Lendopolis, la plate-forme de financement participatif rémunéré entre entreprises et particuliers du groupe KissKissBankBank & Co et filiale à 100% de La Banque Postale, a annoncé hier qu’elle venait de franchir la barre des 60 millions d’euros collectés à travers 323 projets financés depuis sa création en 2014. Récemment bouclées, ce sont les 3 collectes réservées géographiquement à la Guadeloupe et à la Réunion pour le financement de centrales solaires qui ont permis de passer le cap des 60 millions d’euros fin mai. Lendopolis propose depuis peu un financement participatif sous formes d’actions qui permet d’investir dans une entreprise en échange d’une partie de son capital.
Artémis descend au capital de Puma. La holding de la famille Pinault a émis 500 millions d’euros d’obligations échangeables en actions Puma. Ces titres, qui ne paient pas d’intérêt, ont été émis à 101% du nominal, ce qui fait ressortir un rendement négatif de 0,20%. Les obligations, qui ont une maturité de 5 ans, pourront être échangées contre des actions Puma à un prix de 91,89 euros, soit 36% au-dessus du cours de référence de l’action Puma à la Bourse de Francfort. Après cette opérations, Artémis détiendra environ encore 25% du capital de Puma, contre un peu plus de 29% avant celle-ci.
ThyssenKrupp a annoncé hier avoir reçu le feu vert de la Commission européenne pour la cession de sa division d’ascenseurs à un consortium d’investisseurs regroupant notamment Advent, Cinven et RAG. L’opération, d’un montant estimé à 17,2 milliards d’euros, soit le plus gros LBO en Europe depuis la crise financière, sera bouclée le 31 juillet prochain, ajoute le groupe allemand. Pour financer l’acquisition, un emprunt obligataire à haut rendement de plusieurs milliards d’euros doit être lancé dans les prochains jours, rapporte Reuters qui se réfère à quatre sources proches du projet. L’opération pourrait être lancée dès la semaine prochaine, a précisé l’une de ces personnes à Reuters, ajoutant qu’elle devrait combiner obligations et emprunts bancaires. Credit Suisse, Goldman Sachs et UBS pilotent le projet et sondent des investisseurs depuis quelques semaines, selon une autre source.
La Société de la Tour Eiffel a annoncé hier avoir émis 180 millions d’euros sous forme de titres subordonnés à durée indéterminée (TSDI) assortis d’un coupon de 4,5 %, avec une première possibilité de remboursement dans 5 ans. Ce financement servira à la mise en œuvre du plan de développement de la foncière tout en renforçant ses fonds propres. L’opération a entièrement trouvé preneur auprès d’actionnaires principaux de la foncière, notamment le groupe SMA, Suravenir et la Mutuelle Générale. La Société Générale a agi en tant qu’arrangeur de l’opération.
ThyssenKrupp a annoncé jeudi avoir reçu le feu vert de la Commission européenne pour la cession de sa division d’ascenseurs à un consortium d’investisseurs regroupant notamment Advent, Cinven et RAG. L’opération, d’un montant estimé à 17,2 milliards d’euros, soit le plus gros LBO en Europe depuis la crise financière, sera bouclée le 31 juillet prochain, ajoute le groupe allemand.
Artémis descend au capital de Puma. La holding de la famille Pinault a émis 500 millions d’euros d’obligations échangeables en actions Puma. Ces titres ne paient pas d’intérêt. Ils ont été émis à 101% du nominal, ce qui fait ressortir un rendement négatif de 0,20%.
BP a émis 11,9 milliards de dollars de dette hybride, en trois devises (dollar, euro et livre), afin de renforcer son bilan. C’est la première fois que le groupe pétrolier britannique émet de la dette hybride, considérée en partie par les agences de notation comme des fonds propres.
Covivio a annoncé mardi avoir procédé au placement d’une émission obligataire de 500 millions d’euros, à échéance 2030, offrant un coupon fixe de 1,625%. «L'émission a été sursouscrite près de 5 fois», a indiqué la société foncière dans un communiqué. Le règlement-livraison et l’admission aux négociations des obligations sur Euronext Paris devraient intervenir le 23 juin. L’opération permet au groupe de refinancer une partie de sa dette existante, renforçant ainsi la solidité de son bilan en allongeant la maturité de la dette. S&P Global Ratings avait confirmé fin mai la notation de Covivio à «BBB+» avec une perspective stable.
Ring Capital et Tikehau Capital - via son fonds de Capital Croissance TGE2 viennent de participer au nouveau tour de table de 9 millions de dollars (près de 8 millions d’euros) de la start-up française Linklfuence, aux côtés de ses investisseurs historiques, Sigma, Kreaxi, 360 Capital Partners et BNP Paribas Développement, indique un communiqué. Le spécialiste de la «social data intelligence» Linkfluence avait déjà levé 18 millions d’euros en octobre 2018, 3,5 millions en 2017, et 12 millions en 2016. Grâce à des évolutions technologiques stratégiques et à l’acquisition de Scoop.it (basée à San Francisco), Linkfluence a pu s’implanter aux États-Unis, après la nomination de Guillaume Decugis au poste de CEO en 2018.
Alkemics a annoncé jeudi une levée de fonds de 21 millions d’euros en Série C. Le fonds Highland Europe a effectué son entrée dans le capital de la société, aux côtés des investisseurs historiques Cathay Capital, Index Ventures, Seb Alliance et Serena Capital. Elle avait déjà levé 20 millions d’euros en 2016. La plate-forme dédiée au commerce et à l'échange de données sur des produits de grande consommation entre fournisseurs et distributeurs compte s'élargir à de nouveaux secteurs : bricolage, jouets et textile. Déjà implantée en France et au Royaume-Uni, Alkemics vise également une expansion en Europe, à commencer par l’Allemagne, le Benelux et la Scandinavie.
Alkemics a annoncé jeudi une levée de fonds de 21 millions d’euros en Série C. Le fonds Highland Europe a effectué son entrée dans le capital de la société, aux côtés des investisseurs historiques Cathay Capital, Index Ventures, Seb Alliance et Serena Capital, indique-t-elle dans un communiqué. Elle avait déjà levé 20 millions d’euros en 2016.
Nexans a annoncé jeudi avoir signé un prêt garanti par l’Etat d’un montant de 280 millions d’euros. Ce financement, signé avec un pool de 12 banques, possède une maturité de 12 mois avec une option d’extension jusqu'à cinq ans à la main de Nexans, a précisé la société dans un communiqué. L’Etat français garantit le financement à hauteur de 80%.
Le comité de crise sur les délais de paiement constate un ralentissement des cas de retards. Il explique cette amélioration par l’action continue du comité de crise mais aussi par la baisse d’activité due aux mesures de confinement. Le comité, qui traite les dossiers ayant un impact structurel avec des achats cumulés représentant plusieurs centaines de millions d’euros, a déjà obtenu des engagements pour les trois quarts de la quarantaine de cas signalés. Néanmoins, il s’inquiète de l'émergence de nouveaux comportements anormaux : pression à la baisse des tarifs fournisseurs, retard dans la validation des bons de commande, livraisons forcées, ou absence de concertation avec le fournisseur sur les pratiques commerciales. Pour l’heure, le comité félicite les 14 entreprises solidaires, qui ont mis en place un paiement accéléré de leurs fournisseurs. Il encourage la diffusion la plus large possible de ces bonnes pratiques.
Les fournisseurs de l’hôtellerie, de la restauration, du tourisme et de l'évènementiel attendent des garanties du gouvernement. Ils demandent de bénéficier des mesures accordées à leurs clients dans le plan de soutien du 14 mai ; d’avoir accès à ces aides pour les entreprises ayant perdu plus de 50% de leur chiffre d’affaires depuis le 15 mars ; et de bénéficier du maintien d’un régime préférentiel de chômage partiel afin de préserver l’emploi et la capacité de ces entreprises à tenir dans la durée, le temps que la reprise de l’hôtellerie, restauration, tourisme et hôtellerie soit effective.
Les fournisseurs de l’hôtellerie, de la restauration, du tourisme et de l'évènementiel attendent des garanties du gouvernement. Ils demandent de bénéficier des mesures accordées aux secteurs de l’hôtellerie, restauration, tourisme et hôtellerie, dans le plan de soutien du 14 mai ; d’avoir accès à ces aides pour les entreprises ayant perdu plus de 50% de leur chiffre d’affaires depuis le 15 mars ; et de bénéficier du maintien d’un régime préférentiel de chômage partiel afin de préserver l’emploi et la capacité de ces entreprises à tenir dans la durée, le temps que la reprise de l’hôtellerie, restauration, tourisme et hôtellerie soit effective.
Le comité de crise sur les délais de paiement constate un ralentissement des cas de retards. Il explique cette amélioration par l’action continue du comité de crise mais aussi par la baisse d’activité due aux mesures de confinement. Aussi, le comité maintient sa vigilance vis-à-vis des tensions qui pourraient se multiplier avec la reprise des activités.
Veolia a annoncé lundi avoir levé 500 millions d’euros d’obligations arrivant à échéance en janvier 2032 assorties d’un coupon de 0,80%. L'émission a été sursouscripte 8 fois, ce qui a permis au groupe d’obtenir un taux inférieur de 10 points de base au marché secondaire. Le montant levé sera utilisé pour les besoins généraux de l’entreprise et le refinancement d’obligations arrivant à échéance fin 2020 et début 2021.
Wells Fargo va arrêter de fournir des solutions de financement à la majorité de ses clients concessionnaires automobiles indépendants en raison des incertitudes économiques engendrées par la crise sanitaire, a déclaré mardi soir une porte-parole de la banque américaine, confirmant une information de CNBC. Le mois dernier, l’établissement a informé plusieurs centaines de clients qu’il suspendait les demandes de prêts. Wells Fargo assure néanmoins continuer à travailler avec les concessionnaires avec lesquels il entretient «une relation profonde et durable».
Wells Fargo va arrêter de fournir des solutions de financement à la majorité de ses clients concessionnaires automobiles indépendants en raison des incertitudes économiques engendrées par la crise sanitaire, a déclaré mardi soir une porte-parole de la banque américaine, confirmant une information de CNBC.
Le gouvernement français a validé hier un prêt garanti de 5 milliards d’euros pour aider Renault à surmonter la crise du coronavirus. Le constructeur automobile avait sollicité en avril un crédit garanti par l'État, son premier actionnaire. Mais le ministre de l'Économie avait réservé sa signature, réclamant une amélioration des engagements sur l’emploi en France, notamment à l’usine de Maubeuge, menacée par un projet de fusion avec le site de Douai. Finalement, Bruno Le Maire a annoncé «un accord avec Renault, les syndicats, les élus locaux pour préserver l’emploi et les capacités industrielles à Maubeuge», à l’issue d’une réunion à Bercy. Une nouvelle réunion sur le sujet «aura lieu en septembre pour faire le point».
Pfizer va investir 500 millions de dollars (447 millions d’euros) dans des entreprises de biotechnologies en phase clinique, a annoncé hier le groupe pharmaceutique new-yorkais. Son programme, intitulé Pfizer Breakthrough Growth Initiative, prévoit l’achat de participations sans prise de contrôle dans des entreprises cotées de biotechnologies à la capitalisation boursière petite ou moyenne. Pfizer se concentrera sur des entreprises de médecine interne, d’oncologie et de vaccins, entre autres disciplines. Les sociétés participant au programme auront accès aux ressources de Pfizer pour la recherche, le développement et la production.
Pfizer va investir 500 millions de dollars (447,5 millions d’euros) dans des entreprises de biotechnologies en phase clinique, a annoncé aujourd’hui le groupe pharmaceutique new-yorkais. Le programme lancé par le groupe, intitulé Pfizer Breakthrough Growth Initiative, prévoit l’achat de participations sans prise de contrôle dans des entreprises cotées de biotechnologies à la capitalisation boursière petite ou moyenne. Pfizer se concentrera sur des entreprises de médecine interne, d’oncologie et de vaccins, entre autres disciplines.
Les 27 ministres des Finances de l’UE réunis au sein du conseil d’administration de la Banque européenne d’investissement (BEI) se sont accordés mardi soir sur les modalités de mise en place du fonds de garantie de 25 milliards d’euros. Celui-ci doit permettre à la BEI d’accroître son soutien à l'économie européenne en levant 200 milliards d’euros, sous forme de prêts. Les financements se focaliseront sur les entreprises «viables sur le long terme mais qui font face à des difficultés dans la crise actuelle», indique la BEI, sans donner plus de précision sur le degré de risque que pourra prendre le programme. Au moins 65% de ce fonds sera réservé aux PME. Alors que celles comptant 250 employés et plus n’auront droit qu’à 23% de la somme. «Les entreprises publiques, celles à capitalisation moyenne et les plus grandes entreprises bénéficieront bien de cet outil mais dans une moindre mesure», précise le président de l’Eurogroupe Mario Centeno. Le fonds sera opérationnel dès que 60% des garanties d’Etats auront été apportées. Il revient maintenant aux parlements nationaux de valider ces garanties.
Lufthansa a déclaré mercredi qu’il ne pouvait pas approuver le plan de sauvetage négocié avec l’Etat allemand en raison des conditions posées par la Commission européenne, qui «conduiraient à un affaiblissement de la fonction de ‘hub’ des aéroports de Francfort et Munich». A ce stade, le groupe a donc décidé de ne pas convoquer l’assemblée générale extraordinaire censée avaliser le plan. Le conseil de surveillance de Lufthansa a toutefois précisé qu’il continuait de considérer le plan d’aide conclu avec le fonds de stabilisation économique (WFS) de l’Allemagne «comme la seule solution viable pour le maintien de la solvabilité» de la compagnie.
Lufthansa a déclaré aujourd’hui qu’il ne pouvait pas approuver le plan de sauvetage négocié avec l’Etat allemand en raison des conditions posées par la Commission européenne car celles-ci «conduiraient à un affaiblissement de la fonction de hub des aéroports de Francfort et Munich». La compagnie allemande explique que «l’impact économique qui en résulte sur l’entreprise et sur le remboursement prévu des mesures de stabilisation doit être analysé de manière intensive, ainsi que les scénarios alternatifs possibles».
Intesa Sanpaolo, la première banque d’Italie, a accordé un feu vert préliminaire à l’octroi à la branche italienne de Fiat Chrysler Automobiles d’un prêt de 6,3 milliards d’euros garanti par l’Etat, selon Reuters, qui cite mardi une source proche du dossier. Le prêt sera définitif quand FCA aura rempli toutes les formalités nécessaires auprès de la SACE, l’agence italienne d’assurance-crédit à l’export, par le biais de laquelle l’Etat apporte ses garanties sur 80% du montant du prêt, et obtenu l’autorisation du Trésor. FCA n'était pas disponible dans l’immédiat pour commenter cette information.