Les sélectionneurs de fonds et les conseillers financiers poursuivent leur mue vers la gestion passive

Une étude de Cerulli Associates montre que, malgré un appétit moindre pour les actions, 60 % des intermédiaires financiers européens comptent investir davantage en ETF.

ETF

Le mouvement semble inexorable. Selon une étude du cabinet Cerulli Associates, six gérants de fonds de fonds ou intermédiaires financiers européens sur dix comptent accroître leur utilisation des ETF dans les douze prochains mois. C’est tout particulièrement le cas des Italiens et des Allemands. La pénétration de ces instruments dans les portefeuilles est pourtant, aujourd’hui, loin d’être négligeable : 58 % des répondants assurent allouer déjà plus de 30 % des actifs de leurs stratégies équilibrées vers des produits de gestion passive.

Les coûts réduits des ETF, tant au niveau des frais de gestion que des frais de transaction, attirent ces intermédiaires. Mais c’est aussi la disponibilité de l’offre qui les incitent à franchir le cap de la gestion passive. «Nous constatons une spécialisation plus forte des véhicules à la disposition des investisseurs européens, qui sont de plus en plus familiers et à l’aise pour utiliser ce type de produit», note Fabrizio Zumbo, directeur de la recherche en gestion d’actifs retail et wholesale chez Cerulli, cité dans un communiqué. En particulier, 62 % des sélectionneurs et intermédiaires interrogés se disent prêts à avoir davantage recours à des ETF sectoriels ou thématiques dans les deux ans à venir, mais attendent souvent d’avoir suffisamment d’historique de performance.

Les ETF obligataires semble en tout cas avoir dépassé ce stade, comme le montre la collecte record qu’ils enregistrent depuis le début d’année. Parmi les raisons qui ont poussé les investisseurs à les utiliser davantage, c’est, là encore, l’attrait du coût qui est le plus fréquemment cité, devant la disponibilité de l’offre. Les fournisseurs d’ETF l’ont d’ailleurs bien compris : également interrogés dans le cadre de cette étude, ils sont plus de la moitié à planifier le lancement d’au moins trois nouveaux véhicules obligataires dans les deux ans. Un quart en a même plus de cinq dans les cartons…

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