Le graphique ci-dessous illustre les prix des importations, les prix à la production, les prix à la consommation des biens industriels ex-énergie en zone euro, ainsi que la croissance du taux de change effectif. Récemment, les divergences de politiques monétaires entre la Fed et la BCE, ainsi que les tensions sur le prix du pétrole, ont suscité des craintes quant à une forte dépréciation de l’euro qui pourrait alimenter l’inflation via les importations.
En avril, les marchés ont été marqués par le risque d’embrasement du conflit au Moyen-Orient, avec un rebond ponctuel de la volatilité. Cependant, ils ont surtout réagi aux données économiques contrastées, entraînant des mouvements sur la courbe des taux aux États-Unis. La combinaison d’un léger essoufflement économique et d’une désinflation plus lente a incité la Fed à indiquer un maintien des taux en territoire restrictif pendant encore un peu de temps. Pour la zone euro à l’inverse, la baisse de taux de la BCE en juin semble déjà bien anticipée alors que l’activité semble se redresser.
Avec un PIB qui cale, la tâche de la Banque du Japon se complique. La contraction des dépenses des ménages et des entreprises remet en cause l’hypothèse de plusieurs hausses de taux cette année.
Le fossé qui s’est creusé entre démocrates et républicains nourrit une hystérisation du débat public, sans plus aucune capacité de compromis. Les Etats-Unis glissent-ils vers un risque d’illibéralisme, s’interroge Isabelle Job-Bazille, directrice des études économiques du groupe Crédit Agricole.
Le dollar-yen a fait le yoyo sur deux jours, de 156,41 à 153,68 puis 154,70. Et cette mauvaise publication liée au ralentissement de la consommation va retarder tout resserrement monétaire supplémentaire de la Banque du Japon (BoJ).
Trois ans après, la folie GameStop et AMC, alimentée par les investisseurs particuliers notamment, s’est essoufflée aussi vite qu’elle était réapparue.
La demande placée se stabilise globalement en Ile-de-France, comme dans toutes les grandes métropoles européennes. Avec cependant des divergences de rythme selon les capitales et entre les zones centrales et périphériques.
Les prévisions économiques de printemps de la Commission font apparaître une inflation anticipée pour la zone euro de 2,5% cette année contre 2,7% précédemment.
Une note de Goldman Sachs met l’accent sur l’important potentiel de croissance des asset-backed securities (ABS) adossés aux prêts qui financent les infrastructures numériques.
Après avoir atteint de nouveaux sommets, la place boursière britannique, à forte composante value et défensive, pourrait encore bénéficier du contexte actuel de marché.
Le ministère des Finances chinois prévoit d’émettre, à partir de vendredi, 1.000 milliards de renminbis de titres avec des maturités allant de 20 ans à 50 ans.
Les résultats des entreprises ont été supérieurs aux attentes aussi bien aux Etats-Unis qu'en Europe. Si les marchés ne progressent pas plus fortement, c'est qu'ils restent focalisés sur la macroéconomie et la géopolitique.
MSCI et ICE ont entamé des consultations pour une éventuelle inclusion de ces titres dans la catégorie «souveraine», et non plus «supranationale». ce qui a déjà suffi à améliorer leur performance.
Aidé par la baisse de l’inflation, le pays semble enclencher un nouveau cycle même si son potentiel de croissance ne devrait pas forcément augmenter beaucoup à terme.