Le gouvernement a présenté, jeudi, son projet de loi de protection du pouvoir d’achat. Les différentes mesures coûteront au total 20 milliards d’euros à l’Etat en 2022 mais la prévision de déficit public reste à 5% du produit intérieur brut (PIB), stable par rapport à la loi de finances initiale. «Le coût des mesures nouvelles et la révision à la baisse de la croissance pour 2022 du fait de la guerre en Ukraine et des tensions inflationnistes [sont] compensés par le rebond de croissance observé fin 2021, supérieur aux attentes et dont l’effet positif sur les recettes publiques se poursuit en 2022», a expliqué le gouvernement Le maintien du dispositif carburant et la mise en place d’une indemnité carburant pour les travailleurs coûteront 4,6 milliards d’euros, l’augmentation de 3,5% du point d’indice de la fonction publique représentera une dépense de 3,7 milliards, la revalorisation anticipée des retraites, des prestations sociales, des bourses scolaires et étudiantes et la prolongation du ticket repas universitaire à 1 euro sont estimées à 6,4 milliards, et la suppression de la contribution à l’audiovisuel public pèsera pour 3,2 milliards.