 millions d’euros) d’obligations seniors arrivant à échéance en 2028. Le produit sera utilisé pour rembourser les obligations à 7,50% arrivant à échéance en 2023, dont 500 millions de dollars sont en circulation. Uber avait annoncé début août maintenir son objectif de rentabilité malgré la crise, en dépit de l’annonce d’une perte nette de 1,8 milliard de dollars au deuxième trimestre 2020, en incluant des charges de restructurations afférentes au licenciement de 23% de ses effectifs mondiaux.
Le spécialiste des véhicules de transport avec chauffeur (VTC) Uber Technologies a annoncé lundi qu’il allait émettre 500 millions de dollars (421 millions d’euros) d’obligations senior arrivant à échéance en 2028. Le produit sera utilisé pour rembourser les obligations à 7,50% arrivant à échéance en 2023, dont 500 millions de dollars sont en circulation.
Icade Santé, filiale d’Icade (56,84%) et d’investisseurs institutionnels, a annoncé jeudi le succès de sa première émission obligataire «sociale» (social bond) d’une taille de 600 millions d’euros, à échéance 2030 et à un coupon fixe de 1,375%. Le financement a été levé avec une marge de 155 points de base au-dessus du taux de référence et l’opération a été sursouscrite près de 10 fois par des investisseurs de premier rang, a indiqué la société foncière. «Cette opération confirme le fort intérêt du marché pour les fondamentaux d’Icade Santé, leader de l’investissement en immobilier de santé en France, avec un portefeuille de 5 milliards d’euros au 30 juin 2020», a commenté Icade Santé dans un communiqué.
EDF a lancé mardi matin l’émission de la plus grosse obligation verte à option de conversion et/ou d’échange en actions nouvelles et/ou existantes (Oceane). Son montant s’élève à 2,4 milliards d’euros. L’Etat, l’actionnaire de contrôle du producteur d’électricité avec 83,6% de son capital, s’est engagé à acheter jusqu’à 40% de l’émission. En cas de conversion de ces Oceane en actions nouvelles, l’Etat verra donc sa part mécaniquement baisser au capital d’EDF.
« Un effort considérable ». C’est ainsi que le directeur général de la Caisse des dépôts (CDC) Eric Lombard a qualifié ce lundi le plan de relance de l’institution, qu’il a détaillé au cours d’une conférence de presse après en avoir dévoilé les grandes lignes dimanche. La Caisse va intervenir à travers deux canaux, le « canal historique » de l’investissement en fonds propres pour 26 milliards d’euros (dont 80% mis au travail en deux ans), et le canal des fonds d’épargne, dont les interventions seront intensifiées. Les encours cumulés de ces derniers atteignent 450 milliards d’euros, via le livret A et livret de développement durable et solidaire.
Les TPE et PME qui souhaitent prolonger la durée de leur prêt garanti par l'État (PGE) bénéficieront de taux bancaires compris entre 1% et 2,5%, «particulièrement avantageux», a annoncé dimanche le ministre de l'Économie Bruno Le Maire dans l'émission Grand rendez-vous Europe 1/Les Échos/CNews. 600.000 TPE et PME (restaurants, commerces...) sont concernées, ayant emprunté auprès des banques ces derniers mois «à un taux très préférentiel, 0,25% pour un an», a-t-il rappelé. Ce sera «1 à 1,5% pour les entreprises qui veulent allonger la durée de leur prêt sur un ou deux ans» - soit pour des prêts remboursés d’ici à 2022 ou 2023, a précisé son ministère dans un communiqué. Et ce sera «2 à 2,5% pour celles qui étendraient la maturité de leur prêt sur 3, 4 ou 5 ans», soit pour des prêts remboursés d’ici à 2024 à 2026. Ce taux d’intérêt inclut la garantie de l'État.
Le banquier Philippe Ghanem, Libanais né en Suisse, a créé l’association Lebanon First, dont le siège s’ouvre cette semaine à Paris, rapporte le Journal du Dimanche. Avec François Zimeray, ex-ambassadeur français pour les droits de l’homme et avocat de Carlos Ghosn, il compte organiser par ce biais des levées de fonds pour soutenir une demi-douzaine d’ONG libanaises. Il compte recueillir 200 millions de dollars pour pourvoir aux besoins les plus urgents des Libanais, selon le quotidien. Philippe Ghanem a lancé une plateforme de transactions financières basée à Abu Dhabi.
Ils sont devenus incontournables dans le financement de l’innovation locale et internationale, observe l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle.
Le gouvernement a annoncé vendredi que la Banque des Territoires allait doubler sa contribution au programme Territoires d’industrie, à plus d’un milliard d’euros, pour soutenir l’attractivité industrielle des régions. Les financements de la Banque des territoires, qui passeront de 500 millions d’euros à 1,05 milliard d’euros pour ce programme, seront destinés à deux priorités, précise Bercy dans un communiqué. D’une part, l’investissement dans l’aménagement et l’immobilier industriel «dans une logique de transition écologique et énergétique». D’autre part, le soutien en ingénierie des collectivités locales «pour accélérer la mise en œuvre des projets des territoires».
Les 40 milliards d’euros du fonds européen espérés par la France ne seront pas versés avant la mi-2021, selon Le Figaro. La cause : ils proviendront non pas du paquet d’urgence de 540 milliards d’euros adopté par les ministres des Finances européens en avril dernier, mais du plan de 750 milliards d’euros, adopté le 21 juillet dernier. Paris va puiser dans les 390 milliards d’euros de subventions que prévoit l’accord, et espère y obtenir 40 milliards, ajoute le quotidien. Qui précise que «ces montants ne sont pas inscrits dans le marbre». Le Parlement européen et les parlements nationaux doivent encore valider l’accord. Les Vingt-Sept devront ensuite apporter une garantie pour que Bruxelles puisse lever l’emprunt européen qui doit financer les 750 milliards.
Total a annoncé jeudi son intention d'émettre des obligations super-subordonnées à durée indéterminée. Elles seront remboursables à partir de la dixième année et paieront un intérêt à taux fixe réajustable. La fixation du prix de ces nouvelles obligations devrait intervenir jeudi dans la journée.
La garantie de l'Etat doit permettre aux entreprises endettées de renforcer leur capital à hauteur de 10 à 15 milliards d'euros grâce à ces instruments.
Solvay a émis mardi un emprunt obligataire hybride perpétuel d’un montant de 500 million d’euros. Il paie un coupon fixe de 2,5% et dispose d’une première date de remboursement fixée au 2 décembre 2025. Le coupon sera réinitialisé à cette date et tous les 5 ans par la suite. Le produit de cette émission servira à financer l’offre de rachat lancée par le groupe de chimie sur l’intégralité d’un emprunt hybride perpétuel de 500 millions d’euros dont la date de premier remboursement est en juin 2021. Cette dette hybride est plus coûteuse que la nouvelle, avec un taux de 5,118%. L’offre expirera le 1er septembre 2020.
ReliaQuest, une plate-forme de cybersécurité pour entreprises, a levé plus de 300 millions de dollars dans un tour de table mené par KKR. Brian Murphy, CEO et fondateur de ReliaQuest, a aussi participé au tour de table. La valorisation de la société n’a pas été dévoilée. La plate-forme logicielle de ReliaQuest, appelée GreyMatter, aide les équipes de sécurité à analyser les données des services technologiques d’une société, pour gérer les menaces potentielles en un seul endroit. Les politiques de télétravail développées par les entreprises avec le confinement lié à la pandémie de coronavirus ont accéléré la bascule vers des technologies basées sur le stockage distant de données, exposant davantage les entreprises à des risques d’attaques en ligne.
Six banques européennes engagées à soutenir la lutte contre le changement climatique sont accusées de double discours par des communautés indigènes équatoriennes après la publication d’un rapport selon lequel elles participent activement au financement du négoce du pétrole issu de régions de la forêt amazonienne. D’après les associations Stand.earth et Amazon Watch, Credit Suisse, BNP Paribas, ING, Natixis, Rabobank et UBS ont été les principales banques ayant financé le transfert d’environ 10 milliards de dollars (8,5 milliards d’euros) de pétrole d’origine équatorienne vers des raffineries des Etats-Unis au cours de la dernière décennie. Malgré les différents engagements environnementaux pris par ces banques, le rapport, qui se base sur une analyse des données douanières et de certification commerciale des Etats-Unis pour la période 2009-2020, affirme qu’elles ont continué de jouer un rôle dans le commerce pétrolier en Amazonie.
Le groupe de tourisme a annoncé hier l’obtention d’une aide supplémentaire de 1,2 milliard d’euros du gouvernement allemand pour faire face à l’impact de la crise sanitaire. Dans le détail, TUI obtiendra une ligne de crédit de 1,05 milliard d’euros de la banque publique KfW, garantie par l'État allemand, s’ajoutant à l’aide de 1,8 milliard d’euros obtenue en avril. En contrepartie, TUI devra émettre une obligation convertible de 150 millions d’euros qui sera souscrite par le Fonds de stabilisation économique allemand. Cette obligation convertible offrira un coupon de 9,5%. Le groupe disposera ainsi de liquidités et de facilités de crédit totalisant 2,4 milliards d’euros.
Les démocrates de la Chambre des représentants ont ouvert hier une enquête concernant un prêt de 765 millions de dollars (643 millions d’euros) accordé fin juillet à Eastman Kodak par le gouvernement américain. Ils recherchent des informations auprès de la DFC, agence fédérale qui gère le financement obtenu par Kodak afin de fabriquer des ingrédients rentrant dans la composition de médicaments génériques. Les députés démocrates veulent savoir pourquoi l’agence soutiendrait «une entreprise qui a été au bord de la faillite en 2012 et qui n’a pas réussi, lors d’une précédente tentative, à prendre pied sur le marché de la fabrication de médicaments».
Un groupe de créanciers de l’Argentine a pris contact avec l’Institut de la finance internationale (IIF), association regroupant de grandes banques et institutions financières mondiales, en vue d’obtenir un soutien concernant la modification de certaines clauses liées à la restructuration de la dette obligataire du pays, a déclaré hier un porte-parole de l’IIF. Buenos Aires tente de boucler ce dossier d’ici à mardi, mais ce délai pourrait être à nouveau prolongé compte tenu de l’impasse qui prévaut actuellement entre les deux parties. Selon Reuters qui se réfère à une source proche des créanciers, ces derniers, notamment BlackRock, Ashmore et Fidelity, ont également noué des contacts informels avec le Trésor américain, le Fonds monétaire international (FMI) et l’International Capital Market Association (ICMA).
Suez se félicite d'être la première entreprise à mettre en place un crédit syndiqué à impact social de 100 millions d’euros avec une maturité initiale de 2 ans, et deux options d’extension d’un an chacune. Les sommes empruntées seront uniquement utilisées pour financer ou refinancer des projets sociaux qui ont vocation à compenser les conséquences de la crise du Covid-19. Ce crédit syndiqué a été structuré et financé par UniCredit accompagnée de BNP Paribas, CACIB, NatWest et Santander qui se sont associées en tant que Mandated Lead Arrangers. Les fonds pourront être déployés dans tout pays où Suez opère.
Société technologique spécialisée dans la détection de la criminalité financière, ComplyAdvantage a annoncé hier une levée de fonds d’un montant de 50 millions de dollars (43 millions d’euros) en série C qui porte ainsi l’investissement total dans l’entreprise à 88 millions de dollars. La fintech utilisera ces ressources pour accélérer le développement de ses produits et de sa présence sur les marchés à travers les États-Unis, l’Europe et la région Asie-Pacifique. Ce tour de table en série C a été mené par le Régime de retraite des enseignantes et enseignants de l’Ontario (RREO). Les sociétés de capital-risque Index Ventures et Balderton Capital ont également participé à cette levée de fonds.
La Réserve fédérale (Fed) américaine a annoncé hier la prolongation jusqu'à la fin de l’année de sept de ses programmes de prêts d’urgence destinés à soutenir l'économie face aux conséquences de l'épidémie de coronavirus. Elle a expliqué que cette extension de trois mois visait à «faciliter les prévisions des participants et à fournir la certitude que ces programmes resteraient disponibles pour contribuer à la reprise de l'économie». La Fed a mis en place neuf programmes de prêts au total. L'échéance de deux d’entre eux était déjà fixée aux mois de décembre 2020 et mars 2021. Le département du Trésor a débloqué 200 milliards de dollars (171 milliards d’euros) pour couvrir les pertes que la banque centrale pourrait subir sur ces actifs.
Le transporteur aérien IAG, maison mère des compagnies British Airways, Iberia et Vueling, a annoncé vendredi qu’il évaluait la possibilité de procéder à une augmentation de capital d’un montant pouvant atteindre 2,75 milliards d’euros, afin de renforcer son bilan. Dans un communiqué diffusé en réponse à des informations de presse, le directeur financier, Steve Gunning, a précisé qu’aucune décision n’avait encore été prise et que IAG fournirait des précisions ultérieurement «le cas échéant». Le groupe a par ailleurs annoncé la signature d’un nouveau partenariat commercial pluriannuel avec le spécialiste des cartes de crédit American Express dans le cadre duquel il recevra un montant d’environ 750 millions de livres (825 millions d’euros). L’action a terminé la séance sur un recul de 4,8% à 198,60 pence à Londres.