La production industrielle de la zone euro a augmenté plus que prévu en mai, principalement en raison d’une hausse de la production de biens d’équipement et de biens de consommation non durables, montrent les données publiées par Eurostat mercredi. La production industrielle des 19 pays de la zone euro a augmenté de 0,8% en rythme mensuel, et de 1,6% en rythme annuel. Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur une hausse mensuelle de 0,3% par rapport à avril et par rapport à mai 2021. Sur le mois, la production de biens de consommation non durables, tels que les denrées alimentaires ou les vêtements, a augmenté de 2,7%. Celle des biens d’équipement, qui reflètent généralement les investissements des entreprises, est en hausse de 2,5%. Ces derniers ont augmenté de 0,9% sur un an, après avoir enregistré quatre mois de baisse consécutive. Les plus fortes hausses mensuelles ont été enregistrées en Irlande et en Grèce, et les plus fortes baisses en Lituanie, aux Pays-Bas et au Luxembourg.
Le réseau social estime que l’entrepreneur l’a dénigré de façon répétée, ce qui a créé un risque commercial pour la firme et porté atteinte à son cours de Bourse.
Le Premier ministre italien Mario Draghi a annoncé jeudi en conseil des ministres qu’il remettait sa démission au président de la république. Le gouvernement de coalition italien a été mis en défaut par le Mouvement Cinq-Etoiles (M5S), l’un de ses membres, qui a refusé jeudi de participer à un vote de confiance. D’autres partis membres de la coalition avaient prévenu qu’ils se retireraient du gouvernement si le M5S boycottait ce vote. Elu en 2021 pour construire une coalition d’unité nationale, le président du Conseil, Mario Draghi, avait mis sa démission dans la balance en déclarant cette semaine qu’il ne dirigerait pas un gouvernement sans le M5S. La décision de ce parti plonge l’Italie dans l’incertitude politique et pourrait conduire à des élections nationales anticipées à l’automne. A l’origine, le prochain scrutin, destiné à élire les 200 sénateurs et 400 députés italiens, était prévu en mai 2023. Cette nouvelle crise politique a fortement perturbé les marchés italiens. L’indice FTSE MIB a chuté de 3,44% à Milan. Les banques italiennes, en première ligne face au départ du gouvernement de la figure rassurante de l’ancien président de la Banque centrale européenne, ont été particulièrement touchées. D’autant qu’elles ont aussi pâti des mauvais résultats de JPMorgan aux Etats-Unis. L’action d’Intesa Sanpaolo a abandonné près de 5,5% jeudi, UniCredit a chuté de plus de 6% et Mediobanca s’est replié de 4,5%.
La Commission de régulation de l'énergie (CRE) a proposé mercredi une hausse de 3,89% TTC des tarifs réglementés de vente d’électricité (TRVE) en France à compter du 1er août. La CRE rappelle que le gouvernement conserve la possibilité de s’opposer aux propositions motivées de TRVE de la CRE dès lors que celles-ci excèdent de plus de 4% les tarifs applicables au 31 décembre 2021, dans le cadre du bouclier tarifaire. «Dès lors, il peut fixer de nouveaux tarifs à un niveau inférieur ou même refuser l’évolution proposée par la CRE», ajoute la Commission de régulation. Or, les TRVE ont déjà augmenté de 4% le 1er février. «Même ajoutée à la hausse de 4% TTC réalisée le 1er février 2022, la hausse proposée de 3,89% TTC reste modérée par rapport à la proposition de la CRE de +44% HT, soit +35% TTC, faite en janvier dernier», juge cependant la CRE.
La Commission de régulation de l'énergie (CRE) a proposé mercredi une hausse de 3,89% TTC des tarifs réglementés de vente d’électricité (TRVE) en France à compter du 1er août.
La production industrielle de la zone euro a augmenté plus que prévu en mai, principalement en raison d’une hausse de la production de biens d’équipement et de biens de consommation non durables, montrent les données publiées par Eurostat mercredi.
Le taux de chômage dans l’OCDE s’est stabilisé à 5% en mai, son plus bas niveau depuis le début de la série en 2001. En mai, le taux de chômage était inférieur ou égal au taux pré-pandémique dans deux tiers des pays de l’OCDE. Le nombre de chômeurs dans l’OCDE est resté globalement stable à 33,8 millions.
Les prix à la consommation aux Etats-Unis ont grimpé de 9,1% sur un an le mois dernier. Une progression supérieure aux attentes qui a eu peu d'impact sur les marchés.
L’économie britannique a connu une croissance inattendue de 0,5% d’un mois sur l’autre en mai, après une contraction de 0,2% en avril, au-dessus des prévisions du marché (0%), selon l’Office for National statistics (ONS). La croissance du PIB s’établit à 0,4% sur les trois mois de mars à mai, et à 3,5% en rythme annuel.
Les exportations chinoises ont progressé de 17,9% en rythme annuel en juin, la plus grosse progression en cinq mois, car les problèmes logistiques se sont atténués après la levée des restrictions covid-19. Pendant ce temps, les importations ont augmenté de seulement 1% selon les chiffres publiés mercredi par les douanes chinoises.
Allfunds Blockchan, la société d’Allfunds spécialisée dans la technologie blockchain, lance Fast en Italie. Cette solution, basée sur la technologie blockchain, vise à accélérer et rendre plus efficient le processus de transfert des fonds. Cette initiative a déjà été lancée en Espagne. «Fast représente une première pour l’industrie italienne des fonds. Le projet a été adapté aux caractéristiques uniques du marché italien et aux besoins spécifiques des investisseurs locaux. L’initiative a été lancée par Allfunds Blockchain, qui a organisé un Business Lab auquel ont participé 18 acteurs majeurs du marché italien, notamment des gestionnaires d’actifs, des intermédiaires et des distributeurs», explique un communiqué diffusé en Italie. Parmi les participants au Business Lab figurent Allfunds, Azimut, Banca Generali, Banca Mediolanum, Bnl - Bnp Paribas, BNP Paribas Asset Management, BNP Paribas Securities Services, BPER Banca, CheBanca! S.p.A., Fidelity International, Fideuram – ISPB, Franklin Templeton, M&G Investments, Morgan Stanley Investment Management, Pictet Asset Management et Schroders.
Le spécialiste des gaz industriels Air Liquide a annoncé, mardi, avoir investi dans sa première unité de production de biométhane en Chine, dont elle assurera l’exploitation. Les éléments financiers de l’opération n’ont pas été communiqués. Cette nouvelle unité, qui devrait entrer en production d’ici à la fin de cette année, produira du biogaz à partir de déchets issus de cultures agricoles et d’élevages provenant de fermes locales et aura une capacité de 75 gigawattheures (GWh) par an, a indiqué Air Liquide dans un communiqué.
Les ventes au détail ont chuté au Royaume-Uni de 1,3% en juin sur une base annuelle, se contractant pour le quatrième mois consécutif avec la flambée de l’inflation qui continue à frapper les dépenses des ménages, selon le British Retail Consortium (BRC). «Les volumes de ventes chutent à un rythme jamais vu depuis les creux de la pandémie, alors que l’inflation continue de mordre et que les ménages réduisent leurs dépenses», a déclaré Helen Dickinson, la directrice générale du BRC.
La Croatie deviendra bien le vingtième membre de la zone euro en 2023. Les ministres des Finances de l’Union européenne ont formellement approuvé mardi l’adhésion du pays l’an prochain. Le Conseil européen, qui regroupe les 27 gouvernements de l’UE, a adopté trois actes juridiques nécessaires à cette intégration. Le taux de conversion d’entrée a été fixé à un euro pour 7,53450 kunas croates, rapporte Reuters, ce qui laisse désormais quelques mois à Zagreb pour préparer les modalités pratiques du changement de monnaie. «L’adoption de l’euro n’est pas une course, mais une décision politique responsable», a déclaré Zbynek Stanjura, ministre des Finances de la République tchèque, qui assure actuellement la présidence tournante de l’Union européenne pour six mois.
Le groupe parapétrolier italien a perdu près de 50% en Bourse mardi, à un plus bas depuis plus de trente ans. Saipem, contrôlé par le groupe énergétique Eni et la CDP, l’équivalent transalpin de la Caisse des dépôts, paie le prix du semi-échec de sa levée de fonds. Il n’a attiré que 1,395 milliard d’euros de capital, soit 70% seulement de l’enveloppe de fonds propres prévue dans le cadre d’un appel de 2 milliards d’euros, lancé en juin. Saipem proposait ses nouvelles actions au prix d’émission de 1,013 euro chacune, à raison de 95 nouvelles actions pour une action ordinaire ou d’épargne détenue. Le parcours chaotique du titre ces dernières années et les pertes sur plusieurs grands contrats expliquent la défiance des investisseurs. Un pool de banques s’est engagé, rapporte Reuters, à éponger les droits non exercés afin de garantir la couverture de l’intégralité du montant de l’augmentation de capital.
L’Opep a une nouvelle fois annoncé, mardi, s’attendre à un léger ralentissement de la croissance de la demande mondiale de pétrole l’an prochain, même si elle estime que la consommation devrait rester soutenue par un moindre impact de la pandémie de Covid-19 et par une croissance économique encore solide. Son rapport mensuel table désormais sur une augmentation de 2,7 millions de barils/jour (mbj) de la demande globale en 2023, sans escalade de la guerre en Ukraine et après une prévision de hausse (inchangée) de 3,36 mbj en 2022. La consommation globale devrait dépasser, cette année, son niveau de 2019, mais l’envolée des cours et les confinements des derniers mois en Chine devraient freiner sa croissance. Mardi, les contrats 1 mois sur le pétrole ont chuté de plus de 7%, à 95,75 dollars/baril pour le brut WTI américain et à 99,50 dollars/baril pour le Brent européen. Le président américain, Joe Biden, doit se rendre en Arabie saoudite cette semaine dans le cadre des efforts visant à faire baisser les prix de l’énergie.
Rudimentaire. La Banque centrale européenne (BCE, photo) vient de publier les résultats de ses premiers stress tests climatiques et ils ne sont pas rassurants pour le secteur. Le risque climatique est considérablement sous-estimé, selon le superviseur. Les 41 plus grandes banques européennes évaluent à 70 milliards d’euros les effets dans le cas d’une transition désordonnée à court terme mais ce chiffre apparaît approximatif, ne prenant pas en compte tous les effets des scénarios. Surtout, les 104 banques européennes passées au crible « manquent de données pertinentes », selon la BCE et 60 % ne disposent pas encore d’un cadre de simulation de crise des risques climatiques. En outre, le secteur bancaire apparaît dépendant pour « près des deux tiers des revenus d’entreprises non financières venant d’industries à forte intensité de gaz à effet de serre ». L’analyse des stress tests doit donner lieu à une étude approfondie et des recommandations de la BCE d’ici à la fin de l’année.
Défense. Dans une note publiée le 6 juillet, le Conseil d’analyse économique (CAE) dresse un état des lieux des relations commerciales entre l’Union européenne (UE) et la Chine. Le déficit commercial de l’UE vis-à-vis de la Chine a quasiment doublé en valeur depuis l’automne 2021 (voir le graphique). Les importations en provenance de Chine sont passées de 25 milliards d’euros par mois à la fin 2019 à plus de 40 milliards début 2022. Les mesures anti-dumping restent le principal outil de défense commerciale. Elles s’appliquent à près de 11 % des importations en provenance de Chine. Mais cet instrument reste insuffisant, notamment en raison de l’opacité des systèmes de subventions à l’industrie accordées par Pékin. La mise à l’arrêt des négociations de l’accord bilatéral d’investissement (Comprehensive Agreement on Investment ou CAI) et du processus de règlement des différends commerciaux de l’Organisation mondiale du commerce doivent inciter l’UE à compléter ses instruments de défense commerciale, estiment les experts. « L’Union européenne éprouve des difficultés à définir un agenda de coopération constructif et les tensions politiques, décuplées depuis le déclenchement du conflit en Ukraine, renforcent encore la réflexion sur la sécurité des approvisionnements et la souveraineté énergétique », constate Sébastien Jean, professeur au Conservatoire national des arts et métiers et membre du CAE. Les exemples de l’Australie, et plus récemment de la Lituanie, montrent que Pékin sait utiliser l’arme commerciale à des fins politiques. Les auteurs recommandent donc un renforcement de la capacité d’action de l’UE, en créant par exemple un poste de vice-président de la Commission qui serait en charge des relations économiques extérieures.
C’est la baisse de l’ensemble des positions ouvertes sur la totalité des métaux échangés sur le London Metal Exchange (LME) depuis le début de l’année. Ce volume atteint 1,48 million de contrats à terme début juillet, indiquant une baisse de l’activité conduite sur le marché. Le LME paie sa gestion du short squeeze sur le nickel en mars, les traders se tournant vers d’autres places de marché pour fixer leurs prix.
Journées du patrimoine ou prise du Capitole ? Des milliers de personnes ont investi le palais présidentiel à Colombo (photo), après la fuite, samedi 9 juillet, de l’occupant du lieu, Gotabaya Rajapaksa. Le Sri Lanka s’enfonce dans la crise économique et politique, entre flambée des prix de l’énergie et des produits alimentaires, pénuries en tous genres et plongeon des recettes touristiques, sans compter une transition à marche forcée vers une agriculture 100 % bio qui s’est révélée catastrophique. L’île de 22 millions d’habitants a fait défaut en avril sur sa dette extérieure, dont le montant atteint 51 milliards de dollars, et négocie avec le Fonds monétaire international un renflouement que les événements du week-end pourraient bien retarder.
Bouclier tarifaire sur le gaz, indemnité carburant aux particuliers, aide aux entreprises touchées par la crise énergétique… les subsides se multiplient face à la crise ukrainienne et ses conséquences. C’est bienvenu, certains y voient même une opportunité de redistribuer la richesse et apaiser le climat social, rêvons un peu ! Reste que dans l’immédiat, ces réactions au coup par coup ne sont pas vraiment rassurantes sur le pilotage général de la situation. Le Cercle des économistes réuni tout récemment à Aix-en-Provence s’est d’ailleurs prononcé pour un « chèque unique pour une durée de 12 mois maximum » aux ménages modestes, ce qui donne un cap et une impression de maîtrise. Certes, la terminologie ne cadre pas tout à fait avec la volonté, par ailleurs, d’en finir avec l’utilisation du chèque comme moyen de paiement, pour éviter fraudes et lourdeurs pour les banques… Ni avec la numérisation qui est recommandée par ledit Cercle pour faire avancer l’efficacité de l’action publique. Pas facile, décidément, d’agir ni de parler dans l’urgence.