Les investisseurs tournent le dos aux ETF d’actions japonaises

Les fonds qui répliquent les indices nippons ont enregistré près de 500 millions d’euros de sorties la semaine dernière.
 Japon yen

Prise fin juillet, la décision surprise de la Bank of Japan de relever ses taux directeurs continue de peser sur la Bourse nipponne. Alors que les sorties étaient restées limitées au moment de l’annonce et du décrochage des marchés qui s’en était suivi, les ETF commercialisés en Europe adossés aux actions japonaises subissent depuis trois semaines des rachats qui vont croissants. Selon les données de Trackinsight, les flux négatifs ont atteint 497 millions d’euros la semaine dernière, après 248 millions la semaine précédente et 118 millions fin août. La collecte nette annuelle, qui avait frôlé les 3 milliards d’euros fin juillet après un bon début d’année, a reflué d’un milliard en un mois.

Les principaux acteurs de ce marché de quelque 41 milliards d’euros d’encours font les frais de la situation. Par exemple, depuis un mois, le iShares Core MSCI Japan IMI UCITS ETF – USD (ISIN : IE00B4L5YX21) voit partir 200 millions d’euros, contre 174 millions pour l’Amundi MSCI Japan UCITS ETF - JPY (A) (ISIN : LU1781541252) et 104 millions pour le Xtrackers MSCI Japan UCITS ETF (DR) 1C – USD (ISIN : LU0274209740).

Malgré cette décollecte significative des ETF d’actions japonaises, les souscriptions ont été soutenues sur le marché européen des trackers dans son ensemble la semaine dernière. Toujours selon Trackinsight, les sous-jacents actions et obligations font jeu égal, avec respectivement 2,2 et 2,1 milliards d’euros de flux positifs. Les premiers ont continué de cibler les Etats-Unis (1,9 milliard) mais les actions européennes ont aussi su séduire les investisseurs : l’Amundi Stoxx Europe 600 UCITS ETF Acc – EUR (ISIN : LU0908500753) signe la meilleure collecte hebdomadaire avec 445 millions d’euros de souscriptions. Côté obligataire, la dette souveraine est au coude à coude avec les obligations d’entreprises bien notées (827 et 777 millions d’euros respectivement), alors que le high yield décollecte (-120 millions.)

Un évènement L’AGEFI

Plus d'articles du même thème

A la Une

Contenu de nos partenaires

A lire sur ...