Les ETF européens sur le S&P 500 profitent des records de Wall Street
La version Ucits du SPY de State Street tire son épingle du jeu probablement grâce à ses frais de gestion réduits.
Les spectaculaires publications de Nvidia mercredi dernier ont conduit le S&P 500 sur des niveaux records qui n’ont pas échappé aux investisseurs européens. Selon les chiffres de Trackinsight, sur les 3,3 milliards d’euros de collecte des ETF actions Ucits la semaine dernière, 1,3 milliard se sont dirigés vers les sous-jacents américains, et tout particulièrement vers les véhicules répliquant l’indice large de Wall Street. L’ETF SPDR S&P 500 UCITS ETF – USD (ISIN : IE00B6YX5C33) de State Street Global Advisors est le premier à en profiter avec 606 millions d’euros de flux en une seule semaine. Encore limité en termes d’encours (7,2 milliards d’euros), il est surtout le moins cher du marché (3 points de base) depuis que le gérant américain a décidé de couper les frais sur sa gamme S&P 500 début novembre.
L’ETF iShares Core S&P 500 UCITS ETF – USD (ISIN : IE00B5BMR087) de BlackRock, poids lourd du segment avec 72 milliards d’euros, arrive second avec 378 millions d’euros de flux. L’ETF Xtrackers S&P 500 Equal Weight UCITS ETF 1C – USD (ISIN : IE00BLNMYC90) de DWS complète le trio de tête, avec 257 millions collectés en une semaine. Un signe que les investisseurs ne semblent pas tous prêts à jouer la carte des « Sept Magnifiques », ces valeurs technologiques à l’origine de l’essentiel de la performance des marchés américains depuis plusieurs mois.
Aux Etats-Unis aussi, les performances de Nvidia rejaillissent sur le marché des ETF : le SPY, le tracker historique de SSGA créé en 1993, a réussi à dépasser pour la première fois la barre symbolique de 500 milliards de dollars, grâce à un effet de marché positif.
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